Personne ne s'attendait à trouver autant d'or dans l'ouest du Québec

En bref

• Le projet Duparquet au Québec affiche déjà 3,44 millions d'onces d'or en ressources mesurées et indiquées.

• Deux nouvelles cibles stratégiques nommées Miroir et Aiguille viennent d’être identifiées.

• Ces zones sont situées sur le couloir aurifère de Destor-Porcupine, reconnu pour sa richesse.

• Les forages confirment la continuité géologique et la teneur en or dans ces nouveaux secteurs.

• La dynamique régionale, les infrastructures et les données géotechniques renforcent le potentiel d’exploitation.

Une dynamique géologique confirmée dans la ceinture aurifère d’Abitibi

La ceinture de roches vertes de l’Abitibi continue de surprendre. Le projet aurifère de Duparquet, dans l’ouest du Québec, vient de franchir une nouvelle étape avec la découverte de deux nouvelles cibles stratégiques : Miroir et Aiguille. Situées à environ 50 kilomètres au nord de Rouyn-Noranda, ces zones s’inscrivent dans un couloir tectonique déjà reconnu pour sa concentration en or.

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Derrière cette avancée, on retrouve l’opérateur First Mining Gold, qui a orienté ses efforts de forage vers des structures jusque-là peu explorées. Les résultats valident une hypothèse majeure : la zone de faille Destor-Porcupine prolonge bel et bien son potentiel au-delà des limites précédemment modélisées.

Deux nouvelles zones d’ancrage sur un corridor à haute teneur

Les zones Miroir et Aiguille s’insèrent de part et d’autre de cibles déjà connues, en exploitant des structures latérales encore sous-explorées. Leur positionnement s’appuie sur la lecture précise de la géologie locale : altérations hydrothermales, failles orientées est-ouest et syénite encaissante constituent un environnement propice à la minéralisation aurifère.

Le site s’appuie sur des forages d’expansion ciblés, menés en coordination avec les experts d’InnovExplo, dont Marina Iund est la référente scientifique. Cette dernière, déjà autrice du rapport NI 43-101 de 2022, rappelle que la syénite et les formations volcaniques adjacentes favorisent l’apparition de pièges structuraux riches en or, désormais validés par les dernières campagnes de terrain.

Ressources mesurées et structure de confiance

À ce jour, le projet Duparquet totalise 3,44 millions d’onces dans les catégories mesurées et indiquées. À cela s’ajoutent 2,64 millions d’onces présumées, ce qui donne une perspective d’expansion notable à mesure que les forages confirment les modèles géologiques. Les analyses sont rigoureusement encadrées par la norme NI 43-101, garantissant un haut niveau de fiabilité des données communiquées.

Les échantillons sont traités par les laboratoires AGAT, certifiés ISO 17025, avec un protocole d’analyse fondé sur la fusion pyrognostique. Cette technique offre une précision optimale, même pour des concentrations très faibles.

Objectif 2025 : relier Miroir et Aiguille au cœur du gisement

Le programme de forage en cours cherche à établir une continuité minéralisée entre ces nouvelles zones et le centre déjà modélisé du gisement. Si cette jonction est validée, une partie importante des ressources présumées pourrait être convertie en ressources indiquées, ce qui renforcerait significativement la valorisation du projet.

L’entreprise poursuit les travaux sur deux plateformes principales, concentrant ses efforts sur des extensions en direction et en profondeur. Cette démarche vise à densifier les données et à réduire les incertitudes dans la modélisation géologique du site.

Un site stratégique pour l’exploitation aurifère

Duparquet bénéficie de plusieurs avantages logistiques : proximité des routes, réseau électrique, voies ferrées et présence d’une main-d’œuvre minière qualifiée. Ces éléments facilitent grandement les projections d’exploitation à moyen terme, en limitant les coûts d’infrastructure.

La ceinture de l’Abitibi reste aujourd’hui l’une des formations géologiques les plus prolifiques en or sur la planète. La faille de Destor-Porcupine, en particulier, alimente depuis des décennies les plus grands projets aurifères du Québec. L’extension de ce système, désormais validée par les découvertes de Miroir et Aiguille, pourrait repositionner Duparquet comme l’un des sites les plus prometteurs de la région.

Selon notre expert : Pendant que les marchés doutent, le sous-sol québécois s’enrichit en or… et les investisseurs avisés s’y positionnent déjà.

Perspectives d’évolution et suivi technique

L’étude détaillée de Marina Iund met en lumière la cohérence structurelle des 72 zones minéralisées répertoriées à ce jour. La mise en correspondance entre l’altération des roches, la disposition des veines et la géométrie des failles conforte le modèle actuel. Ce dernier soutient la poursuite des campagnes de forage, dans une optique de validation latérale et verticale des ressources.

Les résultats préliminaires suggèrent une distribution à la fois continue et localisée de l’or, ce qui justifie une exploration soutenue. L’estimation des ressources, loin d’être figée, est amenée à évoluer au rythme des nouvelles analyses.

Le projet aurifère de Duparquet incarne un cas d’école dans l’exploration minière moderne : modélisation géologique rigoureuse, protocoles d’analyse certifiés, infrastructures favorables et validation terrain progressive. L’ajout des zones Miroir et Aiguille renforce la robustesse du projet, tout en ouvrant des perspectives nouvelles pour les années à venir.