Augmentation de 4 à 6 centimes par litre dès 2026. Qui paiera le plus, pourquoi et comment amortir la hausse à la pompe.
Prenez en main votre patrimoine : que faire maintenant ?

Sommaire
En bref
• Augmentation automatique de 4 à 6 centimes par litre dès le 1er janvier 2026 liée aux CEE
• Un plein de 50 litres coûtera environ 2 à 3 euros supplémentaires
• Les gros rouleurs et ménages périurbains seront les plus touchés
• Le financement des Certificats d’économie d’énergie est répercuté sur le consommateur
• Risque latent de tensions sociales, rappelant le traumatisme de 2018
• Des leviers existent pour limiter l’addition, mais la hausse restera présente
Le passage à 2026 ne sera pas seulement symbolique pour les conducteurs. Les stations-service afficheront un tarif relevé, sans lien direct avec une poussée du baril, mais avec une mécanique réglementaire bien précise. L’Union française des industries pétrolières anticipe un ajout de 4 à 6 centimes par litre, conséquence directe des Certificats d’économie d’énergie.
Un plein classique de 50 litres coûtera ainsi 2 à 3 euros de plus. Un litre à 1,80 € pourrait donc se rapprocher de 1,84 € ou 1,86 €. Le prix des carburants grimpe donc sans geste particulier du conducteur, uniquement par effet de règle.
Derrière ces quelques centimes, les écarts annuels deviennent sensibles. Les petits rouleurs autour de 8 000 km par an verront une majoration comprise entre 20 et 30 euros environ. Les actifs périurbains proches des 15 000 km seront plus exposés, avec 36 à 54 euros en supplément. Les gros rouleurs dépassant 25 000 km supporteront entre 60 et 90 euros supplémentaires sur l’année.
Pour les foyers ruraux ou périphériques, la voiture reste indispensable. Cette dépense s’ajoute donc à un budget déjà comprimé.
Le mécanisme repose sur les Certificats d’économie d’énergie, un dispositif obligeant les fournisseurs à financer des actions visant à réduire la consommation. Ces dépenses sont réintégrées dans le tarif payé par le consommateur.
En 2025, la part CEE représentait déjà 11 centimes dans un litre de carburant. En 2026, elle devrait atteindre 15 à 17 centimes. La différence explique intégralement la hausse.
Ce système sert entre autres au soutien du bonus écologique depuis l’été 2025. L’idée mise en avant est limpide : l’usage des énergies fossiles contribue au financement des mobilités propres.
Cette idée rappelle immanquablement 2018. Une hausse similaire avait été le déclencheur du mouvement des Gilets jaunes. Certains représentants d’automobilistes évoquent déjà le risque d’une nouvelle colère si cette hausse se cumule avec d’autres pressions économiques.
Même si la hausse ne peut pas être évitée, elle peut être partiellement compensée. Une conduite souple réduit la consommation de 10 à 15 %. Un entretien régulier du véhicule, un gonflage correct des pneus, la comparaison des prix ou encore le covoiturage sur trajets récurrents offrent des marges utiles.
Un foyer économisant 100 litres sur l’année compense quasiment la hausse prévue pour un petit rouleur.
Selon notre expert : Quand les marchés tanguent et que les États vacillent, ceux qui détiennent de l’or ne regardent pas les incendies financiers… ils attendent sereinement la suite.
Cette évolution tarifaire s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire le parc thermique. Les ménages qui réfléchissent déjà à changer de véhicule y verront un argument supplémentaire pour envisager une hybride ou une électrique.
L’équation se juge sur le prix d’achat, les aides disponibles, les économies sur la durée et la capacité de recharge au quotidien. Un automobiliste dont la dépense carburant frôle déjà 1 800 euros annuels pourrait rapidement se rapprocher des 1 900 euros, ce qui améliore la compétitivité de certaines offres électriques.
Le tarif affiché à la pompe résulte d’un assemblage complexe : coût du brut, raffinage, distribution, fiscalité et désormais poids renforcé des CEE. Le baril n’est pas toujours le premier coupable.
Mieux saisir ces rouages aide à garder la maîtrise et à ajuster ses choix sans subir.
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