Le cours du pétrole chute ce mardi : le WTI perd 0,45 $ à l’ouverture européenne

En bref

• Le WTI perd 0,45 $ à l’ouverture européenne, à 61,83 $ le baril

• Le Brent recule à 65,62 $, poursuivant sa tendance baissière

• Les marchés restent fragiles, entre incertitudes économiques et absence de catalyseur clair

Retrait marqué du WTI à l’ouverture des marchés européens

Le cours du pétrole amorce la séance du mardi 23 septembre en nette contraction. Le WTI (West Texas Intermediate), référence américaine, glisse à 61,83 $ le baril, contre 62,28 $ en clôture lundi, illustrant un reflux de 0,72 % sur fond de faible appétit pour le risque.

Cette dynamique baissière s’inscrit dans une phase de consolidation amorcée la semaine précédente, à la suite d’un regain de prudence sur les marchés de l’énergie. En l’absence de données macroéconomiques de poids, les investisseurs s’interrogent sur la trajectoire à court terme du brut américain.

A lire aussi : Le cours du pétrole plonge dans un contexte géopolitique tendu : une décision inattendue pourrait bouleverser les marchés d’ici 48 heures.

Le Brent reflue également, à 65,62 $ le baril

Le Brent, indice de référence pour l’Europe, suit une trajectoire similaire. Coté à 65,62 $ en début de séance, il accuse un repli par rapport à la clôture de lundi (66,09 $), amplifiant le mouvement d’essoufflement observé ces derniers jours.

Les perspectives de demande restent floues, notamment en raison des signaux contradictoires venus de Chine et des États-Unis. L’absence d’ajustement coordonné de l’offre par l’OPEP+ pèse également sur le moral du marché, qui évolue sans direction claire.

Selon notre expert : Entre tensions diplomatiques et ralentissement mondial, le baril pourrait-il chuter sous les 60 $ ? Un scénario de crise énergétique se profile.

Une tendance sans conviction dans un marché attentiste

L’évolution actuelle du cours du pétrole traduit une volatilité contenue mais persistante. Aucun signal fort ne vient soutenir un rebond à court terme. La baisse enregistrée ce mardi n’est pas spectaculaire, mais confirme l’incapacité des cours à regagner les niveaux de soutien technique identifiés la semaine dernière.

Les opérateurs attendent désormais des indications plus tangibles, qu’il s’agisse de données économiques majeures ou de tensions géopolitiques susceptibles de perturber l’approvisionnement.