Tensions économiques explosives : Trump impose 104 % de tarifs à la Chine, l’Europe et l’Italie préparent leur contre-offensive.
L’administration Trump a de nouveau fait monter la tension. À partir de ce mardi 8 avril, les importations en provenance de Chine seront soumises à un tarif inédit de 104 %, une décision spectaculaire qui cristallise l'affrontement économique entre Washington et Pékin. La Maison Blanche justifie cette mesure comme une riposte directe au maintien des droits de douane de 34 % imposés par la Chine sur les biens américains.
Dans une publication relayée sur Truth Social, Donald Trump affirme que la Chine chercherait un accord, sans pour autant proposer de base solide pour l’ouverture de négociations. Cette prise de position alimente un climat économique déjà sous haute tension, dans lequel chaque décision influence à la fois les marchés mondiaux et les chaînes d’approvisionnement.
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L’annonce de ces nouveaux tarifs douaniers par Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, illustre une stratégie assumée : forcer Pékin à revoir ses pratiques commerciales. En ligne de mire, les subventions industrielles massives et les violations de la propriété intellectuelle régulièrement dénoncées par les États-Unis. Pour l’instant, la Chine reste ferme, refusant toute concession unilatérale.
L’entrée en vigueur immédiate des tarifs, avec collecte effective dès le 9 avril, constitue un signal fort à destination de Pékin… mais aussi des alliés européens et asiatiques. Les 104 % imposés représentent un sommet historique, jamais atteint depuis le début de cette guerre commerciale déclenchée durant le premier mandat de Trump.
Cette décision impacte de manière directe les entreprises américaines et chinoises impliquées dans le commerce international. Nombre d’acteurs économiques s’inquiètent des perturbations potentielles sur les flux logistiques mondiaux, alors que les tensions se répercutent déjà sur les devises, les cours des matières premières et les indices boursiers.
Dans un contexte global déjà marqué par l’instabilité, ces mesures risquent d’accentuer les divergences entre les blocs commerciaux. Trump, de son côté, insiste sur la nécessité de protéger l’économie nationale, quitte à provoquer une réaction en chaîne sur la scène internationale.
Giorgia Meloni, Première ministre italienne, s’apprête à se rendre à Washington pour aborder la question tarifaire avec Trump. Ce déplacement s’inscrit dans une volonté d’apaisement, l’Italie tentant de préserver ses relations économiques avec les États-Unis tout en ménageant ses positions vis-à-vis de la Chine.
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Dans le même temps, la France et l’Union européenne préparent une riposte coordonnée. Les diplomaties européennes considèrent que la stratégie commerciale américaine risque d’entraîner des déséquilibres systémiques. Plusieurs capitales envisagent déjà d’introduire des contre-mesures sur certains produits américains jugés stratégiques.
L’épisode actuel révèle une chose : la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ne connaît aucun répit. Même si la Maison Blanche évoque l’éventualité d’un accord, le climat de défiance reste dominant. Pékin campe sur ses positions, et Washington pousse son avantage.
Dans les coulisses, les marchés observent, les diplomaties s’activent, et les investisseurs ajustent leurs stratégies. Entre sanctions commerciales, alliances fragiles et revendications géopolitiques, l’équilibre reste instable. Le monde assiste à un affrontement dont les répercussions financières pourraient s'étendre bien au-delà des frontières chinoises et américaines.
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