L’euro numérique coûte 5,4 Md€ et profiterait surtout aux banques. Quel impact pour vos libertés et votre argent ?
Sommaire
En bref
5,4 milliards d’euros investis par la BCE pour développer l’euro numérique.
Rentabilité annoncée, mais au profit des établissements bancaires.
Risques accrus sur les libertés économiques individuelles.
L’euro numérique présenté comme outil de crise, mais financé par l’impôt public.
Une technologie encore floue aux effets concrets incertains pour les citoyens.
Lancé par la Banque centrale européenne en novembre 2023, l’euro numérique se positionne comme une réponse stratégique à l’évolution des usages monétaires et aux initiatives concurrentes venues de Chine ou des États-Unis. Sur le papier, ce projet entend assurer la souveraineté monétaire européenne à l’ère digitale. Mais dans les faits, son coût estimé à 5,4 milliards d’euros interroge sur sa finalité réelle.
Contrairement à une cryptomonnaie ou à un simple double numérique de l’euro actuel, ce nouveau dispositif de paiement s’inscrit dans une logique de centralisation monétaire. Sa conception par la BCE le distingue des solutions privées (Visa, Mastercard, stablecoins), tout en soulevant des inquiétudes croissantes.
A lire aussi : L’or physique redevient une valeur de référence alors que les monnaies numériques centralisées inquiètent les investisseurs.
Les communiqués officiels de la BCE évoquent un système « bénéfique pour les établissements bancaires ». Aucun gain concret n’est envisagé pour les citoyens. Ce déséquilibre structurel soulève une question essentielle : pourquoi mobiliser des ressources publiques pour un outil conçu avant tout pour les institutions financières ?
Alors que la BCE finance ce projet par des fonds publics, les retombées économiques apparaissent concentrées sur les acteurs bancaires, sans redistribution évidente à la population.
Face aux menaces de crises financières, d’effondrement de plateformes privées ou de cyberattaques systémiques, la BCE affirme vouloir fournir un cadre stable grâce à une monnaie numérique souveraine. Dans ce scénario, l’euro numérique fonctionnerait comme une solution de secours monétaire, garantissant l’accès aux paiements même en cas de perturbations graves.
Mais cet argument ne dissipe pas les réserves. De nombreux analystes évoquent une possible utilisation intrusive, permettant de tracer chaque transaction, voire de restreindre certains usages par des mécanismes de programmation monétaire.
La généralisation de l’argent digital transforme en profondeur la nature des flux financiers. Ce changement soulève des enjeux éthiques et politiques majeurs. Le risque d’un contrôle centralisé, non seulement des paiements mais aussi des comportements économiques individuels, est désormais au cœur des débats.
Alors que les espèces assurent un anonymat partiel, l’euro numérique pourrait, à terme, imposer une traçabilité totale. Ce basculement pourrait fragiliser les fondements de la liberté économique, pourtant au cœur du modèle européen.
Le projet prévoit une phase de déploiement progressif, incluant l’installation de distributeurs spécifiques et le développement d’un portefeuille numérique sécurisé, piloté par la BCE. Chaque citoyen pourrait y effectuer des paiements directs, des transferts instantanés ou gérer ses abonnements. Officiellement, l’euro numérique conserve la parité avec l’euro classique (1 pour 1).
Mais au-delà des aspects techniques, c’est la philosophie de la monnaie qui se trouve redéfinie. La capacité des individus à utiliser librement leur argent risque d’être encadrée par une infrastructure publique numérisée, conçue sans réelle consultation citoyenne.
Selon notre expert : Dans un monde où les banques centrales s'arrogent le contrôle absolu de la monnaie, l’or pourrait redevenir la seule vraie liberté financière.
Pour l’Union européenne, l’euro numérique représente un levier face aux monnaies concurrentes (dollar tokenisé, yuan numérique) et aux tentations de contournement du système bancaire. Sur le plan géopolitique, il s’agit d’une manœuvre défensive, visant à préserver l’indépendance monétaire du continent.
Mais cette orientation cache une réalité plus opaque : les citoyens financent un outil qu’ils ne maîtrisent pas, et dont l’utilité directe reste à démontrer. Le coût 5,4 Md€ est déjà engagé, mais les garanties démocratiques, elles, restent floues.
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