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Finance - Inflation en recul, marchés en folie et or en feu, ce qu'il ne fallait pas manquer cette semaine

Inflation en recul, bourses secouées, Bitcoin en chute et l'or à 3 000 $ ! Retour sur une semaine sous haute tension.


Économie & Finance de la semaine 

 

Les marchés financiers ont connu une période agitée, marquée par une montée des tensions commerciales et des indicateurs économiques contradictoires. La semaine a débuté sous pression, entraînant une nette correction des indices boursiers mondiaux. Wall Street a fortement reculé lundi, avec un repli de 2,7 % pour le S&P 500 et une chute de 3,9 % pour le Nasdaq 100, sous l'effet des craintes de ralentissement économique et d'une escalade tarifaire.

En Europe, le DAX allemand a perdu 1,7 %, tandis que le CAC 40 a reculé de 0,9 %, enregistrant l'une de ses pires performances hebdomadaires depuis plusieurs mois. La volatilité a bondi, le VIX franchissant le seuil de 27, traduisant l'anxiété des investisseurs. Un rebond technique en milieu de semaine, notamment sur les valeurs technologiques, a permis une stabilisation relative. Nvidia, Tesla et Intel ont soutenu le Nasdaq, qui a progressé de 1,1 % mercredi. Malgré cet épisode haussier, la prudence est restée de mise, en raison des nouvelles annonces tarifaires américaines et des incertitudes entourant la politique monétaire.

 

Des indicateurs macroéconomiques en demi-teinte

Les statistiques économiques publiées cette semaine ont confirmé un climat d'incertitude. Aux États-Unis, la création d'emplois a ralenti en février, avec 151 000 nouveaux postes, contre 160 000 anticipés. Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine (Fed), a maintenu un discours mesuré, indiquant que les perspectives économiques restaient incertaines et qu'aucune décision précipitée ne serait prise sur les taux d'intérêt.

En Chine, la persistance de la déflation alimente les craintes. Les prix à la production ont reculé de 2,2 % sur un an, signe d'une demande intérieure en berne. À l'inverse, aux États-Unis, la stabilité de l’indice des prix à la production (PPI) en février a rassuré les marchés, laissant entrevoir un ralentissement de l’inflation à la consommation.

 

Les taux obligataires en forte fluctuation

Le marché obligataire a reflété l’incertitude ambiante. En Europe, le rendement du Bund allemand à 10 ans a atteint 2,94 %, son plus haut niveau depuis 2011, avant de se stabiliser à 2,86 %. Aux États-Unis, le 10 ans Trésor a temporairement grimpé à 4,35 %, avant de redescendre à 4,29 % en fin de semaine. Ces fluctuations traduisent des interrogations sur les perspectives économiques et la gestion des politiques budgétaires dans les grandes économies.

 


L'or et l'argent en forte progression

 

Les matières premières ont également connu de fortes variations. Le pétrole Brent est resté sous pression en raison des incertitudes liées à la demande mondiale. Toutefois, les sanctions contre l’Iran et la Russie ont contribué à soutenir les prix en fin de semaine.

Les métaux précieux ont enregistré une progression marquée. L'or a atteint un niveau historique, à 3 004 $ l’once, tandis que l'argent a grimpé à près de 34 $, son plus haut niveau depuis plusieurs mois. Ce mouvement s’explique par la volonté des investisseurs de privilégier les valeurs refuges dans un environnement géopolitique et économique incertain. Les fonds ETF adossés à l’or ont enregistré leur sixième semaine consécutive d’entrées nettes, témoignant de cet engouement pour les actifs sécurisés.

 

 


Le Bitcoin en quête de stabilité

 

Le marché des cryptomonnaies a, lui aussi, traversé une phase de volatilité. Le Bitcoin a chuté en début de semaine, descendant vers 76 000 $, avant de retrouver un certain équilibre au-dessus des 81 000 $. Les actions des entreprises liées aux crypto-actifs ont toutefois souffert du climat d’aversion au risque, à l’image de Coinbase, qui a reculé de plus de 7 % jeudi.

 


Entre tensions commerciales et incertitudes monétaires

 

Les investisseurs doivent composer avec une conjoncture marquée par une politique commerciale plus restrictive, des banques centrales prudentes et une forte demande pour les actifs défensifs. La semaine écoulée illustre cette instabilité, entre corrections brutales, espoirs de stabilisation et repli vers des valeurs refuges.

 


Politique économique : la France pousse la BCE à assouplir sa politique monétaire

 

Un appel à la baisse des taux pour relancer la croissance

Face à un ralentissement économique persistant, les autorités françaises intensifient leur pression sur la Banque centrale européenne (BCE) afin d'accélérer la réduction des taux d'intérêt. Le Premier ministre François Bayrou a publiquement interpellé l’institution monétaire, estimant que l’Europe risquait d’être distancée par les États-Unis et la Chine en l'absence d'un soutien plus marqué à l'économie.

Selon lui, l'inflation étant désormais sous contrôle avec un taux inférieur à 2 %, la priorité doit être donnée à la croissance et à la réduction du chômage. Paris plaide donc pour un assouplissement accru des conditions monétaires afin d’abaisser le coût du crédit, favorisant ainsi la relance de l’activité.

 

Une politique budgétaire sous tension

Sur le plan intérieur, l’exécutif poursuit son programme de réformes économiques, malgré une situation politique fragile. Faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, François Bayrou a de nouveau eu recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget 2025, permettant ainsi de contourner un vote parlementaire incertain.

Ce budget prévoit 32 milliards d’euros d’économies et 21 milliards de nouvelles recettes fiscales. L’objectif est double : maîtriser le déficit public tout en finançant des mesures visant à préserver le pouvoir d’achat. Malgré ces ajustements, la situation sociale reste tendue, notamment autour des retraites et des pensions minimales, avec une mobilisation des retraités annoncée pour la semaine prochaine.

 


Livret A : l'État veut-il mobiliser l'épargne des Français pour financer la défense ?

 

Une déclaration qui suscite l'inquiétude des épargnants

L’annonce du ministre de l’Économie, Eric Lombard, évoquant la possibilité de mobiliser l’épargne privée pour financer les besoins croissants en matière de défense, a déclenché une vague de préoccupations. Selon un sondage Odoxa, 58 % des Français s’opposent à une telle orientation. L’inquiétude a été amplifiée par la crainte d’une ponction sur le Livret A, qui compte 57 millions de titulaires.

Devant cette levée de boucliers, le ministre a tenté d’apaiser les tensions en précisant que les épargnants resteraient libres de choisir où placer leur argent. Seuls ceux qui le souhaitent pourraient ainsi investir dans l’économie de défense, sans qu’aucune obligation ne leur soit imposée.

 

Un risque de ponction forcée ?

L’idée d’une saisie directe des fonds épargnés est largement infondée. Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, rappelle qu’un gouvernement n’a aucun moyen légal d’accéder aux économies des Français sans leur consentement. Toute modification fiscale impliquant une ponction devrait être validée par le Parlement, et la jurisprudence interdit toute taxation jugée confiscatoire.

La confusion autour de cette question trouve également son origine dans la loi Sapin 2, adoptée en 2016. Ce texte permet, en cas de crise systémique, d’imposer temporairement un gel des retraits sur les contrats d’assurance-vie, afin d'éviter un effondrement du système financier. Contrairement aux craintes exprimées sur les réseaux sociaux, cette disposition ne permet pas de prélever les sommes détenues sur les livrets d’épargne, mais vise uniquement à préserver la stabilité économique.

 

Une orientation stratégique pour l’avenir

Si l’exécutif insiste sur l’importance de diriger davantage d’investissements vers l’industrie de la défense, il cherche avant tout à rendre ces placements attractifs pour les épargnants. L’État pourrait ainsi créer des produits d’épargne dédiés, bénéficiant d’incitations fiscales, afin de canaliser les flux financiers privés vers ce secteur stratégique.

Loin d’un prélèvement imposé, cette politique s’inscrit dans une logique d’orientation du capital, déjà observée dans d’autres domaines comme le logement social ou la transition énergétique. Les décisions à venir sur ce sujet pourraient redéfinir l’équilibre entre sécurité financière et souveraineté nationale.

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