Une hausse de la flat tax à 36 % est sur la table. Assurance-vie, PEA, PEL… Les Français s’inquiètent pour leurs placements.
Sommaire
En bref
• Le gouvernement envisage de relever la flat tax à 33 % voire 36 % dans le prochain budget
• Les assurances-vie, PEA, comptes-titres et PEL récents seraient impactés
• Les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP…) resteraient exonérés
• La fiscalité nette pourrait faire chuter la rentabilité des portefeuilles de plus de 6 %
• Une décision attendue dans le cadre du PLF 2026, soumis en octobre à l’Assemblée
Le gouvernement Lecornu prépare le terrain pour un changement sensible de la fiscalité de l’épargne. D’après des sources proches de Matignon, l’exécutif étudie une hausse du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), dit flat tax, actuellement fixé à 30 %. Ce taux forfaitaire, instauré sous Emmanuel Macron en 2018, regroupe 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Il s’applique aux revenus du capital : dividendes, intérêts, plus-values ou gains issus de contrats d’assurance-vie.
Dans un contexte budgétaire tendu avec un déficit public attendu à 5,4 % du PIB en 2025 cette niche fiscale est désormais dans le viseur du gouvernement.
A lire aussi : Avec un taux de flat tax à 36 %, l’or physique redevient la solution défensive numéro 1 contre la prédation fiscale.
Deux scénarios circulent dans les documents transmis au Conseil d’État en vue du Projet de loi de finances 2026. Le premier propose un relèvement à 33 % du PFU. Le second, plus offensif, viserait 36 %. Dans tous les cas, l’État espère plus d’un milliard d’euros de recettes supplémentaires.
Pour les épargnants, l’impact est loin d’être négligeable. Une imposition à 36 % sur les gains réduirait mécaniquement les performances nettes. Un capital investi générant 1 000 € de revenus serait ponctionné à hauteur de 360 €, contre 300 € actuellement.
L’augmentation du PFU ne toucherait pas tous les supports de la même manière :
Les livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS ou le LEP conserveraient leur régime d’exonération, tant fiscale que sociale. À 3 %, ces livrets continueraient de rapporter 300 € nets annuels pour 10 000 € placés.
Les contrats ouverts il y a plus de 8 ans resteraient partiellement protégés grâce aux abattements annuels (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple). En revanche, les nouveaux contrats seraient pleinement soumis à la nouvelle fiscalité.
Le PEA, exonéré d’impôt après 5 ans de détention, resterait soumis aux prélèvements sociaux. Toute hausse de ces derniers viendrait rogner l’avantage fiscal du plan.
Les grands perdants. Dividendes et plus-values seraient taxés intégralement au nouveau taux, réduisant d’autant le rendement net des portefeuilles boursiers.
Depuis 2018, les intérêts générés par les nouveaux PEL sont déjà soumis à la flat tax. Ces produits seraient donc directement concernés. Les PEL ouverts avant 2018 pourraient en partie y échapper, sauf si les prélèvements sociaux venaient également à grimper.
Peu compétitifs en taux brut, ces livrets deviendraient encore moins intéressants avec une fiscalité plus lourde.
Selon notre expert : En période de remontée des impôts, les épargnants les plus lucides se tournent vers des lingots d’or en dehors du système bancaire.
Pour Emmanuel Macron, revenir sur la flat tax reviendrait à enterrer une mesure emblématique de sa stratégie pro-investissement. Pourtant, le Premier ministre Sébastien Lecornu, dans sa quête de “justice fiscale”, assume une révision des équilibres : certains impôts devraient diminuer, d’autres augmenter.
Dans un climat social déjà sous tension, ce signal adressé aux classes moyennes et aux investisseurs risque d’alimenter les critiques, tant à droite qu’à gauche.
Face à l’incertitude, de nombreux particuliers revoient la composition de leur patrimoine :
Les plus prudents privilégient les livrets réglementés, même faiblement rémunérés, pour leur sécurité nette d’impôt.
D’autres profitent encore des abattements sur l’assurance-vie pour sécuriser une partie de leur capital.
Mais une part croissante d’épargnants se tourne vers l’or physique, perçu comme un refuge hors du périmètre fiscal classique.
Le Projet de loi de finances 2026 sera présenté ce mois en Conseil des ministres. Il passera ensuite par le Conseil d’État et le Haut Conseil des finances publiques, avant d’être déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre.
Les députés auront alors 70 jours pour débattre. Sans accord parlementaire, le gouvernement pourrait recourir à une ordonnance. La fiscalité de l’épargne s’apprête donc à redevenir un sujet explosif dans le débat public.
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