Le Parlement s’active sur le budget 2026, entre tensions politiques et échéances constitutionnelles imminentes.
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Sommaire
En bref
L’examen du budget 2026 est en cours à l’Assemblée et au Sénat, sous pression du calendrier constitutionnel.
Le PLFSS (Sécurité sociale) doit être adopté d’ici le 12 décembre, le PLF (État) avant le 23 décembre.
Plusieurs mesures fiscales ont été votées ou rejetées, dont une taxe sur les multinationales ou encore une hausse de la CSG sur les revenus du capital.
En cas d’échec parlementaire, le gouvernement pourrait recourir à des ordonnances.
Une commission mixte paritaire doit encore tenter de rapprocher les positions entre les deux chambres.
Chaque automne, le Parlement est confronté à un exercice complexe : adopter, dans les délais imposés, les textes financiers structurant l’année suivante. Le budget 2026, à travers le projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), fait l’objet de débats intenses à l’Assemblée nationale et au Sénat. L’équilibre est délicat : entre affrontements politiques, amendements stratégiques et délais serrés, l’ensemble du processus reste suspendu à plusieurs votes clés.
Le gouvernement de Sébastien Lecornu a déposé ces textes mi-octobre, dans un contexte de tensions croissantes autour des dépenses publiques. La Constitution impose un cadre strict : adoption du PLFSS avant le 12 décembre, et du PLF au plus tard le 23 décembre.
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Contrairement à la fin 2024, où Michel Barnier avait déclenché une crise gouvernementale en recourant au 49.3, Sébastien Lecornu a affirmé vouloir éviter ce mécanisme. Cette disposition permet de faire adopter un texte sans vote, sauf si une motion de censure l’emporte. Pour l’instant, le Premier ministre s’en tient à un chemin parlementaire plus classique, bien que semé d’embûches.
Le calendrier s’est accéléré dès le 24 octobre avec l’examen de la partie « recettes » du PLF à l’Assemblée. Si certains dispositifs ont été votés comme une fiscalité sur les actifs improductifs ou les bénéfices des multinationales d’autres ont été rejetés, notamment la taxe Zucman ou la désindexation du barème de l’impôt sur le revenu.
Du 4 au 12 novembre, c’est le PLFSS qui a pris le relais dans l’hémicycle. La majorité a fait passer des mesures controversées : hausse de la CSG sur les revenus du capital, taxation de l’hexane, et fiscalité sur les boissons alcoolisées énergisantes. Sur les dépenses, l’examen a été interrompu sans vote global, mais un article-clé a été adopté : la suspension de la réforme des retraites pour certains assurés nés en 1965.
Dans la nuit du 21 au 22 novembre, la majorité a subi un revers : la partie « recettes » du PLF a été rejetée. Conformément à la Constitution, le texte est alors envoyé au Sénat dans sa version initiale. Ce transfert ne signe pas l’abandon du projet, mais ouvre une nouvelle phase, avec la possibilité de divergences plus marquées entre les deux chambres.
Le Sénat a débuté l’examen du PLFSS dès le 19 novembre. La version modifiée par les députés, incluant la suspension de la réforme des retraites, sert de base de travail. L’objectif reste inchangé : obtenir un vote avant le 25 novembre. En cas de désaccord, une commission mixte paritaire sera convoquée.
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Les prochaines semaines seront décisives. Le PLFSS doit être adopté par le Parlement au plus tard le 12 décembre. Au-delà de ce délai, le gouvernement pourrait opter pour une adoption par ordonnance, lui permettant de choisir les mesures qu’il souhaite conserver.
Le PLF suit une trajectoire similaire, avec un examen au Sénat prévu jusqu’au 12 décembre. Une commission mixte paritaire interviendra ensuite à partir du 13 décembre pour tenter un compromis. Si aucune majorité ne se dégage, le gouvernement pourrait une nouvelle fois s’appuyer sur des ordonnances pour éviter le blocage institutionnel.
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