Le MoDem fait passer une réforme de l’IFI, mais la droite réduit la portée de la taxe sur les holdings dans le Budget 2026.
Prenez en main votre patrimoine : que faire maintenant ?

Sommaire
En bref
L’IFI est élargi à de nouveaux actifs : crypto, yachts, assurance-vie en euros, etc.
Une taxe sur les holdings a été votée, mais son champ a été fortement restreint par la droite.
Le MoDem joue sa carte politique, quitte à s’allier ponctuellement avec la gauche et le RN.
Le groupe LR se félicite d’avoir freiné une « folie fiscale », la gauche défend désormais sa taxe Zucman.
Dans ce climat fiscal mouvant, l’or physique hors système bancaire regagne en intérêt.
Alors que les arbitrages budgétaires se multiplient à l’Assemblée, les lignes de fracture s’accentuent entre les composantes de la majorité présidentielle et leurs partenaires. Le MoDem, par la voix de ses députés, a réussi à faire adopter une refonte majeure de l’impôt sur la fortune immobilière, désormais rebaptisé impôt sur la fortune improductive, visant une catégorie élargie de placements.
Mais si la cible des patrimoines élevés est dans le viseur, la droite parlementaire s’est interposée sur un autre front sensible : les holdings, limitant l’effet d’une nouvelle mesure de taxation pourtant votée.
La première grande mesure portée par les députés MoDem concerne donc l’élargissement de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) à des actifs jusqu’alors épargnés. Désormais, le texte prévoit d’y inclure :
les cryptomonnaies et métaux précieux,
les voitures de collection,
les yachts,
les contrats d’assurance-vie en euros,
et d’autres placements jugés « non productifs » économiquement.
Le député Jean-Paul Mattei, artisan de cette réforme, défend une vision plus ciblée de la fiscalité du capital, orientée vers l’incitation à l’investissement utile plutôt que la détention de valeur sans contrepartie pour l’économie réelle.
Autre point de tension dans les débats sur le budget 2026 : la taxation des holdings, ces structures souvent utilisées pour organiser, transmettre ou optimiser de vastes patrimoines.
Vendredi 31 octobre, l’Assemblée nationale a tout de même voté une première mesure de taxation de ces entités, à 224 voix contre 10. Mais la droite, via le groupe Les Républicains, est parvenue à réduire considérablement la portée du texte, jugé trop pénalisant.
Laurent Wauquiez, président du groupe LR, s’est félicité auprès de l’AFP d’avoir « arrêté la folie fiscale et la taxe mania » portée selon lui par le projet initial. Les groupes de gauche, quant à eux, ont choisi l’abstention, en attendant de défendre leur propre proposition : la taxe Zucman, visant une fiscalité mondiale sur les ultra-riches.
L’élargissement de l’IFI a été adopté avec le soutien ponctuel de la gauche et du Rassemblement national, formant une coalition hétéroclite autour du MoDem. Ce type de rapprochement illustre la fragilité de la majorité autour du gouvernement Lecornu et la difficulté à imposer une ligne fiscale claire face aux exigences politiques divergentes.
La mesure visant les holdings, en revanche, a révélé une capacité de blocage de la droite parlementaire, qui demeure un acteur clé de la navette budgétaire entre l’Assemblée et le Sénat.
Autre front ouvert par le MoDem : une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Là encore, l’objectif est d’orienter les ressources vers la redistribution, sans pour autant revenir à l’ISF. Cette mesure pourrait affecter dividendes, plus-values, revenus d’assurance-vie et intérêts mobiliers, dans un contexte déjà marqué par une fiscalité croissante sur le patrimoine financier.
Dans ce climat fiscal instable, l’attrait pour les valeurs refuges se renforce. Les particuliers fortunés, tout comme les investisseurs prudents, s’interrogent sur l’avenir des placements traditionnels face à l'alourdissement fiscal sur le capital. En ce sens, l’or physique, hors des circuits bancaires, conserve des avantages stratégiques non négligeables :
éxonération d’imposition sur la plus-value après 22 ans de détention,
forte liquidité,
couverture contre l’inflation,
et confidentialité des transactions.
Face à un budget 2026 sous tension, la diversification vers les métaux d’investissement comme l’or ou l’argent prend tout son sens.
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