Le taux du Livret A pourrait tomber à 1,5 % en février 2026. Quel avenir pour l’épargne des Français dans ce contexte de faible inflation ?
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Sommaire
En bref
Le taux du Livret A pourrait chuter à 1,5 % dès février 2026, un niveau historiquement bas.
Cette baisse s'explique par une inflation faible et une politique monétaire toujours accommodante.
Les épargnants modestes, détenteurs de LEP, sont également concernés.
Des solutions comme l’assurance-vie, l’immobilier ou les comptes à terme suscitent un intérêt croissant.
Le pouvoir d’achat des Français en épargne réglementée continue de s’éroder.
Le Livret A, principal produit d’épargne détenu par les ménages français, pourrait enregistrer une nouvelle baisse de son taux en février 2026. Après un passage de 2,0 % à 1,7 % en août 2025, une nouvelle révision à 1,5 % serait désormais envisagée, selon les projections de la Banque de France. Ce niveau constituerait l’un des plus bas de l’histoire du Livret A, et intervient dans un contexte de ralentissement prolongé de l’inflation et de politique monétaire accommodante à l’échelle européenne.
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L’évolution du taux du Livret A reste directement indexée sur une formule prenant en compte la moyenne semestrielle de l’inflation hors tabac et du taux interbancaire €STR. Or, les derniers chiffres publiés font état d’une inflation de seulement 0,9 % en juillet et 0,8 % en août 2025, tandis que les anticipations pour le reste de l’année ne dépassent pas 1,1 %.
En parallèle, l’€STR moyen pour le second semestre 2025 est estimé à 1,92 %, un niveau modéré en cohérence avec les décisions de la BCE, qui poursuit son cycle de baisse des taux directeurs initié depuis 2024. Cette configuration mathématique débouche mécaniquement sur un taux cible de 1,5 % pour le Livret A.
La conséquence immédiate de cette baisse est une diminution sensible du rendement net pour les détenteurs de Livret A. À titre indicatif, un placement au plafond réglementaire de 22 950 € ne générerait plus que 344,25 € d’intérêts par an, soit environ 29 € par mois. À l’échelle individuelle, ce rendement apparaît décorrélé de l’érosion réelle du pouvoir d’achat.
Ce contexte pousse de nombreux épargnants à réévaluer la pertinence du Livret A comme outil de préservation de capital, notamment pour les objectifs de long terme. La désindexation de fait vis-à-vis de l’inflation accentue cette pression.
Autre produit réglementé concerné : le Livret d’épargne populaire (LEP). Réservé aux ménages les plus modestes, il affiche encore un taux de 2,7 % mais pourrait être révisé à 2,0 % si l’inflation restait contenue dans les prochains mois. Un tel ajustement affecterait directement les foyers les plus fragiles, pour qui le LEP représente parfois la seule épargne disponible.
Des discussions ont été engagées entre la Banque de France et les services de Bercy pour envisager des mesures de soutien, mais aucune décision ferme n’a encore été communiquée à ce jour.
Dans ce contexte, de nouvelles stratégies d’épargne gagnent du terrain. Les comptes à terme, plus flexibles qu’avant, séduisent par leur rendement garanti sur des périodes courtes. L’immobilier locatif, malgré des frais d’entrée et une fiscalité complexe, continue d’attirer les profils recherchant un revenu régulier.
L’assurance-vie, notamment en unités de compte, permet quant à elle de viser des rendements supérieurs sur le long terme, avec des arbitrages adaptés au niveau de risque souhaité. Enfin, certaines familles d’actifs comme les ETF obligataires ou les SCPI européennes sont de plus en plus intégrées dans les portefeuilles des épargnants en quête de diversification.
Dans un climat où la rémunération des dépôts bancaires diminue, un mouvement progressif de débancarisation s’amorce. De plus en plus de Français interrogent la fiabilité du système bancaire traditionnel, en particulier lorsqu’il s’agit de protéger leur patrimoine sur le long terme. Cette défiance s’exprime notamment par des retraits plus fréquents, la baisse de la collecte sur les produits réglementés, mais aussi par la montée en puissance de solutions non bancaires.
Parmi celles-ci, l’or et l’argent physiques retrouvent un intérêt stratégique. Historiquement reconnus pour leur rôle de valeur-refuge, ces actifs échappent à la dévalorisation monétaire, ne génèrent pas de risque de contrepartie, et sont décorrélés des décisions de politique monétaire. Qu’il s’agisse de lingots, de pièces d’investissement ou de solutions de stockage sécurisé, les métaux précieux s’imposent comme des placements alternatifs robustes, en particulier dans des phases de taux réels négatifs ou de volatilité financière.
L’attractivité de ces actifs repose aussi sur leur liquidité internationale, leur fiscalité spécifique, et leur capacité à préserver la valeur du capital dans des contextes macroéconomiques instables. À l’heure où le Livret A atteint un rendement historiquement bas, cette reconfiguration des stratégies patrimoniales devient de plus en plus manifeste.
Selon notre expert : Alors que l’épargne ne rapporte plus rien, certains analystes prévoient un lingot à 120 000 € d’ici fin 2026.
Le signal envoyé par une baisse du taux du Livret A à 1,5 % dépasse la seule question des rendements. Il traduit une reconfiguration structurelle de l’environnement d’épargne en France, où la prudence historique des ménages pourrait céder le pas à des logiques de performance ajustée au risque. La stabilité apparente de produits comme le Livret A masque désormais une décote réelle du capital épargné face à l’inflation, même faible.
Dans un tel environnement, la recherche de solutions alternatives ne devrait plus être perçue comme un arbitrage opportuniste, mais comme une nécessité stratégique pour préserver la valeur de l’épargne des Français.
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