Le débat sur la taxe Zucman fracture l’Assemblée. Impôts, déficit, surtaxes : vers un budget 2026 hors de contrôle.

Sommaire
En bref
• Le vote du budget 2026 reste incertain à l’Assemblée, où plus de 3 700 amendements doivent encore être examinés.
• Le déficit public pourrait dépasser 5 % du PIB, malgré l’objectif initial de 4,7 %.
• Le débat sur la taxe Zucman cristallise les tensions entre gauche, droite, macronistes et RN.
• Les surtaxes sur les grands groupes et l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu ravivent les fractures idéologiques.
• Bercy redoute une destruction méthodique de son plan de redressement des comptes publics.
Le projet de Budget 2026 a démarré son parcours parlementaire dans une ambiance d’improvisation et de tension. La première partie du texte, dédiée aux recettes fiscales, a été rejetée dès son passage en commission le 23 octobre. L’expression « budget Frankenstein », utilisée par Éric Coquerel (LFI), résume le sentiment général d’un texte remanié de toutes parts. À coups d’amendements contradictoires, la majorité a perdu la main, entre hausses d’impôts proposées par la gauche et baisses validées par la droite.
Face à ce chaos fiscal, la question centrale demeure : l’Assemblée est-elle en mesure de valider un budget lisible, cohérent et soutenable ?
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Les débats en séance publique ont repris sur la base du texte initial proposé par le gouvernement, dans une course contre la montre. Le vote sur l’ensemble du projet est attendu pour le 4 novembre, mais il faudra d’abord trancher sur plus de 3 700 amendements. Le second volet, consacré aux dépenses de l’État, viendra ensuite, dans un calendrier législatif déjà saturé.
Dans ce contexte tendu, les équilibres politiques deviennent décisifs. Le Parti socialiste, qui détient une position de blocage stratégique, entend peser de tout son poids sur le volet fiscal du texte.
Après avoir obtenu le durcissement de la surtaxe exceptionnelle sur les grands groupes, les socialistes orientent désormais le débat vers une taxation renforcée du patrimoine. Leur proposition initiale : la taxe Zucman, qui viserait les foyers détenant plus de 100 millions d’euros d’actifs à un taux de 2 %. Une ligne rouge pour l’exécutif, mais aussi pour la droite, qui refuse catégoriquement de taxer les titres d’entreprises.
Le Rassemblement national, auparavant abstentionniste, s’oppose désormais frontalement à la mesure, soucieux de préserver ses relations avec l’électorat entrepreneurial.
Face à ce blocage, les socialistes ont déposé une version allégée mais plus large :
seuil abaissé à 10 millions d’euros,
taux relevé à 3 %,
exonération pour les entreprises familiales ou innovantes.
Ce compromis est censé élargir la base tout en épargnant certaines catégories d’actifs stratégiques. L’examen de cette disposition pourrait intervenir d’ici la fin de semaine, selon l’avancée des discussions.
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Au fil des jours, le ministère de l’Économie voit ses équilibres fragilisés. Plusieurs amendements adoptés contre son avis viennent alourdir la facture budgétaire :
défiscalisation totale des heures supplémentaires,
indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation, estimée à 3 milliards d’euros de coût.
Dans le même temps, les premières discussions sur le budget de la Sécurité sociale révèlent des lignes de fracture persistantes. Certaines mesures d’économie comme la hausse des franchises médicales ou le gel des prestations sociales se heurtent à une opposition transversale, de la gauche comme de la droite.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu avait affiché un objectif clair : ramener le déficit public de 5,4 % à 4,7 % du PIB en 2026. Mais face aux concessions multiples et aux amendements votés à la chaîne, cette cible semble de plus en plus théorique. Lecornu a finalement concédé une seule ligne rouge : ne pas franchir le seuil symbolique des 5 %.
À mesure que les discussions avancent, cet objectif apparaît de moins en moins tenable. Le risque de rejet du texte en séance demeure, tout comme celui d’une motion de censure qui forcerait une dissolution surprise à la mi-novembre.
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