Barème gelé, niches supprimées, fiscalité des retraites durcie : la loi de finances 2026 bouleverse l’épargne et l’investissement.

Sommaire
En bref
Gel du barème de l'impôt et entrée de 200 000 nouveaux foyers fiscaux.
Suppression de 23 niches fiscales, dont celles liées à l’immobilier locatif.
Taxation des holdings patrimoniales à hauteur de 2 %.
Fiscalité plus lourde pour les retraités aisés, allègement pour les plus modestes.
Aucune relance pour l’immobilier, aides au logement gelées, niches réduites.
Présenté le 14 octobre 2025, le projet de loi de finances 2026 marque une inflexion nette dans la stratégie budgétaire de l’État. Après des années de soutien massif aux ménages et aux entreprises, l’heure est au redressement des comptes publics, avec pour objectif un déficit limité à 4,7 % du PIB. Le rééquilibrage repose sur un double levier : réduction des dépenses hors défense et transition énergétique et hausse ciblée des recettes fiscales. Les contribuables les plus fortunés et le secteur de l’investissement immobilier sont les premiers visés.
A lire aussi : Pendant que l’État traque l’épargne des Français, les banques centrales achètent massivement de l’or physique.
Le gouvernement a opté pour des mesures fiscales contraignantes afin de contenir les déséquilibres budgétaires.
Le gel du barème de l'impôt sur le revenu, déjà amorcé en 2025, est reconduit. Résultat immédiat : 200 000 foyers supplémentaires entreront dans le champ de l’imposition, générant 2,2 milliards d'euros de recettes additionnelles. Cette décision inclut également le gel de la CSG, amplifiant l’effet fiscal pour les revenus proches des seuils.
Un nouveau prélèvement de 2 % s’appliquera aux actifs financiers détenus via des holdings patrimoniales non économiques, visant clairement les montages d’optimisation fiscale. Cette taxation devrait rapporter 2,5 milliards d’euros selon Bercy.
Le projet reconduit également la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR), garantissant une imposition minimale de 20 % sur les plus hauts patrimoines fiscaux. Un signal fort envoyé à la frange la plus aisée de la population.
La suppression de 23 niches fiscales touchera directement certaines stratégies d’investissement, notamment dans l’immobilier locatif ou les produits d’épargne défiscalisée. Ces arbitrages modifient profondément l’équilibre des dispositifs de défiscalisation classiques et appellent une révision des stratégies patrimoniales, tant pour les particuliers que pour les professionnels du notariat.
La réforme fiscale n’épargne pas les revenus de retraite.
L’abattement fiscal sur les pensions sera désormais plafonné à 2 000 € pour une personne seule, ce qui avantage 1,6 million de foyers modestes. En revanche, les 20 % de retraités aux revenus les plus élevés verront leur charge fiscale augmenter, ce qui pourrait peser sur les stratégies de répartition des revenus passifs.
Pour atténuer l’effet du gel du barème sur les petits contribuables, la décote de l’impôt sur le revenu est rehaussée, mais sans revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales), ce qui neutralise partiellement l’effet redistributif de la mesure.
Selon notre expert : Face à la rigueur budgétaire, l’or redevient une protection patrimoniale incontournable pour les investisseurs avertis.
Le secteur immobilier ressort affaibli d’un budget considéré comme transitoire, sans impulsion de relance.
La fin de plusieurs niches fiscales prive les bailleurs de leviers pour améliorer la rentabilité des opérations locatives. Les investisseurs devront adapter leurs modèles économiques, à l’heure où les taux d’intérêt restent tendus.
L’aide à la rénovation énergétique se focalise désormais sur les passoires thermiques, tandis que la réforme des valeurs locatives, très attendue, est renvoyée à 2031, prolongeant l’incertitude sur la fiscalité locale à moyen terme.
Les aides au logement sont gelées, et les étudiants étrangers non boursiers désormais exclus du dispositif. Un signal clair envoyé aux propriétaires bailleurs, qui devront ajuster leurs prévisions de rentabilité.
Dans ce contexte budgétaire instable, la capacité à reconfigurer ses choix fiscaux et patrimoniaux devient déterminante. Les notaires joueront un rôle central pour accompagner la transition vers de nouveaux montages de transmission et d’investissement, alors que les anciens schémas de défiscalisation perdent en pertinence.
Dans un environnement fiscal de plus en plus contraint et une stratégie budgétaire fondée sur la captation de l’épargne domestique, nombreux sont les épargnants qui s’orientent vers des placements hors système bancaire. L’achat de lingots d’or, de pièces d’or d’investissement (type Napoléon 20F ou Souverain), ou encore de lingots d’argent, s’impose comme une solution tangible, liquide et non traçable pour préserver la valeur de son patrimoine.
Ces actifs physiques, conservables en coffre ou hors des circuits financiers traditionnels, offrent une protection directe contre l’inflation, les gels réglementaires (comme la loi Sapin 2) ou les éventuelles ponctions fiscales exceptionnelles. Dans une logique de diversification patrimoniale et de repli stratégique, l’or reste la seule forme d’épargne universellement reconnue, indépendante des politiques monétaires et budgétaires nationales.
Ce mouvement de débancarisation partielle séduit de plus en plus de Français, en quête d’autonomie patrimoniale, de stabilité et de souveraineté individuelle. À mesure que l’État renforce sa pression fiscale, l’actif refuge historique regagne toute sa pertinence.
Le projet de loi de finances 2026 engage une recomposition profonde du cadre fiscal, en mettant à contribution les foyers jusqu’ici préservés. Sans relance sur l'immobilier, avec une fiscalité alourdie pour les plus aisés, et des aides sociales figées, la stratégie budgétaire du gouvernement reflète une logique de rigueur assumée. Pour les particuliers comme pour les professionnels, l’optimisation fiscale redevient un enjeu de premier plan, dans un environnement où la stabilité n’est plus garantie.
Partager l'article :
Découvrir aussi

ACHAT D’OR EN LIGNE - AGENCE BDOR
L’Agence BDOR, experte en métaux précieux vous informe sur l’actualité de l’or, le cours de l’or, de l’argent ainsi que sur les pièces et lingots d’or d’investissement. Vous souhaitez acheter de l’or, rendez-vous dans notre rubrique d’achat d’or en ligne.
NOUS SOMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
À PROPOS
L’Agence BDOR est une agence privée et indépendante, experte en achat et vente d’or - Gold & Silver. Nous proposons le cours de l’or et le prix de l’or en direct, ainsi que la valeur des lingots d’or et des pièces d’or comme le Napoléon d’or (Louis d’Or), le 50 Pesos ou encore le Souverain. Nos experts en numismatique sont là pour vous aider à valoriser votre pièce d’or ou d’argent. Bénéficiez des meilleures offres de rachat d’or et d’argent pour vos bijoux ou vieil or afin d’obtenir la meilleure cotation de l’or et ceci au meilleur moment.
ACHAT VENTE OR
- Fiscalité Or
- Lutte contre le blanchiment d'argent et financement du terrorisme (LCB-FT)
- Fraude et sécurité bancaire
- Comment acheter de l'Or ?
- Pourquoi acheter de l'Or ?
- Reconnaître de l'Or
- Achat Or et Argent Strasbourg
- Achat Or et Argent Colmar
MON COMPTE
- Acheter or en ligne
- Guide d’achat d’or
- Livraison
- Conditions générales des ventes 
 
- Créer mon compte
INFORMATIONS
- Cours de l’Or
- Cours de l’Argent
- Avis Clients
- Espace Presse
- FAQ
 - Lexique Métaux Précieux
- Transmettre de l'Or
- BDOR France
- Guide Or
- Carrière
- Conditions générales d'utilisation
 - Mentions légales
 - Plan du site
AGENCE BDOR 67000 STRASBOURG 2 Rue du Travail (Place des Halles) - AGENCE BDOR 68000 COLMAR 24 Avenue de la République (en face du manège)