La taxe foncière devrait encore grimper en 2026, entre inflation, taux locaux en hausse et projets de réforme.

Sommaire
En bref
Une hausse de la taxe foncière de +0,9 % est déjà actée pour 2026 via la revalorisation liée à l’inflation.
Certains taux communaux pourraient également augmenter à nouveau.
Un amendement propose une taxe foncière progressive, modulée selon les revenus.
Une extension nationale de la surtaxe sur les résidences secondaires est aussi sur la table.
Les propriétaires français espéraient une pause après les hausses successives des années 2023 et 2024. Mais la perspective d’un gel des augmentations s’éloigne encore. En 2026, la taxe foncière poursuivra son ascension, même si elle s’annonce plus mesurée. L’ajustement automatique, adossé à l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), devrait entraîner une revalorisation de +0,9 %, selon les dernières données de l’Insee d’octobre 2025.
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Même modérée, cette hausse se cumule avec les décisions locales, notamment les variations de taux d’imposition votées par les conseils municipaux. En 2025, 12,5 % des communes avaient déjà opté pour une hausse de leurs taux. La tendance pourrait se maintenir en 2026, chaque municipalité ayant jusqu’au 15 avril pour décider de ses ajustements fiscaux.
Le principe même du calcul de la taxe foncière explique cette inflation continue. Basée sur la valeur locative cadastrale du bien, elle évolue de manière mécanique avec l’inflation. Même en période de modération des prix, la base taxable progresse, entraînant avec elle les montants à régler.
Certaines grandes villes, en difficulté budgétaire, n’hésitent pas à majorer leur taux pour compenser la fin de la taxe d’habitation et maintenir un certain niveau de services. Le résultat : une pression constante sur les propriétaires, en particulier ceux ayant contracté un emprunt.
L’injustice perçue de cette fiscalité a relancé les débats parlementaires. Fin octobre, plusieurs députés du groupe La France Insoumise ont déposé un amendement visant à introduire plus de progressivité dans le calcul de la taxe foncière. L’objectif : tenir compte des revenus des propriétaires et non plus uniquement de la valeur cadastrale du bien.
Le texte suggère un barème différencié :
Taxation renforcée au-delà de 800 000 € de patrimoine net.
Réduction progressive pour les foyers modestes, notamment ceux qui remboursent encore leur crédit immobilier.
Selon les auteurs de l’amendement, cette fiscalité « pèse jusqu’à 10 % du patrimoine des ménages modestes emprunteurs, contre moins de 0,01 % pour certains grands propriétaires ».
Autre piste évoquée : l’extension de la surtaxe sur les résidences secondaires. Actuellement limitée aux zones tendues ou touristiques, cette majoration pourrait être appliquée sur l’ensemble du territoire. Une manière de rééquilibrer la pression fiscale entre propriétaires et résidents permanents, mais aussi un levier budgétaire pour les communes, dont les finances sont étroitement liées à ces recettes.
L'application généralisée de cette mesure soulèverait toutefois des questions techniques, notamment sur les critères d’éligibilité et les disparités territoriales.
Entre revalorisation automatique, incertitudes sur les taux locaux et débats parlementaires, l’année 2026 s’annonce tendue pour les ménages propriétaires. Si certains projets visent à introduire plus d’équité, d’autres risquent de complexifier encore davantage la fiscalité locale, au détriment de sa lisibilité.
Selon notre expert : Chocs fiscaux, monnaies sous pression, marchés en alerte… et si l’or était votre seul refuge en 2026 ?
Face à l’érosion continue du pouvoir d’achat, à la fiscalité de plus en plus lourde et à la volatilité des actifs classiques, les placements alternatifs prennent une nouvelle dimension. L’or, en particulier, attire à nouveau les capitaux. Sa valorisation record s’accompagne d’une stabilité structurelle qui tranche avec les turbulences fiscales et monétaires actuelles. À l’heure où la fiscalité foncière s’intensifie, la détention d’or physique redevient un outil de diversification stratégique, hors du système bancaire traditionnel et hors de portée des hausses fiscales récurrentes.
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