Le budget de la Sécurité sociale 2026 est adopté. Retraite, déficit, CSG, mutuelles : ce que le texte change avant son passage constitutionnel.
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Sommaire
En bref
– Adoption définitive du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 après deux mois de débats sous tension
– Vote serré à l’Assemblée nationale : 247 voix pour, 232 contre
– Déficit de la Sécurité sociale ramené à 24 milliards d’euros, puis 19,6 milliards après transferts
– Mise en pause du calendrier de la réforme des retraites jusqu’en 2028
– Gel de l’âge légal à 62 ans et 9 mois et blocage à 170 trimestres pour le taux plein
– Dernière étape : contrôle du Conseil constitutionnel avant publication au Journal officiel
Après un parcours parlementaire heurté, le budget de la Sécurité sociale 2026 a été adopté définitivement par l’Assemblée nationale le mardi 16 décembre. Le scrutin, extrêmement serré, marque l’aboutissement de deux mois d’échanges intenses entre députés et sénateurs, rythmés par des réécritures successives du texte initial.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 a recueilli 247 voix favorables, contre 232 oppositions. Cette courte majorité traduit l’ampleur des désaccords ayant traversé l’hémicycle depuis le dépôt du texte, le 14 octobre dernier.
Le rapporteur général, Thibault Bazin, député LR de Meurthe-et-Moselle, a insisté sur les ajustements opérés au fil des débats, estimant que la version finale corrigeait plusieurs points jugés sensibles lors de la présentation initiale. Même constat du côté de Paul-André Colombani, député Liot de Corse-du-Sud, qui a salué un travail parlementaire ayant modifié en profondeur l’architecture du projet.
Le calendrier législatif du PLFSS 2026 a été marqué par une succession de lectures et de rejets. Après une adoption en deuxième lecture à l’Assemblée le 9 décembre, le Sénat avait opposé une motion de rejet préalable, renvoyant le texte dans sa version finale aux députés.
Cette mécanique a prolongé l’examen d’un budget déjà fragilisé par l’intégration, en cours de route, d’une suspension du calendrier de la réforme des retraites, ajoutée par lettre rectificative du gouvernement.
Sur le plan financier, le texte adopté ramène le déficit de la Sécurité sociale à 24 milliards d’euros. Après prise en compte des transferts de l’État, le solde se situerait autour de 19,6 milliards.
Lors de la présentation initiale, l’exécutif visait un déficit limité à 17,5 milliards d’euros. Les concessions faites au Parlement, notamment sur les paramètres sociaux sensibles, expliquent l’écart final.
Avant toute entrée en vigueur, le PLFSS 2026 doit encore être examiné par le Conseil constitutionnel. Les Sages disposent d’un délai d’environ huit jours pour se prononcer. Certaines dispositions pourraient être censurées si elles sortent du champ financier strict ou si leur conformité juridique est contestée.
La promulgation au Journal officiel interviendra uniquement après cette validation.
L’un des volets les plus scrutés concerne la réforme des retraites. Entrée en application progressive depuis septembre 2023, elle devait conduire à un âge légal de départ fixé à 64 ans et à une durée d’assurance portée à 172 trimestres.
Le texte adopté acte une suspension du calendrier jusqu’au 1er janvier 2028. Durant cette période, l’âge légal reste gelé à 62 ans et 9 mois, tandis que le seuil du taux plein demeure fixé à 170 trimestres.
Les règles de calcul de la pension restent dépendantes de l’année de naissance. Pour les départs avant 67 ans, l’accès au taux plein nécessite toujours une durée d’assurance suffisante. En cas de trimestres manquants, une décote continue de s’appliquer sur le montant de la pension.
À l’inverse, un départ à 67 ans garantit le taux plein, indépendamment du nombre de trimestres validés.
Les carrières mixtes, mêlant salariat, indépendance ou fonction publique, conservent un principe de totalisation des droits tous régimes confondus.
| Année de naissance | Âge légal de départ | Nombre de trimestres requis pour le taux plein |
|---|---|---|
| Entre le 1er janvier 1958 et le 31 décembre 1960 | 62 ans | 167 trimestres (41 ans et 9 mois) |
| Entre le 1er janvier 1961 et le 31 août 1961 | 62 ans | 168 trimestres (42 ans) |
| Entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1961 | 62 ans et 3 mois | 169 trimestres (42 ans et 3 mois) |
| 1962 | 62 ans et 6 mois | 169 trimestres (42 ans et 3 mois) |
| 1963 | 62 ans et 9 mois | 170 trimestres (42 ans et 6 mois) |
| 1964 | 63 ans | 171 trimestres (42 ans et 9 mois) |
| 1965 | 63 ans et 3 mois | 172 trimestres (43 ans) |
| 1966 | 63 ans et 6 mois | 172 trimestres (43 ans) |
| 1967 | 63 ans et 9 mois | 172 trimestres (43 ans) |
| À partir du 1er janvier 1968 | 64 ans | 172 trimestres (43 ans) |
Le relevé de carrière accessible via le compte retraite reste l’outil central pour vérifier les droits acquis. Les assurés peuvent y signaler des anomalies à partir de 55 ans et suivre l’avancement des corrections demandées.
Un nouveau simulateur de départ à la retraite, annoncé par l’Assurance retraite, devrait être déployé d’ici la fin mars. Il visera à préciser l’âge de départ possible et le nombre exact de trimestres requis pour éviter toute décote.
Selon notre expert : La finance mondiale encaisse chaque arbitrage politique pendant que l’or s’impose comme baromètre silencieux des tensions économiques.
Au-delà des retraites, le budget 2026 recompose plusieurs équilibres liés à la CSG, aux complémentaires santé et à la gestion des arrêts de travail. Ces ajustements s’inscrivent dans une trajectoire de maîtrise des dépenses sociales, sans pour autant effacer les tensions structurelles du système.
Dans un environnement budgétaire sous contrainte et face aux incertitudes fiscales récurrentes, certains épargnants s’orientent vers des solutions alternatives. L’acquisition de lingots d’or et d’argent ou de pièces d’or physiques s’inscrit dans une logique de diversification patrimoniale, souvent associée à une volonté de débancarisation partielle et de préservation de valeur sur le long terme. Ces actifs tangibles restent perçus comme des outils de sécurisation face aux ajustements budgétaires et aux évolutions du cadre social.
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