Taxe foncière en hausse de 5 % en 2025. Certaines villes explosent les compteurs. Méthode de calcul injuste, aides possibles, on fait le point.
Sommaire
En bref
+5 % de hausse moyenne en 2025, soit 118 € par mois pour un logement de 70 m²
Nîmes, Le Havre, Perpignan parmi les villes les plus touchées
Paris reste la plus avantageuse : 0,3 mensualité de crédit en taxe foncière
Des exonérations temporaires possibles selon conditions de revenus ou de rénovation
Une réforme du calcul repoussée à 2028
Alors que la suppression de la taxe d’habitation devait redonner du souffle au budget des Français, la taxe foncière s’envole. En 2025, son montant atteint en moyenne 118 € par mois, contre 113 € en 2023. Une pression de plus en plus ressentie par les propriétaires, notamment dans les villes moyennes.
A lire aussi : Hausse des impôts, inflation en recul… et pourtant, l’or grimpe de 29 % : simple coïncidence ou signal fort à décrypter ?
Le classement publié par Meilleurtaux est sans appel : Nîmes, Le Havre, Saint-Étienne ou encore Perpignan affichent des niveaux record. Dans ces villes, la taxe foncière représente plus d’un mois de crédit immobilier.
À l’inverse, les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Marseille bénéficient d’un meilleur ratio entre le coût d’achat et l’impôt local. À Paris, la taxe foncière correspond à 0,3 mensualité ; à Lyon, 0,7 ; et à Marseille, 0,9.
La taxe foncière repose sur un mécanisme qui interroge de plus en plus d’acteurs du secteur. Basée sur la valeur locative cadastrale définie dans les années 1970, elle produit aujourd’hui des effets décalés et parfois injustes.
Comme le rappelle Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, certaines zones sont sous-évaluées ou surévaluées, sans lien réel avec le marché actuel. Résultat : un propriétaire modeste en Seine-Saint-Denis peut être plus taxé, proportionnellement, qu’un foyer aisé à Paris.
La revalorisation des valeurs cadastrales, indexée sur l’inflation, aggrave la situation. En 2023, avec une inflation de 7,1 %, les montants ont bondi. En 2024, la hausse prévue de 3,9 % maintient la pression fiscale, malgré le ralentissement des prix à la consommation.
Si le coup est rude, certains foyers peuvent bénéficier d’un allègement sous conditions.
Les propriétaires d’un logement neuf peuvent obtenir une exonération temporaire de 3 à 5 ans.
Les rénovations énergétiques d’un montant minimum de 10 000 €, sur un bien construit avant 1989, peuvent aussi ouvrir droit à une dispense.
Enfin, les personnes âgées à faibles revenus peuvent être partiellement exonérées.
Seuls 35 % des propriétaires ont opté pour la mensualisation. Le reste devra régler l’avis d’imposition avant le 15 octobre.
Selon notre expert : Alors que la fiscalité locale s’alourdit, l’or devient le dernier rempart pour protéger son patrimoine face à un État à court de marges ?
Selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), la situation devient insupportable :
“Ils ont le sentiment de payer seuls pour tous”, résume son président.
La suppression de la taxe d’habitation, combinée à l’explosion de la taxe foncière, cristallise les tensions.
L’UNPI propose une indexation sur l’IPC plutôt que l’IPCH, pour mieux refléter les réalités françaises. Elle demande aussi un plafonnement à 3,5 %, comme pour les loyers. Mais ces pistes n’ont pas été reprises dans les projets de loi récents.
Une révision des bases locatives, initialement prévue pour 2026, est désormais reportée à 2028. Elle pourrait faire grimper encore plus l’impôt dans les centres-villes rénovés, selon une note de l’Insee : la taxe foncière pèse en moyenne 4 % des revenus des propriétaires modestes, contre 1,5 % pour les 1 % les plus riches.
Le secteur rapporte beaucoup à l’État : 96 milliards d’euros de recettes fiscales en 2022, dont 44 % provenant de la taxe foncière et des droits de mutation.
Dans un contexte où les aides au logement sont critiquées pour leur coût, la fiscalité immobilière reste un levier budgétaire central. Mais à force de pression, elle pourrait décourager les futurs acheteurs et fragiliser un peu plus le marché.
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