Le gouverneur de la Banque de France plaide pour une contribution fiscale ciblée des hauts patrimoines dès 2026.
Prenez en main votre patrimoine : que faire maintenant ?

Sommaire
En bref
Villeroy de Galhau propose une fiscalité transitoire ciblant les hauts patrimoines.
Objectif : ramener le déficit public sous les 3 % du PIB d’ici 2029.
Aucune hausse d’impôts pour les classes moyennes ni pour les PME.
La croissance 2025 est révisée à la hausse à 0,7 %, malgré les tensions budgétaires.
La Banque de France juge le budget Bayrou 2026 insuffisant pour redresser les comptes.
L’or s’impose discrètement comme rempart face à la nouvelle pression fiscale.
Face à une trajectoire budgétaire jugée intenable, le gouverneur de la Banque de France appelle à un rééquilibrage fiscal en ciblant les patrimoines les plus élevés. François Villeroy de Galhau alerte sur l’impasse financière que représenterait une absence de mesures correctrices sérieuses. L’enjeu : ramener le déficit public à 3 % du PIB à l’horizon 2029, alors que la France fait l’objet d’une surveillance renforcée après la dégradation de sa note par Fitch.
A lire aussi : Les grandes fortunes sont visées ? Nombre d’entre elles déplacent déjà leur patrimoine… en lingots d’or.
Selon lui, les efforts doivent être partagés équitablement : 75 % par la maîtrise des dépenses publiques, 25 % par des prélèvements exceptionnels sur les patrimoines les plus aisés. Cette proposition vise à protéger la stabilité sociale et à restaurer la crédibilité financière de l’État, sans recourir à des hausses d’impôts généralisées.
Dans son évaluation du Projet de loi de finances pour 2026, présenté par le gouvernement Bayrou, la Banque de France exprime des réserves claires. Le gouverneur n’appelle pas à un changement de cap radical, mais il estime que le plan actuel manque de leviers efficaces pour redresser la trajectoire budgétaire.
Il défend une ligne d’équilibre qui exclut toute surcharge fiscale sur les classes moyennes ou le tissu des PME. L’effort doit reposer sur des assises patrimoniales solides, capables d’absorber une contribution temporaire sans effet récessif.
Si Villeroy de Galhau se montre prudent sur les solutions proposées par l’économiste Gabriel Zucman, notamment l’idée d’une taxe globale sur la fortune, il ne ferme pas la porte à des dispositifs ciblés. Il évoque la possibilité d’un renforcement du contrôle fiscal, notamment sur les mécanismes d’optimisation des grandes fortunes, à condition que cela reste strictement encadré.
Le message est limpide : la justice fiscale devient une condition sine qua non pour faire accepter les efforts budgétaires, en particulier à la veille des prochaines réformes.
Malgré un climat d’incertitude budgétaire, la Banque de France révise légèrement à la hausse ses prévisions de croissance pour 2025, désormais fixées à 0,7 % (contre 0,6 % précédemment). Ce réajustement s’appuie sur des signaux encourageants au premier semestre, notamment sur la reconstitution des stocks dans plusieurs secteurs industriels.
Pour 2026 et 2027, la Banque reste prudente, tablant sur 0,9 % et 1,1 % de croissance. Ces projections reflètent une forme de résilience économique, à condition de maintenir un cadre budgétaire cohérent et lisible.
Selon notre expert : Ruée silencieuse vers l’or physique : ce que les banques centrales et les milliardaires ne diront jamais publiquement.
Dans un contexte de désaccords politiques croissants autour de la répartition des efforts, le gouverneur tente de tracer une voie médiane. Son approche refuse à la fois l’austérité frontale et les stimuli budgétaires hasardeux, tout en plaidant pour un ajustement équilibré des finances publiques.
Cette déclaration intervient alors que la coalition entre Sébastien Lecornu et le Parti socialiste relance les débats sur une fiscalité plus redistributive. La Banque de France se positionne en gardienne de la soutenabilité budgétaire, sans perdre de vue l’objectif de préserver la croissance et la cohésion sociale.
Les très hauts patrimoines, désormais explicitement mentionnés dans les débats budgétaires, anticipent des mesures restrictives. Dans ce contexte, l’or physique sous forme de lingots ou de pièces d’investissement redevient un outil de protection du capital. Cette dynamique est observée aussi bien chez les investisseurs institutionnels que chez les particuliers avisés, sensibles aux signaux émis par les autorités monétaires.
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