Le Dow Jones flirte avec les sommets grâce à la baisse des taux de la Fed

En bref

• Le Dow Jones termine la semaine en hausse, porté par la décision de la Fed de réduire ses taux.

• L’indice américain gagne environ 1 % sur la semaine et 1,6 % sur le mois, marquant une série de records.

• Les valeurs technologiques dominent vendredi (+0,72 %), tandis que l’énergie recule (−1,45 %).

• La semaine prochaine sera dominée par les publications du PMI, du PIB US et de l’indice PCE.

Le Dow Jones flirte avec les sommets grâce à la baisse des taux de la Fed

Alors que septembre est historiquement considéré comme un mois défavorable pour les marchés actions, le Dow Jones Industrial Average s’inscrit en faux. Ce vendredi, l’indice a poursuivi son ascension pour atteindre 46 250 points, soutenu par la décision de la Réserve fédérale américaine d’abaisser son taux directeur. Ce mouvement, bien que modeste, alimente les anticipations d’un cycle de détente monétaire prolongée, déjà intégré par les investisseurs.

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Cinquième mois consécutif de hausse pour le Dow Jones

La dynamique actuelle s’inscrit dans une tendance haussière solide : l’indice enregistre un gain hebdomadaire d’environ +1 %, et dépasse les +1,6 % depuis le début du mois. Si cette cadence se maintient, le Dow pourrait terminer son cinquième mois consécutif dans le vert, un scénario rare en période de resserrement monétaire.

Cette progression s'explique en grande partie par le revirement de la politique monétaire américaine, amorcé cette semaine par une première baisse de 25 points de base. Un tournant majeur, qui pourrait selon les marchés, être suivi d’au moins deux autres baisses d’ici fin 2025.

Secteurs gagnants et perdants de la séance

Vendredi, la majorité des secteurs boursiers ont évolué dans le vert, avec une nette avance des valeurs technologiques, en hausse de +0,72 %. Les valeurs de consommation discrétionnaire ont également progressé d’environ +0,5 %.

En revanche, le compartiment énergie a subi des prises de bénéfices marquées, avec un repli journalier de −1,45 %, dans un contexte de volatilité persistante sur les marchés pétroliers.

Trois indicateurs macroéconomiques majeurs attendus

Les regards se tournent désormais vers la semaine prochaine, où plusieurs publications statistiques sont susceptibles de préciser les trajectoires de croissance et d’inflation :

PMI manufacturier S&P Global (mardi 23 septembre)

Indicateur avancé de l’activité industrielle, il permettra d’évaluer le moral des dirigeants du secteur manufacturier. Le dernier indice ressortait à 53, signalant une croissance modérée. Un repli sous les 50 points serait interprété comme un signe de ralentissement économique.

PIB des États-Unis (jeudi 25 septembre)

L’évolution du Produit Intérieur Brut permettra d’évaluer la résilience de l’économie américaine dans un contexte monétaire plus accommodant.

ndice PCE (vendredi 26 septembre)

Suivi de près par la Fed, cet indice mesure l’inflation sur la consommation des ménages. Une décélération des prix renforcerait les attentes de nouvelles baisses de taux avant la fin de l’année.

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Ce que les marchés anticipent désormais

L’élan du Dow Jones s’explique autant par les mesures prises que par les perspectives de poursuite du cycle accommodant. La conviction s’installe progressivement sur les marchés que la Fed pourrait procéder à au moins deux nouvelles baisses de taux en 2025, si l’inflation poursuit son reflux et que les indicateurs de croissance se stabilisent.

Dans ce climat, les actifs à risque reprennent de l'altitude, au détriment du dollar américain, dont la stabilité reste conditionnée aux publications macroéconomiques des semaines à venir.