Le livret « Défense » lancé par l’État affiche un rendement visé de 5 %, mais exige un blocage de 5 ans. Placement d’avenir ou outil politique ?
Sommaire
En bref
L’État lance un nouveau livret à 500 euros pour financer l’industrie de la défense française.
Le rendement attendu pourrait atteindre 5 % sur cinq à dix ans, mais sans garantie.
Blocage du capital pendant 5 ans, sans possibilité de retrait.
Ce produit vise à mobiliser l’épargne privée pour combler le désengagement américain en matière de sécurité européenne.
Objectif affiché : récolter 450 millions d’euros, en soutien à l’ensemble de la filière, des géants aux PME.
Lancé ce mardi 14 octobre 2025, le livret « Défense » constitue la nouvelle initiative du gouvernement pour mobiliser l’épargne des Français au service du réarmement. Dans un contexte diplomatique marqué par le repli stratégique des États-Unis et la montée des tensions en Europe de l’Est, ce produit d’épargne vise à pallier la baisse continue des budgets militaires depuis les années 1990.
Avec un ticket d’entrée fixé à 500 euros, ce livret ambitionne de capter une partie des 225 milliards d’euros actuellement stockés sur des livrets réglementés comme le Livret A ou le LDDS. L’enjeu est stratégique : sécuriser un financement national pour un secteur sous pression, alors que la guerre en Ukraine entre dans une phase d’enlisement prolongé.
Contrairement aux livrets réglementés, le livret « Défense » ne bénéficie d’aucune garantie publique sur le capital.
Cette rémunération cible de 5%, reste à confirmer, le produit n’étant pas encore totalement structuré au moment de son lancement. Le principal inconvénient réside dans l’indisponibilité du capital pendant cinq ans, un verrou présenté comme nécessaire pour stabiliser les entreprises de la filière, des PME jusqu’aux grands groupes.
Le retrait américain, confirmé par les positions de Donald Trump sur l’OTAN, pousse la France à revoir sa doctrine stratégique. Le président Emmanuel Macron s’affiche plus que jamais comme le porte-étendard d’une défense européenne indépendante, et ce livret constitue un outil de financement à la fois budgétaire et symbolique.
L’ambition affichée : collecter 450 millions d’euros d’ici 2026 pour venir compléter les 5 milliards nécessaires au renforcement des capacités militaires. L’État vise un double effet : soutenir l’industrie de défense nationale et responsabiliser les citoyens en les intégrant au financement direct de cet effort.
Derrière les grands noms cotés en Bourse comme Thalès ou Dassault Aviation, c’est toute une chaîne industrielle qui pourrait bénéficier de ce soutien ciblé. L’initiative vise en effet à irriguer l’ensemble de l’écosystème, des groupes de défense à haute intensité technologique jusqu’aux PME et ETI spécialisées.
Cette logique d’épargne fléchée suit celle observée dans d'autres secteurs stratégiques comme la transition énergétique ou les infrastructures critiques. Elle marque également un tournant : l’utilisation assumée des ressources privées pour financer des missions régaliennes.
Ce nouveau livret agit à la fois comme un outil d’investissement et un signal politique fort. Il s’adresse à un public prêt à prendre un risque mesuré pour soutenir une cause d’intérêt national, dans un moment où les équilibres militaires européens sont redéfinis.
Mais il soulève aussi des interrogations sur l’avenir de l’épargne réglementée en France. L’accumulation de produits non garantis, promus par l’État lui-même, pourrait diluer la confiance dans les dispositifs historiques comme le Livret A ou le PEL.
Alors que l’État mobilise l’épargne des Français pour financer ses priorités stratégiques, de plus en plus d’investisseurs s’orientent vers des actifs débancarisés comme l’or ou l’argent physiques. Lingots, pièces d’investissement ou napoléons échappent aux circuits bancaires traditionnels, tout en offrant une protection tangible contre les risques géopolitiques, l’inflation monétaire ou les blocages institutionnels.
Ces dernières années, leur croissance en euros s’est nettement accélérée, portée par une demande mondiale en hausse et une défiance grandissante envers les actifs libellés en dette publique.
À l’heure où l’épargne devient un levier de guerre, l’or physique reste l’un des derniers remparts du patrimoine individuel.
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