Le CAC 40 revient sous les 7 800 points, les marchés attentifs aux prochains indicateurs économiques et aux prises de parole des banquiers centraux.
Sommaire
En bref
Le CAC 40 recule à 7 821 points en matinée, en repli de 0,41 %
Marché en manque de catalyseurs avant les PMI de septembre
Les anticipations de baisse des taux de la Fed restent prudentes
Forte performance d’Ipsen, repli pour HDF Energy et Sanofi
L’euro/dollar grimpe à 1,1738 $, l’once d’or s’échange à 3 700 $
La séance du 22 septembre débute dans le rouge sur les marchés parisiens. Peu après l’ouverture, l’indice CAC 40 accuse une baisse de 0,41 %, retombant à 7 821,47 points, avec un creux marqué autour de 7 800 points. L’absence de données macroéconomiques majeures ce lundi alimente un climat d’attentisme, dans l’attente des PMI flash européens prévus pour demain.
Les prochains jours seront rythmés par les discours de plusieurs membres de la Réserve fédérale américaine. Ces prises de parole devraient offrir des indications précieuses sur le calendrier de normalisation monétaire. Malgré une inflation estimée stable à 3 % en fin d’année bien au-dessus de la cible de 2 % , les projections de croissance ont été légèrement relevées à +1,6 % pour 2025. Les responsables de la Fed continuent d’envisager une baisse graduelle des taux, sans pour autant accélérer la cadence.
À New York, la clôture de la semaine dernière s’est effectuée sur une note positive. Le S&P 500 a établi un nouveau record en séance à 6 671 points, en hausse de 0,49 %, tandis que le Dow Jones s’est apprécié de 0,37 % à 46 315 points. Cette dynamique haussière n’a toutefois pas suffi à impulser une tendance claire sur les places européennes, où les opérateurs restent focalisés sur la politique monétaire et les publications à venir.
La meilleure performance du matin revient à Ipsen (+2,25 % à 117,60 €), portée par les premiers résultats prometteurs de l’IPN10200, son traitement en développement contre les rides glabellaires. Les données intermédiaires de l’essai de Phase II LANTIC mettent en avant une réponse cliniquement significative dès la semaine 4, avec une efficacité prolongée jusqu’à 36 semaines comparée au Dysport.
En revanche, HDF Energy recule de 0,40 %, pénalisé par un chiffre d’affaires semestriel modeste à 0,4 M€ et une perte nette de 6,6 M€. L’entreprise admet un décalage dans ses objectifs 2027, malgré une trésorerie encore solide à 29,2 M€.
Sanofi cède 0,20 % à 80,28 €, malgré un avis favorable du CHMP pour l’extension du Dupixent dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée. Cette recommandation repose sur plusieurs études de phase 3, ayant montré une réduction notable des symptômes à 24 semaines.
Sur le marché des changes, la parité euro/dollar s’établit à 1,1738 $, dans un mouvement de consolidation lié à l’anticipation des baisses de taux. Le baril de Brent se négocie autour de 67,06 $, tandis que l’once d’or évolue à 3 700 $, dans un contexte de volatilité accrue des taux réels.
Italie : PIB annuel final
Zone euro : Indice de confiance des consommateurs (16h00)
Les brokers restent globalement confiants sur certaines valeurs du CAC 40 :
Jefferies confirme sa recommandation à l’achat sur Saint-Gobain.
Goldman Sachs relève son objectif de cours sur EssilorLuxottica, de 277 € à 305 €.
AlphaValue Baader Europe ajuste son objectif sur Pernod Ricard à la baisse, passant de 113 € à 108 €, tout en conservant une stratégie d’accumulation.
Quelques mouvements notables sont à signaler :
Llama Group lance un emprunt obligataire plafonné à 2 M€.
Safran annonce un rachat d’actions en vue de leur annulation.
Entech mène 41 projets solaires au sol totalisant environ 159 MWc.
Crossject bénéficie d’un financement additionnel de la BARDA.
Société Foncière Lyonnaise finalise sa fusion avec Colonial.
Medincell publie de nouvelles données favorables sur ses candidats.
Genfit met un terme au programme VS-01 dans l’ACLF.
L’ensemble de ces éléments confirme une attitude prudente des marchés, en phase de consolidation après une série de hausses techniques. Le niveau des 7 800 points sur le CAC 40 fait office de seuil psychologique, dans un contexte où chaque signal de ralentissement économique ou tension monétaire peut rapidement reconfigurer les perspectives.
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