La France fait face à un manque de TVA évalué à 5 milliards d’euros et vise les plateformes Shein et Temu avec une taxe dissuasive pour rééquilibrer la fiscalité.
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Sommaire
En bref
Objet rare : un dollar chinois de 1897 en argent vendu 400 000 € à Paris.
Origine : pièce issue de la collection Affra, retrouvée dans un grenier à Bordeaux.
Estimation pulvérisée : la pièce était estimée à 40 000 €, soit dix fois moins.
Contexte : compétition internationale pour cette monnaie historique.
Autres ventes : monnaies russes, italiennes, médiévales jusqu’à 14 000 €.
Les services de l’État constatent un décalage persistant entre la dynamique économique et les recettes de TVA réellement encaissées. Pour l’année 2025, le manque estimé atteint entre 4 et 5 milliards d’euros, soit près de 2 % des recettes globales collectées. Une partie de cette manne est habituellement destinée à l’État, l’autre aux collectivités et à la sécurité sociale, ce qui augmente mécaniquement la sensibilité politique du sujet.
A lire aussi : L’or menace de casser toutes les certitudes financières alors que les banques centrales multiplient les signaux d’alerte silencieux.
Roland Lescure, invité sur BFMTV-RMC, confirme ce niveau de perte tout en soulignant que d’autres postes fiscaux compensent partiellement. Les rentrées d’impôt sur les sociétés ressortent un peu meilleures que prévu, permettant de maintenir l’objectif gouvernemental d’un déficit avoisinant 5,4 %. Le message consiste donc à reconnaître la faille tout en évitant d’alimenter un climat d’alarme budgétaire.
Les autorités financières s’interrogent depuis plusieurs années sur la raison pour laquelle les recettes de TVA évoluent moins vite que la croissance nominale. Les pratiques de consommation se transforment, les arbitrages glissent vers des segments à taux réduits, et surtout, une part croissante d’achats migre vers des plateformes asiatiques spécialisées dans les articles très bon marché.
Roland Lescure identifie clairement ce levier. Les micro-commandes livrées quotidiennement par Shein, Temu et d’autres acteurs similaires bouleversent les circuits fiscaux traditionnels. Les colis à faible valeur cumulée passent sous les radars, créant une distorsion entre ce commerce ultra-rapide et le commerce local soumis pleinement à la fiscalité en vigueur. Le ministre insiste sur la nécessité d’une équité fiscale entre ce qui arrive d’Asie et ce qui s’achète dans les réseaux physiques nationaux.
La stratégie gouvernementale se résume à rendre ces achats moins attractifs en ajoutant une taxe fixe par catégorie d’article. L’idée repose sur un supplément de 2 euros par catégorie, portant un panier type à un coût final plus élevé pour le consommateur. Le Sénat a déjà voté une taxe de 5 euros, dont la validation dépend du futur vote budgétaire.
Les acteurs concernés n’attendent pas la décision finale. Shein a annoncé un immense entrepôt en Pologne pour réceptionner les marchandises chinoises et redistribuer en Europe. Une entrée via un État membre pourrait théoriquement contourner un dispositif strictement français, ce qui complique la portée nationale de la mesure. Roland Lescure relativise, rappelant l’ampleur logistique : des milliards de colis quotidiennement, dont une grande part évaluée à quelques euros seulement, rendent difficile une centralisation totale par un seul hub.
Selon notre expert : Les marchés tremblent, les monnaies vacillent et le métal roi pourrait devenir la dernière planche de salut des patrimoines.
Au-delà des mesures françaises, une harmonisation s’annonce. Une taxe européenne de 3 euros par catégorie d’article doit entrer en vigueur le 1er juillet 2026. L’objectif s’aligne sur celui affiché par Paris : limiter les failles fiscales liées aux plateformes à bas coût et protéger les circuits commerciaux respectant pleinement la TVA.
Les prochains mois diront si la France réussit à transformer une mesure symboliquement forte en outil réellement efficace face à des géants capables d’adapter rapidement leurs schémas logistiques.
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