Gabriel Attal bouscule le modèle des retraites : capitalisation, liberté d’âge, référendum… le système change.
Sommaire
En bref
• Suppression de l’âge légal : place à une retraite flexible, avec bonus-malus
• Intégration d'une part de capitalisation dans le futur système
• Désindexation possible de certaines pensions face au déficit
• Référendum envisagé pour légitimer le projet
• 40 milliards d’euros de hausses de salaires via la suppression d’une cotisation
Le modèle actuel, fondé sur la répartition et l’âge légal, touche ses limites selon Gabriel Attal. L’ex-chef du gouvernement, désormais figure de proue du mouvement Renaissance, dévoile une vision radicalement différente. Son projet : abolir l’âge légal de départ pour laisser place à un système à la carte, où chacun pourrait arbitrer entre retraite anticipée avec décote ou départ différé avec bonus.
Attal cible clairement la génération des moins de 45 ans, estimant que le système actuel repose injustement sur leurs épaules sans garantie de contrepartie future. En toile de fond, une volonté de redonner confiance à une classe d’actifs de plus en plus sceptique face à la pérennité du modèle.
A lire aussi : Le monde vacille… et l’or grimpe. Pendant qu’Attal repense les retraites, les marchés cherchent un refuge tangible.
Autre ligne de fracture : la capitalisation. Le projet de l’ancien Premier ministre inclurait une part de capitalisation aux contours encore flous. Aucun taux ou calendrier n’a pour l’instant été évoqué, mais la mention même d’un tel mécanisme rompt avec l’approche strictement par répartition, historique en France.
L’idée serait de renforcer la solidité du système à long terme, en diversifiant les sources de financement. Une orientation qui évoque les modèles hybrides observés dans plusieurs pays européens, tout en restant politiquement sensible.
Conscient de la pression budgétaire, Gabriel Attal propose plusieurs mesures d’ajustement. Il évoque une possible désindexation partielle des pensions, estimant que l’automaticité de l’indexation actuelle coûte plus de 15 milliards d’euros par an.
Autre piste : une "année blanche" budgétaire. Il s’agirait de figer certaines dépenses publiques au niveau de l’année précédente, sans les réévaluer en fonction de l’inflation. Un mécanisme déjà évoqué par le passé, mais rarement mis en œuvre.
Face à la portée du projet, Gabriel Attal envisage une validation démocratique. Deux scénarios sont sur la table : l’organisation d’un référendum ou l’inscription du projet comme pierre angulaire d’une future campagne présidentielle. Ce choix serait motivé par l’ampleur des transformations proposées.
La perspective d’un vote populaire pourrait renforcer la légitimité du texte, dans un contexte où les réformes des retraites ont régulièrement suscité contestation et clivage.
Au-delà du contenu technique, ce projet s’inscrit dans une manœuvre de repositionnement politique. Attal vise les électeurs modérés, qu’ils soient déçus du Parti socialiste ou orphelins d’une droite républicaine en perte de repères.
Il accuse les Républicains de dérive vers l’extrême droite et critique leur éloignement des valeurs pro-européennes et pro-entreprises. Dans le même temps, il cherche à capter une gauche modérée, éreintée par l’influence de La France insoumise sur ses anciennes figures.
Selon notre expert : Pendant que les Français s’interrogent sur leur pension, le cours de l’or flirte avec un nouveau sommet historique.
L’un des volets les plus concrets du projet concerne les revenus. Gabriel Attal propose un choc de 40 milliards d’euros de hausses de salaires net, via la suppression de la part salariale de la cotisation vieillesse. Un signal fort adressé aux actifs, destiné à rétablir un lien tangible entre travail et pouvoir d’achat, dans un climat social tendu.
La proposition de Gabriel Attal s’éloigne du modèle uniforme et obligatoire pour tendre vers un système individualisé, souple et partiellement capitalisé. Un virage audacieux, qui pourrait redéfinir le contrat social autour de la retraite. Mais pour espérer aboutir, il faudra convaincre sur la faisabilité économique et l’adhésion politique… dans un pays où toute réforme de ce type reste explosive.
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