La dissolution de l'Assemblée pourrait revenir dès le 8 juillet. Macron prendra-t-il ce risque ? Ce que dit la Constitution.
Sommaire
En bref
La dissolution de juin 2024 reste un tournant historique de la Vème République
Un nouvel acte pourrait s’ouvrir dès le 8 juillet 2025, soit un an après le second tour
La Constitution interdit une nouvelle dissolution dans l’année suivant des législatives
Le Rassemblement National domine les intentions de vote selon les derniers sondages
L’été n’est pas un terrain favorable pour une campagne : le timing pourrait tout changer
Le souvenir du choc politique du 9 juin 2024 reste vif. En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron avait pris de court l’ensemble des acteurs politiques. Le mouvement avait conduit à une série d'événements majeurs : la chute du gouvernement Barnier par la censure parlementaire, suivie de la nomination sous tension de François Bayrou à Matignon.
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Depuis cet épisode, la question d’un nouveau recours à l’article 12 plane sur la scène politique. Peut-il légalement appuyer à nouveau sur ce levier institutionnel dès le 9 juin 2025 ? La réponse se joue dans un subtil calcul calendaire.
La Constitution française, en son article 12, encadre strictement le pouvoir de dissolution. Une fois la dissolution prononcée, une nouvelle ne peut intervenir dans l’année qui suit les élections législatives consécutives à celle-ci.
Plus précisément, l’alinéa précise :
"Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l’année qui suit ces élections."
Ainsi, si Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée le 9 juin 2024, ce n’est pas cette date qui marque le point de départ du délai, mais le second tour du scrutin législatif ayant suivi. Or, celui-ci s’est tenu le 7 juillet 2024.
Conséquence immédiate : aucune nouvelle dissolution ne peut intervenir avant le 8 juillet 2025. À partir de cette date, le Président recouvre son pouvoir de dissoudre.
Même si le pouvoir présidentiel redeviendra effectif début juillet, sa mise en œuvre se heurte à un autre facteur déterminant : le calendrier estival.
Une éventuelle dissolution déclencherait automatiquement de nouvelles législatives, à organiser entre 20 et 40 jours après l’annonce, selon la Constitution.
En clair, cela signifierait une campagne à lancer en pleines vacances d’été, période historiquement peu propice à une forte mobilisation électorale. Cela poserait la question de la légitimité du scrutin, tout comme de sa lisibilité politique dans un contexte de moindre participation.
Derrière cette mécanique constitutionnelle, un enjeu fondamental se dessine : la recomposition des forces politiques.
D’après un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, en cas de législatives anticipées :
Le Rassemblement National recueillerait environ 33 % des intentions de vote
La coalition Nouveau Front Populaire arriverait à 21 %
Le bloc présidentiel (Renaissance, MoDem, Horizons) tomberait à 15,5 %
Les Républicains plafonneraient à 10 %
Les candidatures diverses de gauche s’établiraient autour de 6,5 %
Ce rapport de forces confirme une dynamique inquiétante pour l’exécutif. Un déclenchement trop hâtif du scrutin pourrait provoquer un basculement du pouvoir vers l’extrême droite, voire une cohabitation imprévisible.
Si Emmanuel Macron conserve la latitude d’agir dès le mois prochain, l’incertitude politique, les risques de recomposition brutale et le contexte estival pourraient le pousser à temporiser.
L’Élysée garde le silence, mais les signaux d’alerte se multiplient dans les cercles parlementaires et médiatiques. À moins d’un nouveau coup de théâtre, l’été 2025 s’annonce à haut risque pour l’équilibre démocratique français.
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