Le cours de l’or reste solide malgré les tensions commerciales liées à Trump, soutenu par les paris sur les taux et la peur d’un choc tarifaire.
Jeudi, le cours de l’or (XAU/USD) a effacé une partie de ses gains après avoir inscrit un plus haut hebdomadaire, tout en conservant une dynamique haussière modérée. La cotation est restée juste en deçà des 3 030 dollars, freinée par une légère amélioration du sentiment de risque global, illustrée par un rebond des contrats à terme sur actions américaines. Ce regain d’optimisme a affaibli l’attrait pour les actifs refuges.
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L'augmentation des rendements obligataires américains ajoute une pression supplémentaire, limitant la progression du métal précieux. Pour autant, les inquiétudes persistantes autour de la politique commerciale de Donald Trump continuent de soutenir la demande pour l’or.
Le climat de tension s’est intensifié après l’annonce, mercredi, de nouveaux droits de douane sur les automobiles importées. Les opérateurs redoutent désormais la mise en œuvre imminente, dès le 2 avril, de mesures tarifaires réciproques. Ce contexte maintient les marchés sur le fil, et ravive l'intérêt pour l’or, qui reste la valeur refuge de référence en période d’incertitude commerciale.
Les déclarations successives de membres de la Réserve fédérale laissent entrevoir deux baisses de 25 points de base d’ici la fin de l’année, malgré des chiffres macroéconomiques américains solides. Les commandes de biens durables, en hausse de 0,9 % en février, ont dépassé les prévisions. Toutefois, l’impact des tensions commerciales sur l’économie l’emporte désormais sur ces données ponctuelles.
Les responsables de la Fed semblent divisés. Austan Goolsbee, président de la Fed de Chicago, estime que le prochain assouplissement pourrait être retardé si l’inflation s’installe durablement. De son côté, Neel Kashkari reconnaît les progrès réalisés sur le front de l’inflation, mais reste prudent face aux effets des politiques de Trump. Enfin, Alberto Musalem, de la Fed de Saint-Louis, considère qu’aucune action immédiate n’est requise et s’attend à une croissance encore soutenue, malgré une pression haussière sur les prix.
En attendant, les marchés scrutent les publications économiques du jour : chiffres définitifs du PIB du T4, demandes hebdomadaires d’allocation chômage et ventes de logements en attente. Ces éléments, associés aux interventions prévues de membres influents de la Fed, pourraient générer une volatilité importante à court terme.
Les regards se tournent déjà vers la publication vendredi de l’indice PCE, baromètre préféré de la Fed pour évaluer l'inflation. Une surprise sur cet indicateur pourrait faire évoluer les anticipations de marché concernant la politique monétaire, avec des répercussions immédiates sur le dollar américain et l’or.
L’analyse graphique montre une résilience haussière solide tant que le seuil des 3 000 dollars demeure intact. La dynamique reste soutenue par des oscillateurs positifs sur les unités journalières, ce qui pourrait encourager une nouvelle tentative de franchissement du record absolu autour des 3 057-3 058 dollars, atteint le 20 mars.
À la baisse, une zone de soutien immédiate se situe entre 3 019 et 3 020 dollars. En cas de rupture, les prochains appuis techniques sont identifiés à 2 982, puis 2 954 dollars, ancien niveau de résistance devenu support. Une cassure sous ce dernier seuil pourrait accélérer les ventes et entraîner un mouvement plus profond.
L'augmentation de la dette américaine n'est pas due à un seul facteur. Il s'agit d'un phénomène complexe, causé par plusieurs facteurs, dont les politiques fiscales et monétaires, ainsi que l'impact de la pandémie de COVID-19. Ces facteurs peuvent affecter les perspectives d'investissement de différentes manières, notamment en rendant les marchés financiers plus instables et en augmentant le risque d'un ralentissement économique.
Si la dette américaine est une préoccupation majeure, l'inflation en Europe n'est pas en reste. Elle pose un défi tout aussi sérieux pour les investisseurs.
L'inflation, cette hausse généralisée des prix, est en train de faire son grand retour en Europe. Les derniers chiffres montrent une inflation de 5% dans la zone euro, un niveau inédit depuis 15 ans. Pour les investisseurs, une telle inflation signifie une érosion du pouvoir d'achat de leur capital et un impact potentiellement négatif sur la rentabilité de leurs placements.
Face à cette inflation, les banques centrales européennes et les gouvernements cherchent des solutions. La Banque Centrale Européenne (BCE), sous la houlette de Christine Lagarde, envisage une hausse des taux directeurs. Cependant, cette politique, nécessaire pour contenir l'inflation, pourrait avoir un impact sur les marchés financiers, notamment en entraînant une baisse des cours des actions.
Face à ces défis, les investisseurs se tournent vers l'or, un actif traditionnellement considéré comme une valeur refuge.
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L'or a longtemps été perçu comme une protection contre les incertitudes économiques. Sa valeur intrinsèque, son caractère universel et sa faible corrélation avec les autres actifs en font une option attrayante en temps de crise.
Face à la dette américaine et à l'inflation européenne, l'or apparaît comme une solution viable pour les investisseurs. Les tendances actuelles du marché de l'or sont positives, avec une hausse des prix de 20% depuis le début de l'année. Cette dynamique, couplée aux incertitudes économiques actuelles, renforce l'attrait de l'or pour les investisseurs.
Face à la montée de la dette américaine et à l'inflation galopante en Europe, l'or pourrait bien être le seul espoir pour les investisseurs. C'est un refuge traditionnel en temps de crise, et les tendances actuelles du marché de l'or indiquent qu'il pourrait bien continuer à briller.
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