La Cour des comptes révèle que les mesures contre l'inflation 2022-2023 ont alourdi le déficit de 47 milliards d'euros, critiquant les subventions énergétiques.
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Sommaire
En bref
• La Cour des comptes établit un lien direct entre la politique budgétaire anti-inflation et la détérioration des finances publiques françaises
• Le déficit public s'est dégradé de 47 milliards d'euros en 2023, atteignant 5,4% du PIB
• Les subventions énergétiques massives aux ménages et entreprises sont pointées du doigt, qualifiées de contraires au consensus économique
• Entre 2022 et 2023, 81 milliards d'euros ont été déployés pour contrer la hausse des prix
La juridiction financière française livre une analyse sans concession de la gestion du choc inflationniste. Dans un rapport publié le 1er décembre, l'institution rue Cambon démontre que la stratégie gouvernementale face à la flambée des prix a produit l'effet inverse de celui habituellement constaté lors des poussées inflationnistes.
L'inflation française a franchi le seuil des 5% en glissement annuel pendant dix-huit mois consécutifs, de mars 2022 à septembre 2023. Cette période marque une rupture historique depuis l'adoption de la monnaie unique en 2002. Contrairement aux épisodes précédents où la hausse des prix générait mécaniquement des recettes fiscales supplémentaires et améliorait les comptes publics, cette séquence a vu le déficit public français se creuser considérablement.
A lire aussi : Les tensions budgétaires françaises poussent les investisseurs vers une valeur refuge qui s'envole discrètement depuis trois mois.
Les chiffres retracent une évolution heurtée des finances publiques. Le déficit atteignait 6,6% du produit intérieur brut en 2021, avant une amélioration trompeuse à 4,7% en 2022, puis un nouveau dérapage à 5,4% en 2023. Cette dégradation de 47 milliards d'euros en 2023 apparaît d'autant plus significative qu'elle intervient dans un contexte normalement favorable aux finances de l'État.
La juridiction financière a élaboré un scénario contrefactuel pour mesurer l'impact réel des décisions gouvernementales. En comparant la situation observée avec une hypothèse où croissance et inflation auraient suivi les tendances de la période 2013-2021, les magistrats financiers établissent que la quasi-totalité de la dégradation provient des dispositifs de soutien déployés.
Les mesures anti-inflation représentent un montant colossal : 38 milliards d'euros en 2022, puis 43 milliards en 2023. La Cour des comptes concentre ses critiques sur les subventions énergétiques, distribuées massivement tant aux ménages qu'aux entreprises. Ces dispositifs se situent, selon l'institution, "à l'opposé du consensus économique" en matière de politique budgétaire.
La prolongation de certains mécanismes exceptionnels au-delà de la période de crise a amplifié l'impact négatif sur les comptes publics. Le rapport souligne que ces aides ont continué à peser sur le déficit public en 2024, alors même que la pression inflationniste se relâchait progressivement.
Selon notre expert : Pendant que la France accumule 47 milliards de déficit supplémentaire, un actif atteint des sommets historiques sans faire de bruit.
Les termes employés par la Cour des comptes révèlent la sévérité du jugement porté sur la stratégie gouvernementale. L'institution qualifie la réponse budgétaire de "expansionniste, précoce et massive". Cette triple caractérisation suggère que les autorités françaises ont privilégié un interventionnisme d'ampleur, déployé rapidement et sans ciblage suffisamment précis.
La juridiction financière relativise toutefois cette appréciation en constatant que l'approche française s'inscrivait dans un mouvement européen plus large. Plusieurs pays de la zone euro ont adopté des stratégies similaires face au choc énergétique, même si l'ampleur et la durée des dispositifs français semblent avoir dépassé celles de nombreux voisins.
L'analyse de la Cour des comptes soulève une question centrale pour la politique budgétaire française : comment concilier protection du pouvoir d'achat et soutenabilité des finances publiques lors de chocs économiques majeurs ? La réponse à cette interrogation conditionnera la capacité du pays à réduire son endettement dans les années à venir.
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