Chute des prix immobiliers : cette commune rennaise inquiète les propriétaires

En bref

• À Liffré, près de Rennes, les prix des maisons individuelles ont chuté de 14,5 % entre juin 2024 et juin 2025.

• Cette baisse s’inscrit dans un reflux généralisé de l’immobilier dans le bassin rennais.

• Les propriétaires s’inquiètent d’une poursuite de la dépréciation et retardent leurs ventes.

• Le marché semble revenir aux niveaux d’avant-crise sanitaire, confirmant une phase de correction marquée.

La dynamique haussière des prix post-Covid semble bel et bien terminée dans certaines communes périphériques de Rennes. À Liffré, ville située au nord-est de la métropole bretonne, les prix des maisons individuelles se replient fortement, enregistrant une baisse médiane de 14,5 % sur un an. Cette correction place la commune parmi les plus touchées du bassin rennais.

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Une correction post-Covid qui s’accentue

Entre juin 2024 et juin 2025, la commune de Liffré a vu son prix médian de vente des maisons chuter de manière significative. Ces chiffres, révélés dans le dernier rapport de la Chambre des notaires d’Ille-et-Vilaine, témoignent d’un marché qui amorce un retour aux valeurs d’avant la flambée immobilière déclenchée par les années Covid.

Avec cette baisse, Liffré devient la deuxième commune la plus touchée du bassin rennais, juste après Bourg-des-Comptes, où la chute atteint même -17,4 % sur la même période. Ces deux localités illustrent une tendance régionale plus large, marquée par une désaffection de la demande, le durcissement des conditions d’octroi de crédit et l’augmentation des coûts liés à la rénovation énergétique.

Les vendeurs sur la défensive, les acheteurs attentistes

Dans ce contexte de dépréciation rapide, de nombreux propriétaires retardent leur mise en vente de peur de devoir revoir leurs prétentions à la baisse. Certains espèrent un rebond, d’autres redoutent une poursuite de l’érosion. Cette attitude attentiste contribue à figer une partie du marché, renforçant les tensions entre offre et demande.

Les acheteurs potentiels, quant à eux, se montrent plus prudents. Les taux de crédit toujours élevés, couplés à une incertitude sur l’évolution des prix, freinent les projets immobiliers. Le rapport de force entre vendeurs et acquéreurs s’inverse peu à peu, ces derniers retrouvant un certain levier de négociation.

Un retour aux prix d’avant-crise ?

La correction en cours pourrait ramener le marché à des niveaux observés avant 2020, période précédant la flambée des prix liée à la crise sanitaire. Pour Liffré comme pour d’autres communes de l’agglomération rennaise, ce recul marque peut-être la fin d’un cycle exceptionnel alimenté par une demande artificiellement dopée et un accès au crédit historiquement favorable.

D’autres signaux laissent présager une poursuite du mouvement : stocks de biens en hausse, allongement des délais de vente, marges de négociation accrues… autant d’indicateurs qui renforcent l’idée d’une phase de correction durable.

Selon notre expert : Les incertitudes s’accumulent, l’or redevient la valeur refuge absolue face à la tempête des marchés.

Épargner autrement face à la volatilité immobilière

Alors que l’immobilier montre des signes de vulnérabilité, certains épargnants cherchent à réorienter leur capital vers des placements plus tangibles et stables. Dans ce contexte, l’or physique sous forme de lingots, de pièces d’investissement ou de solutions d’épargne débancarées revient sur le devant de la scène. Sa résilience historique face aux chocs économiques, son anonymat fiscal partiel et son absence de corrélation directe avec les taux immobiliers en font une alternative de plus en plus recherchée.

L’argent métal, souvent sous-estimé, bénéficie lui aussi d’un regain d’intérêt, notamment en période d’incertitude monétaire. Ce virage vers des actifs réels, combiné à une logique de diversification patrimoniale, répond aux attentes croissantes des investisseurs soucieux de protéger leur épargne tout en s’affranchissant partiellement du système bancaire traditionnel.