Le pétrole brut repart à la baisse : le WTI plonge sous les 62 $, le Brent flanche à l'ouverture européenne

En bref

• WTI en baisse à 61,63 $, contre 62,02 $ à la clôture de la veille

• Le Brent perd également du terrain, sous les 66 $ le baril

• Pressions techniques persistantes sur les marchés pétroliers en ce début de séance européenne

• Les investisseurs attendent les prochains indicateurs économiques américains

Les prix du pétrole brut amorcent une nouvelle phase de repli à l'entame de la séance européenne. Ce vendredi, le contrat West Texas Intermediate (WTI) glisse jusqu’à 61,63 dollars, contre 62,02 dollars à la clôture de la veille. Le Brent, de son côté, cède également du terrain et s’échange autour de 65,68 dollars, en retrait par rapport à son précédent niveau de 66,08 dollars.

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Une dynamique négative qui se confirme

Les premières heures de cotation en Europe confirment une tendance défavorable sur les marchés de l’énergie. L’absence de catalyseurs haussiers et un climat de prudence maintiennent la pression vendeuse sur les contrats à terme du brut.

La faiblesse persistante des données industrielles chinoises et les stocks américains légèrement supérieurs aux attentes cette semaine ont contribué à fragiliser le rebond technique observé en début de semaine. La correction actuelle s’inscrit dans un contexte d’anticipations prudentes sur la demande, accentuées par les incertitudes sur la croissance mondiale.

Selon notre expert : Un événement militaire au Moyen-Orient pourrait inverser brutalement la tendance baissière actuelle du cours du pétrole.

Des seuils techniques surveillés de près

Le passage sous les 62 $ sur le WTI ravive les craintes d’une poursuite du mouvement correctif vers les 60 $, un support psychologique majeur pour les opérateurs. Quant au Brent, la rupture des 66 $ ouvre la voie à un potentiel retour vers les 65 $, seuil testé à plusieurs reprises en août dernier.

Les volumes restent contenus, mais l’évolution des flux au cours de la séance pourrait amplifier les mouvements, notamment en cas de réaction aux données macroéconomiques américaines attendues cet après-midi.