Sébastien Lecornu joue son avenir politique dans le vote incertain du PLFSS 2026, suspendu à quelques voix à l’Assemblée nationale.
Prenez en main votre patrimoine : que faire maintenant ?

Sommaire
En bref
• Le vote final du PLFSS 2026 à l’Assemblée nationale est prévu ce mardi 9 décembre.
• L’issue du scrutin reste extrêmement incertaine, à deux ou trois voix près.
• Le gouvernement s’appuie sur les socialistes, le MoDem et EPR, mais reste fragilisé par les abstentions des groupes Horizons et LR.
• Un rejet du texte risquerait de creuser le déficit de la Sécurité sociale à près de 30 milliards d’euros.
• En cas d’échec, l’exécutif pourrait envisager un 49.3 ou un recours aux ordonnances.
Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026 s’apprête à vivre un moment décisif à l’Assemblée nationale. Ce mardi 9 décembre, les députés se prononceront en deuxième lecture sur un texte hautement symbolique et politiquement explosif. À l’heure où l'exécutif cherche à contenir un déficit de la Sécu estimé à près de 30 milliards d’euros, Sébastien Lecornu tente d’éviter un échec législatif aux conséquences budgétaires immédiates.
A lire aussi : L’or à 4 241 $ l’once, les banques centrales n’achètent plus seulement du temps mais des lingots.
Malgré un apparent calme stratégique affiché par Matignon, les incertitudes dominent. Le vote pourrait basculer à deux ou trois voix près, confie un conseiller. Pour maximiser ses chances, le Premier ministre a obtenu un soutien décisif du Parti socialiste, en échange de la suspension de la réforme des retraites.
Les 69 députés PS, par la voix d’Olivier Faure, saluent "une série d'avancées" et considèrent Lecornu comme un partenaire de négociation fiable. À ce soutien s’ajoute celui des groupes MoDem et EPR (127 députés), qui ont déjà validé le volet recettes. Mais cette assise reste insuffisante si les autres piliers de la majorité ne suivent pas.
Le groupe Horizons, emmené par Édouard Philippe, a déjà montré ses réserves lors du précédent vote, en s’abstenant massivement. Le choix de l’abstention devrait être officialisé mardi matin. Matignon dénonce en coulisse "un chantage à la stabilité", et craint que le groupe de 34 députés ne fasse capoter le projet.
Côté Les Républicains, la ligne reste floue. Une abstention majoritaire est probable, mais des votes divergents pourraient déséquilibrer l'ensemble. Laurent Wauquiez n’a pas tranché publiquement, laissant planer une incertitude stratégique.
Le gouvernement tente encore de rallier les 38 députés écologistes, jusque-là hostiles. Un amendement rehaussant l’Ondam de 2 à 3 % a été proposé par la ministre de la Santé pour répondre à leurs exigences. Cyrielle Chatelain, cheffe de file des écologistes, y voit un signal important, sans garantir un vote favorable.
Sans surprise, La France Insoumise et le Rassemblement national, forts de 194 voix cumulées, ont annoncé un vote contre. Jean-Philippe Tanguy (RN) évoque même la démission inévitable du Premier ministre en cas d’échec. Une hypothèse écartée par l'exécutif, qui redoute un blocage budgétaire complet en pleine crise.
Face à l’absence de majorité stable, plusieurs scénarios sont envisagés. Le gouvernement pourrait faire usage du 49.3, ou laisser le texte repartir au Sénat dans l’espoir d’une adoption en troisième lecture. Eric Coquerel, président LFI de la commission des finances, s’inquiète d’un Parlement privé de son rôle décisionnaire si aucun compromis n’émerge.
Les organismes de la Sécu pourront continuer à emprunter temporairement, mais sans budget, les réformes resteront gelées, et le déficit se creusera inexorablement. Les cartes Vitale continueront à fonctionner, mais le coût politique d’un rejet serait considérable.
Selon notre expert : Tandis que la dette explose, la ruée vers l’or remplace la confiance dans les monnaies.
Même en cas de vote favorable ce mardi, Sébastien Lecornu ne serait pas sorti d’affaire. Le projet de loi de finances (PLF) revient dans quelques jours avec d'autres lignes de fracture. Le Premier ministre aurait seulement franchi le premier col d’un Himalaya budgétaire, pour reprendre l'expression de François Bayrou.
Partager l'article :
Découvrir aussi

ACHAT D’OR EN LIGNE - AGENCE BDOR
L’Agence BDOR, experte en métaux précieux vous informe sur l’actualité de l’or, le cours de l’or, de l’argent ainsi que sur les pièces et lingots d’or d’investissement. Vous souhaitez acheter de l’or, rendez-vous dans notre rubrique d’achat d’or en ligne.
NOUS SOMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
À PROPOS
L’Agence BDOR est une agence privée et indépendante, experte en achat et vente d’or - Gold & Silver. Nous proposons le cours de l’or et le prix de l’or en direct, ainsi que la valeur des lingots d’or et des pièces d’or comme le Napoléon d’or (Louis d’Or), le 50 Pesos ou encore le Souverain. Nos experts en numismatique sont là pour vous aider à valoriser votre pièce d’or ou d’argent. Bénéficiez des meilleures offres de rachat d’or et d’argent pour vos bijoux ou vieil or afin d’obtenir la meilleure cotation de l’or et ceci au meilleur moment.
ACHAT VENTE OR
- Fiscalité Or
- Lutte contre le blanchiment d'argent et financement du terrorisme (LCB-FT)
- Fraude et sécurité bancaire
- Comment acheter de l'Or ?
- Pourquoi acheter de l'Or ?
- Reconnaître de l'Or
- Achat Or et Argent Strasbourg
- Achat Or et Argent Colmar
MON COMPTE
- Acheter or en ligne
- Guide d’achat d’or
- Livraison
- Conditions générales des ventes
- Créer mon compte
INFORMATIONS
- Cours de l’Or
- Cours de l’Argent
- Avis Clients
- Espace Presse
- FAQ
- Lexique Métaux Précieux
- Transmettre de l'Or
- BDOR France
- Guide Or
- Carrière
- Conditions générales d'utilisation
- Mentions légales
- Plan du site
AGENCE BDOR 67000 STRASBOURG 2 Rue du Travail (Place des Halles) - AGENCE BDOR 68000 COLMAR 24 Avenue de la République (en face du manège)