Sébastien Lecornu dévoile une stratégie budgétaire sans hausse d’impôt, avec 6 milliards d’économies ciblées dès 2026.
Sommaire
En bref
Suppression de la taxe Zucman au profit d’une politique d’économies ciblées
Objectif de réduction du déficit public à 4,7 % en 2025, 3 % en 2029
6 milliards d’euros de dépenses publiques en moins dès le prochain budget
Aucun projet de hausse globale des impôts, mais une répartition revue
Lutte renforcée contre la fraude sociale et fiscale
Rejet du projet budgétaire de François Bayrou, nouvelle feuille blanche
À l’approche du débat parlementaire sur la loi de finances, Sébastien Lecornu pose les fondations de sa stratégie budgétaire. Dans un entretien accordé au Parisien, le nouveau Premier ministre a annoncé son intention de présenter une politique d’économies ambitieuse, marquée par 6 milliards d’euros de coupes dans les dépenses de l’État. Aucun projet de relèvement général de la fiscalité n’est envisagé, mais une réallocation des charges fiscales n’est pas exclue.
Installé dans ses fonctions depuis moins d’un mois, le successeur de François Bayrou affirme repartir « d’une feuille blanche ». Ce choix symbolique marque une volonté de se détacher clairement de l’approche budgétaire de son prédécesseur. Lecornu promet un projet qui reflétera les premières consultations menées avec les syndicats, le patronat et les partis politiques. Ce dialogue doit se traduire, selon lui, par une traduction concrète dans les amendements, loin de la politique réduite aux effets d’annonce sur les réseaux sociaux.
La ligne directrice du gouvernement est claire : réduire le déficit public pour enrayer l’envolée de la dette. Lecornu vise un déficit ramené à 4,7 % du PIB dès 2025, avec un objectif à 3 % en 2029, seuil fixé par les règles européennes. Selon lui, cette trajectoire est indispensable pour conserver une capacité d’action publique et contenir la charge des intérêts. « L’argent public est précieux comme jamais », a-t-il martelé.
Parmi les leviers évoqués, le Premier ministre insiste sur un effort exemplaire de l’État central, mais aussi sur une meilleure maîtrise des dépenses sociales et territoriales.
Sébastien Lecornu a officiellement écarté l’hypothèse d’une taxation du patrimoine professionnel, pourtant défendue par Gabriel Zucman. Cette proposition, rebaptisée « taxe Zucman », avait été au cœur de nombreux débats. Le chef du gouvernement remet en cause son efficacité, notamment sur le rendement potentiel estimé, selon lui, à moins de 5 milliards d’euros, loin des 20 milliards évoqués par certains élus.
Il s’oppose fermement à une fiscalité qui pénaliserait les entreprises françaises : « Nous avons besoin de capitaux français pour défendre notre souveraineté économique. » Le message est limpide : pas de pression fiscale supplémentaire sur l’outil de production.
Si le Premier ministre exclut toute hausse générale des impôts, il n’écarte pas une évolution dans la répartition actuelle de la charge. L’objectif affiché est d’accroître la justice fiscale sans freiner l’investissement ni alourdir les prélèvements sur les classes moyennes. Le Parlement sera libre de trancher sur ces ajustements.
Lecornu veut également accélérer la lutte contre la fraude sociale et fiscale, en présentant un projet de loi dédié, qui serait intégré au même cycle législatif que le budget et la loi de financement de la Sécurité sociale.
Selon notre expert : Pendant que l’État coupe dans ses dépenses, l’or continue d’attirer les épargnants méfiants. Faut-il en profiter maintenant ?
Face aux interrogations sur la soutenabilité des finances publiques, le Premier ministre se veut rassurant. « Le FMI n’est pas aux portes de Bercy », insiste-t-il, tout en mettant en garde contre toute complaisance. Il revendique l’héritage de son prédécesseur sur la rigueur budgétaire, tout en affirmant vouloir aller plus loin.
La prochaine étape est fixée au 1er octobre, date du démarrage des travaux parlementaires. Lecornu doit encore constituer son gouvernement, mais sa ligne budgétaire, elle, est désormais bien tracée.
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