132% de dettes sur PIB pour l'Italie et ce n'est pas terminé !

L’Italie est la 3^ème économie de la zone euro. Un pays trop gros pour faire faillite mais aussi trop gros pour être sauvé par les mécanismes européens.

L’Italie est donc le maillon (très) faible de la zone et la crise politique ouverte chez nos amis transalpins ne risque pas d’apaiser l’inquiétude alors qu’un gouvernement eurosceptique serait sur le point de prendre les rênes du pays.

Cours de l'Or du 15/05/2018 :

Lingot d'Or = 35 150,00 €
Lingotin d'Or 10 g = 360,00 € 
20 Dollars Or = 1 131,00 €
10 Florins Or = 214,70 €

COURS DE L'OR

132 % de dette sur PIB !

L’Italie a toujours été très endettée, comme tous les pays d’Europe du Sud, nos amis Italiens ont toujours menés une politique monétaire et budgétaire relativement laxiste.

La variable d’ajustement était leur monnaie nationale la lire, structurellement basse, comme cela était également le cas pour le Grèce, ou encore la Peseta espagnole.

Quand un pays imprime trop de « billets » dans un système de changes ouverts, alors, la valeur de la monnaie du pays concernée baisse par rapport aux autres monnaies. Le principe économique à la base de ce phénomène est simple. Ce qui est rare est cher. Ce qui est abondant est peu coûteux. Cette loi économique dite de la « rareté » est valable pour tous les sujets.

Le problème de l’Italie et de l’ensemble des autres pays européens en difficulté d’ailleurs provient du fait qu’avec l’euro, les mécanismes économiques d’ajustement nationaux ont disparu. 

L’Italie ne peut plus jouer sur la valeur de sa monnaie.

Quand un pays n’a plus de levier monétaire, il ne reste plus que le levier budgétaire comme variable d’ajustement. C’est un outil difficile à supporter.

L'Italie ne supporte plus la rigueur ni l'austérité.

Si la Troïka à savoir la BCE, le FMI et Bruxelles (la Commission Européenne) ont su faire passer la petite Grèce sous leurs fourches caudines, il est nettement plus compliqué de soumettre un grand pays et une grande économie comme celle de l’Italie. Du côté italien ce qui est certain, c’est que cela grogne de plus en plus fortement.

A tel point que le mécontentement populaire s’est exprimé sans ambigüité dans les urnes lors des dernières élections.

Si l’Italie n’a toujours pas de nouveau gouvernement et si les tractations se poursuivent de manière intense, il semblerait d’après les dernières informations que la Ligue du nord, parti anti-européen (37% avec les autres partis de droite), arrive à s’allier avec le M5S, le mouvement 5 étoiles eurosceptique et anti-austérité qui représente lui 32% des voix.

Une politique de dépenses !

Or, ces deux grands partis qui seraient largement majoritaires et pourraient diriger sans problème l’Italie, sont en train de se mettre d’accord non pas sur un programme d’austérité mais de grandes dépenses, en revoyant les règles de départ à la retraite, ou en mettant en place de grands travaux pour relancer la croissance !

Sauf que cela ne relancera pas la croissance qui dépend d’autres facteurs nettement plus internationaux et va venir alourdir considérablement la dette italienne déjà la plus élevée des grands pays.

Si une telle politique est mise en place et en dehors de toutes considérations politiques, l’Allemagne qui souhaite des partenaires européens vertueux et qui va prendre prochainement la tête de la BCE risque de mal prendre cette nouvelle situation et d’engager un bras de fer avec Rome qui déstabilisera toute la zone euro.

L’or est un actif international, ce qui veut dire, entre autres, que son cours n’est pas fixé par les Etats, aussi influents peuvent-ils être. Stable et à l’abri des décisions politiques spécifiques, tout en étant un instrument capable de contrer les conséquences de pertes financières provoquées par l’inflation et les différentes crises économiques et géopolitiques, et de maintenir un cours élevé dans un futur incertain, l’or est bel est bien la meilleure valeur refuge qui soit à l’heure actuelle.

Contactez nos experts de l’Agence BDOR au 03 88 234 234 pour plus de renseignements.