Noël 2025 : quel est le montant moyen offert par les grands-parents à leur famille ?

En bref

• 66 % des retraités soutiennent financièrement leurs enfants, 41 % leurs petits-enfants

• Aide mensuelle moyenne : 158 € (en baisse)

• Montant annuel ponctuel moyen : 1 307 €, contre 1 718 € en 2022

• Baisse des donations (21 %) et des versements sur livret (8 %)

• Les cadeaux et espèces deviennent les formes privilégiées de transfert

• Ceux ayant anticipé leur retraite soutiennent davantage leurs proches

• Une planification patrimoniale reste essentielle pour optimiser la fiscalité

Le budget de Noël des retraités en berne : une générosité touchée par l’inflation

À l’approche des fêtes, la question du montant des dons effectués par les retraités à leurs proches revient dans de nombreux foyers. Une récente étude OpinionWay, menée auprès de plus de 1 000 personnes âgées de 55 à 75 ans à la retraite, met en lumière des chiffres révélateurs sur l’évolution de la solidarité intergénérationnelle en France.

En 2023, 66 % des retraités interrogés déclaraient soutenir financièrement leurs enfants, tandis que 41 % apportaient un appui à leurs petits-enfants. Cette générosité varie nettement selon le niveau de préparation à la retraite : 76 % des seniors ayant anticipé leur situation financière continuent à aider leurs descendants, contre seulement 60 % chez ceux n’ayant pas planifié cette étape de vie.

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Une générosité en mutation : les formes d’aide évoluent

Les pratiques de transmission évoluent également. Les cadeaux (54 %) et l'argent liquide (53 %) dominent désormais, là où les donations directes ne représentent plus que 21 %, contre 26 % en 2022. Les versements sur comptes d’épargne chutent à 8 %, un recul marqué par une désaffection pour les solutions classiques, souvent jugées peu lisibles fiscalement ou moins rentables à long terme.

L’aide aux loisirs et aux activités, autrefois courante, est elle aussi en déclin. Elle ne concerne plus que 14 % des retraités, contre 19 % l’année précédente. Ce repli traduit un recentrage sur les dépenses perçues comme essentielles, dans un contexte économique toujours sous tension.

Des montants en recul sous l’effet de la hausse des prix

La pression inflationniste ne laisse pas indemne la solidarité familiale. Le montant moyen des aides régulières est passé de 182 € en 2022 à 158 € par mois en 2023, selon les données de l’étude réalisée pour la Carac.

Les aides ponctuelles suivent la même tendance : 1 307 € en moyenne ont été versés par les retraités à leurs enfants ou petits-enfants en 2023, contre 1 718 € l’année précédente, soit une baisse d’environ 400 € par an. Un recul significatif qui impacte notamment les jeunes adultes, souvent dépendants de ces coups de pouce pour faire face aux dépenses liées au logement, aux études ou à l’installation de leur vie professionnelle.

Une transmission à repenser dans un cadre fiscal avantageux

Dans ce contexte, seulement 21 % des aides prennent la forme de donations formalisées, alors qu’il existe de nombreux dispositifs permettant d’optimiser la transmission du patrimoine familial. Les abattements fiscaux, renouvelables tous les 15 ans, permettent de transmettre jusqu’à 100 000 € par enfant sans taxation, ou 31 865 € par petit-enfant.

Anticiper, c’est donc protéger l’avenir de ses proches tout en préservant son propre équilibre financier, en particulier lorsqu’il s’agit de limiter les frais de succession. Et avec les nouvelles formalités imposées récemment sur les dons manuels, ne rien déclarer peut exposer à de lourdes régularisations.

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Sécuriser son épargne : des alternatives concrètes et durables

Dans un contexte où les aides familiales s’amenuisent et la fiscalité évolue rapidement, les solutions d’investissement patrimonial prennent tout leur sens. Les lingots d’or et d’argent, les pièces d’investissement comme le Napoléon ou la Maple Leaf, sont plébiscités par une part croissante de retraités et d’épargnants soucieux de protéger leur capital hors des circuits bancaires traditionnels.