La Cour des comptes alerte sur un déficit social qui s’aggrave et des mesures gouvernementales déjà abandonnées pour 2026.

Sommaire
En bref
Le déficit de la sécurité sociale atteint 23 milliards d’euros, un écart creusé de +8 milliards en un an.
Le vote serré à l’Assemblée nationale valide une version édulcorée du budget 2026.
Plusieurs mesures d’économies ont été supprimées : surtaxe des mutuelles, cotisation sur les tickets-restaurants…
Seule une hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine a été conservée.
Le déficit social grimperait à 20,6 milliards dès l’adoption, selon le rapporteur du budget.
Le texte divise la majorité, fragilise l’opposition et réactive les tensions politiques autour de la réforme des retraites.
Le budget 2026 de la sécurité sociale a été adopté in extremis à l’Assemblée nationale : 169 pour, 161 contre, 176 abstentions. Un vote tendu, marqué par une majorité relative qui reflète les fractures croissantes au sein du paysage parlementaire.
Le texte final, largement allégé par rapport à la version initiale du gouvernement, a échappé de peu à un rejet qui l’aurait renvoyé au Sénat. Les députés ont ainsi validé la partie “recettes” du budget, vidée de plusieurs mesures emblématiques censées générer des économies.
A lire aussi : L’État creuse sa dette, les retraites vacillent : l’or physique reste l’ultime rempart.
Parmi les mesures abandonnées, on note la suppression :
de la surtaxe sur les mutuelles ;
de la cotisation patronale sur les titres-restaurant ;
et de la fin d’exonération sur les salaires des apprentis.
Seule rescapée de cette purge budgétaire : la hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine, maintenue pour tenter de compenser partiellement le déséquilibre des comptes sociaux.
Cette adoption minimaliste est saluée par le gouvernement, qui invoque un besoin de visibilité et de stabilité, mais elle témoigne surtout de la fragilité de l’exécutif sur les sujets sociaux et fiscaux.
Si les députés PS ont voté en faveur du texte, arguant d’une volonté de “défendre les intérêts des Français”, leur position les place désormais en opposition frontale avec les élus LFI et du NFP. Ces derniers dénoncent un “jeu d’alliances de couloir” et accusent les socialistes de trahison envers les électeurs de gauche.
De son côté, le Rassemblement national a voté contre, critiquant un budget uniquement destiné à “sauver le système et les sièges de ses promoteurs”.
Les centristes et la droite (LR) se sont quant à eux abstenus, accentuant la fracture politique sur la question sociale.
Le rapporteur général du budget a annoncé que ce texte, tel qu’il a été voté, fera grimper le déficit prévisionnel à 20,6 milliards d’euros dès l’année prochaine. La Cour des comptes, plus alarmiste encore, anticipe une dérive jusqu’à 23 milliards, voire davantage en l’absence de mesures nouvelles.
Toutes les branches sociales sont déficitaires, à l’exception de la famille. Le vieillissement de la population, le recul de l’emploi privé et la stagnation des recettes pèsent lourdement sur les équilibres.
Selon notre expert : Tandis que la sécurité sociale s’effondre, l’once d’or tutoie les sommets historiques !
L’examen du volet “dépenses” du budget débutera sous tension. Il comprend notamment l’article suspendant la réforme des retraites, véritable ligne rouge politique.
Le gouvernement, déjà contraint sur les économies, devra naviguer à vue entre opposition parlementaire et réformes gelées, au risque d’accentuer la spirale déficitaire.
Face à l’incapacité croissante de l’État à maîtriser les dépenses sociales, de plus en plus de Français réévaluent leur stratégie patrimoniale. L’instabilité fiscale, la fragilité des pensions de retraite, les coupes budgétaires et les hausses de prélèvements renforcent l’attrait pour des placements tangibles et souverains.
L’or physique, hors du système bancaire, reste l’un des rares actifs insensibles aux crises budgétaires et aux promesses non tenues. Pièces anciennes, lingots certifiés, dépôts sécurisés : chaque solution permet d’ancrer son patrimoine dans un actif de long terme, non soumis à la politique monétaire ni aux déficits sociaux.
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