Patrice a dû payer 530 000 € de droits de succession sur la maison de sa mère. Il dénonce un système fiscal absurde.
Sommaire
En bref
Un homme hérite d’un bien immobilier estimé à 1,7 million d’euros.
L’administration fiscale lui réclame 530 000 € de droits de succession.
Il dénonce une double imposition, après que sa mère a déjà payé impôts et ISF.
Ce témoignage relance le débat sur la fiscalité de la transmission en France.
Patrice, fils unique, se retrouve dans une situation que vivent des milliers de Français chaque année : hériter, puis devoir payer très cher pour ne pas perdre ce qui lui revient de droit. À la mort de sa mère, le 17 mars, il devient propriétaire d’un patrimoine immobilier évalué à 1,7 million d’euros. La maison familiale. Mais très vite, la réalité fiscale rattrape l’émotion. Le notaire l’informe qu’il doit régler 530 000 euros de droits de succession.
Ce montant considérable le laisse sans voix. Non seulement la maison a déjà été achetée et entretenue par sa mère, mais elle a aussi été soumise à l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune), et à plusieurs années de fiscalité immobilière classique. Pour Patrice, ce prélèvement s’apparente à une double peine fiscale.
“Elle a déjà payé l’impôt, l’ISF, plein de choses. Et on me demande encore de payer 530 000 euros ? Pour moi, c’est un impôt de la mort.”
L’histoire de Patrice illustre une tension croissante dans la société française. Le niveau des droits de succession peut dépasser 30 à 40 % en ligne directe, selon la valeur du bien et l’existence d’abattements. Dans son cas, près d’un tiers de la valeur transmise est repris par l’État.
Certaines familles, n’ayant pas d’épargne suffisante, sont contraintes de vendre la maison familiale pour régler la note. Patrice, lui, a évité cela uniquement parce que sa mère détenait aussi des placements financiers, utilisés pour couvrir le montant exigé par le fisc.
“Par chance, elle avait des produits financiers. Sans ça, j’aurais dû vendre.”
Ce témoignage relance une critique ancienne mais persistante : la fiscalité sur l’héritage serait devenue, selon ses détracteurs, punitive, notamment pour les familles ayant travaillé toute une vie pour transmettre un patrimoine immobilier à leurs enfants.
De nombreux économistes et politiques pointent une désindexation des abattements face à la hausse des prix de l’immobilier, en particulier dans les zones tendues. Résultat : des héritages de plus en plus taxés, même sans caractère spéculatif.
En parallèle, certains envisagent des alternatives patrimoniales comme la donation en nue-propriété, l’investissement en assurance-vie, ou encore la débancarisation partielle via l’or physique, qui permet de transmettre une valeur sans passer intégralement par le système bancaire.
Face à une fiscalité successorale jugée de plus en plus intrusive, certains épargnants se tournent vers des solutions patrimoniales alternatives. L’achat de lingots d’or, de pièces d’or (Napoléons, Krugerrands, Souverains, Coq Marianne) ou encore de lingots d’argent s’impose comme une option de débancarisation partielle, permettant de transmettre une valeur tangible, discrète et reconnue dans le temps.
Ces actifs, conservés en dehors du circuit bancaire traditionnel, échappent à certaines contraintes administratives immédiates, tout en offrant une protection contre l’inflation, les faillites bancaires ou les décisions politiques brutales.
Dans un contexte de durcissement des règles fiscales, ils apparaissent comme un outil de sécurisation patrimoniale, notamment pour les familles souhaitant organiser sereinement la transmission intergénérationnelle de leur capital.
Les droits de succession peuvent dépasser 30 % du patrimoine transmis.
La maison familiale n’est pas protégée, même en ligne directe.
La pression fiscale pousse de nombreux héritiers à vendre ou à trouver des solutions alternatives.
La fiscalité sur l’or reste, elle, souvent plus avantageuse dans le cadre d’une stratégie patrimoniale transgénérationnelle.
Reportage et témoignage à retrouver sur RMC - @EstelleMidi (X - twitter)
Partager l'article :
Découvrir aussi
ACHAT D’OR EN LIGNE - AGENCE BDOR
L’Agence BDOR, experte en métaux précieux vous informe sur l’actualité de l’or, le cours de l’or, de l’argent ainsi que sur les pièces et lingots d’or d’investissement. Vous souhaitez acheter de l’or, rendez-vous dans notre rubrique d’achat d’or en ligne.
NOUS SOMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
À PROPOS
L’Agence BDOR est une agence privée et indépendante, experte en achat et vente d’or - Gold & Silver. Nous proposons le cours de l’or et le prix de l’or en direct, ainsi que la valeur des lingots d’or et des pièces d’or comme le Napoléon d’or (Louis d’Or), le 50 Pesos ou encore le Souverain. Nos experts en numismatique sont là pour vous aider à valoriser votre pièce d’or ou d’argent. Bénéficiez des meilleures offres de rachat d’or et d’argent pour vos bijoux ou vieil or afin d’obtenir la meilleure cotation de l’or et ceci au meilleur moment.
ACHAT VENTE OR
- Fiscalité Or
- Lutte contre le blanchiment d'argent et financement du terrorisme (LCB-FT)
- Fraude et sécurité bancaire
- Comment acheter de l'Or ?
- Pourquoi acheter de l'Or ?
- Reconnaître de l'Or
- Achat Or et Argent Strasbourg
- Achat Or et Argent Colmar
MON COMPTE
- Acheter or en ligne
- Guide d’achat d’or
- Livraison
- Conditions générales des ventes
- Créer mon compte
INFORMATIONS
- Cours de l’Or
- Cours de l’Argent
- Avis Clients
- Espace Presse
- FAQ
- Lexique Métaux Précieux
- Transmettre de l'Or
- BDOR France
- Guide Or
- Carrière
- Conditions générales d'utilisation
- Mentions légales
- Plan du site
AGENCE BDOR 67000 STRASBOURG 2 Rue du Travail (Place des Halles) - AGENCE BDOR 68000 COLMAR 24 Avenue de la République (en face du manège)