Smic 2026 : revalorisation limitée à 1,18 %, sans coup de pouce gouvernemental. Les syndicats dénoncent un gain jugé insuffisant.
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Sommaire
En bref
– Le salaire minimum augmente de 1,18 % au 1er janvier 2026, sans geste supplémentaire de l’État
– Le smic atteint 1 823,03 euros brut mensuels, soit 12,02 euros brut de l’heure
– Le gain net pour un temps plein reste limité à environ 17 euros par mois
– Les organisations syndicales dénoncent une réponse jugée insuffisante face aux tensions sur le pouvoir d’achat
À compter du 1er janvier 2026, le smic atteindra 1 823,03 euros brut par mois pour un salarié à temps plein, soit 12,02 euros brut de l’heure. Cette évolution correspond à une hausse de 1,18 %, limitée au mécanisme légal annuel. Le gouvernement a confirmé l’absence de tout relèvement supplémentaire, écartant explicitement l’option d’un geste discrétionnaire.
A lire aussi : Le cours de l’or s’approche de niveaux historiques alors que les tensions salariales et budgétaires fragilisent les monnaies.
Dans les faits, cette augmentation se traduit par un gain inférieur à 17 euros nets mensuels pour un salarié rémunéré au salaire minimum. Une progression jugée modeste au regard des contraintes budgétaires qui pèsent sur les ménages modestes, même dans un environnement de ralentissement de l’inflation.
La décision s’inscrit dans la continuité des recommandations formulées par le groupe d’experts chargé d’éclairer l’exécutif sur l’évolution du salaire minimum. Ce rapport, rendu public deux semaines auparavant, préconisait de s’en tenir strictement à la formule légale, sans ajustement politique.
Le calcul repose sur deux paramètres : l’évolution de l’inflation hors tabac observée pour les 20 % de ménages aux revenus les plus faibles, ainsi que la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base des ouvriers et employés. Aucun arbitrage supplémentaire n’a été retenu cette année.
La réaction des organisations syndicales ne s’est pas fait attendre. Pour la CFDT, le signal envoyé reste insuffisant face à la préoccupation centrale des salariés. Son secrétaire national, Fabien Guimbretière, regrette qu’une période de moindre inflation n’ait pas été mise à profit pour renforcer la progression des bas salaires.
La CGT adopte un ton nettement plus offensif. Le syndicat accuse le Premier ministre de maintenir les travailleurs dans une situation de précarité persistante et réaffirme sa revendication d’un salaire minimum porté à 2 000 euros brut mensuels, assorti d’une indexation générale des rémunérations sur l’évolution des prix.
Même constat du côté de la CFTC. Son représentant, Pierre Jardon, souligne la hausse continue du nombre de travailleurs pauvres et avance qu’une revalorisation de 5 % resterait économiquement soutenable, selon leurs propres travaux internes.
Le salaire minimum concerne une part significative des actifs. Selon les données du ministère du Travail, environ 2,2 millions de salariés du secteur privé percevaient le smic au 1er novembre 2024, soit près de 12,4 % des effectifs. Cette proportion nourrit régulièrement le débat sur le tassement des grilles salariales et la capacité du smic à protéger durablement le niveau de vie.
La revalorisation annoncée pour 2026, strictement encadrée par la règle légale, relance ainsi les interrogations sur l’efficacité du dispositif dans un contexte de coûts fixes élevés, notamment sur le logement et l’énergie.
Selon notre expert : Quand les revenus stagnent, l’or redevient un refuge stratégique face aux déséquilibres financiers mondiaux.
Face à ces tensions récurrentes sur les revenus et le pouvoir d’achat, certains ménages cherchent à réduire leur exposition aux fragilités monétaires. Les investissements alternatifs occupent une place croissante dans cette stratégie. Les lingots d’or et d’argent, ainsi que les pièces d’or, sont régulièrement utilisés comme réserves de valeur dans une logique de diversification patrimoniale.
Cette approche vise à limiter la dépendance au système bancaire traditionnel et à conserver une épargne tangible, moins sensible aux décisions budgétaires et aux ajustements monétaires successifs. Dans un environnement économique incertain, cette recherche de sécurisation continue de gagner du terrain.
Sources : France Info
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