La dette, l’or, la Chine : les trois vérités choc de Charles Gave sur l’économie mondiale dans un Finary Talk
Prenez en main votre patrimoine : que faire maintenant ?

Sommaire
En bref
Charles Gave affirme que les obligations occidentales sont devenues ininvestissables
Il recommande l’or et les actions industrielles comme seuls refuges viables
Le système actuel repose sur une illusion monétaire et un excès de dettes publiques
L’Europe, selon lui, s’est désindustrialisée par idéologie, au profit de l’Asie
Il voit Hong Kong comme futur centre financier mondial
Les politiques français ? "Incapables de penser au-delà de la prochaine élection"
L’élection de Donald Trump avait ravivé l’enthousiasme des marchés fin 2024. Un an plus tard, les indices mondiaux restent proches de leurs sommets. Mais pour Charles Gave, cette performance masque une hyper-concentration sur quelques géants technologiques américains. La véritable dynamique économique reste morose. Les gérants actifs sont piégés entre la peur de sous-performer et l’impossibilité de répliquer les pondérations extrêmes de l’indice.
A lire aussi : À 4241 dollars l’once, l’or continue de défier les banques centrales : ce que cela dit sur la solidité du système.
Pour Gave, l’or reste le seul repère de valeur dans un système monétaire en perte de crédibilité. Il ne monte ni ne baisse : c’est l’euro, le dollar ou le yen qui perdent leur pouvoir d’achat. Dans ce cadre, un repositionnement stratégique massif vers l’or devient rationnel. Il envisage même un scénario où les États-Unis pourraient relever brutalement le prix officiel de l’or afin de solder une partie de leur dette externe.
Le modèle classique 60 % actions / 40 % obligations a volé en éclats. La montée structurelle de l’inflation et la faiblesse des rendements réels rendent les obligations inexploitables. Selon Gave, seules les actions industrielles déconnectées de l’État et l’or physique conservent une vraie valeur d’usage patrimoniale. Le couple rendement/risque des portefeuilles obligataires est désormais asymétrique, et le capital n’est plus protégé.
Des propos récents de députés français assimilant les actionnaires à des “parasites” illustrent, pour Gave, une fracture idéologique majeure. L’État stigmatise ceux qui prennent des risques, tout en les taxant pour compenser l’inefficacité de ses propres dépenses. Résultat : la France se prive d’investisseurs productifs et pousse ses talents à l’étranger. La croissance se construit sur la liberté d’entreprendre, pas sur la redistribution punitive.
Le déficit primaire français hors charge de la dette ne laisse plus aucune marge de manœuvre. Gave décrit une "cavalerie budgétaire" dans laquelle l’État s’endette pour payer ses intérêts. La baisse des recettes de TVA en 2025 en est l’illustration directe. Il estime que le point de rupture est inévitable si les dépenses ne sont pas massivement réduites. L’alternative à la rigueur, c’est le défaut.
Les épargnants français sont massivement exposés aux obligations souveraines à travers l’assurance-vie. Un paradoxe, selon Gave, car ils cherchent à se protéger d’un risque en finançant son origine. La seule issue : sortir du circuit classique, couper le lien avec la dette publique et s’exposer à des actifs non dépendants de l'État. Sans cette rupture, leur épargne servira à maintenir un système condamné à s’effondrer.
Le fonds souverain norvégien est l’illustration parfaite d’un modèle économique équilibré : excédent budgétaire, rigueur de gestion, indépendance énergétique. En comparaison, la France tente de créer des fonds sans épargne préalable, financés par l’impôt ou l’endettement. Gave y voit une contradiction économique majeure et une illusion comptable dont les conséquences seront lourdes.
Pour Charles Gave, la Suisse incarne un contre-modèle durable : démocratie de proximité, budget maîtrisé, souveraineté juridique. Le pouvoir part des communes, pas du sommet. La gestion y est dépolitisée et orientée vers l’efficacité, non la communication. Résultat : une économie stable, compétitive et respectueuse de l’épargne.
Selon notre expert : Dette publique, fiscalité punitive, effondrement monétaire : le moment de l’or n’a jamais été aussi stratégique.
Gave cite les États-Unis, la Norvège, Hong Kong et l’Asie émergente comme les seuls environnements où l’épargne est respectée. Ces zones combinent dynamisme industriel, liberté contractuelle et soutien réel aux investisseurs. À l’inverse, l’Europe continentale multiplie les contraintes fiscales et réglementaires qui tuent toute prise de risque.
La guerre commerciale n’est qu’un symptôme : selon Gave, les États-Unis cherchent à se retirer d’un empire mondial devenu incontrôlable. La Chine, elle, construit une zone économique terrestre interconnectée, hors dollar. L’objectif : sortir du système monétaire dominé par les États-Unis. La bascule est historique. L’Asie reprend le contrôle de son destin, en contournant les routes maritimes dominées par Washington.
Nvidia a gagné plus de 3 000 milliards en capitalisation en un an. Pour Gave, c’est un excès comparable à la bulle japonaise de 1989. Les marchés occidentaux sont dominés par des paris spéculatifs sur la technologie, alors que la croissance réelle s’organise ailleurs. Il recommande d’investir dans les banques de Hong Kong et les industriels européens fortement exposés à l’Asie.
Charles Gave conclut son entretien avec une phrase sans ambiguïté : "Si vous vous ennuyez, faites autre chose." La vie est, dit-il, une maladie mortelle. Ce qui compte, c’est de ne jamais renoncer à sa liberté, ni financière, ni intellectuelle.
Dans un environnement dominé par l’inflation fiscale, les manipulations monétaires et la dette improductive, repositionner une partie de son patrimoine en actifs tangibles devient une nécessité. Lingots d’or, lingotins, pièces d’or de type Napoléon ou Krugerrand permettent de s’extraire du circuit bancaire, de protéger son pouvoir d’achat et de construire une épargne souveraine. C’est une stratégie de débancarisation partielle, lucide, sans intermédiation toxique ni risque de défaut dissimulé.
Source : Finary Youtube
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