Washington relance la guerre commerciale avec une surtaxe de 35 % sur les produits canadiens. L’UE redoute une extension.
En bref
Droits de douane relevés à 35 % sur les importations canadiennes dès le 1er août.
Produits visés : acier, aluminium, bois, agroalimentaire.
Réaction d’Ottawa : défense ferme, mais dialogue maintenu.
L’UE et la France surveillent l’impact sur les échanges globaux.
Objectifs américains : autonomie industrielle et sécurité économique.
L’administration Trump officialise une mesure à la portée bien plus large que son cadre économique initial. Le 11 juillet 2025, la Maison-Blanche confirme l’instauration d’une surtaxe de 35 % sur les produits importés du Canada. Prévue pour entrer en vigueur dès le 1er août, cette décision s’inscrit dans une offensive protectionniste assumée.
La liste des produits concernés regroupe des ressources stratégiques pour l’industrie américaine : acier, aluminium, bois d’œuvre, mais aussi produits agricoles. Ces flux représentent plusieurs milliards de dollars annuels. L’entourage du président qualifie ce relèvement de tarifs d’« ajustement stratégique », en cohérence avec une vision plus rigide des partenariats bilatéraux.
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Cette décision réactive une ligne de force économique propre au mandat Trump : favoriser la production intérieure pour réduire les déficits chroniques avec les principaux partenaires commerciaux.
Selon le communiqué de la présidence, ces nouveaux droits de douane « ne constituent pas une sanction », mais visent à instaurer des conditions d’échange plus équitables. L’accent est mis sur la nécessité pour les États-Unis de disposer d’un tissu industriel robuste, capable de résister aux pressions extérieures.
La traçabilité des chaînes logistiques est également citée comme argument justifiant la mesure, notamment dans des filières sensibles comme la métallurgie ou la construction.
La réaction canadienne ne s’est pas fait attendre. Par la voix de la ministre Mary Ng, le gouvernement exprime un désaccord total avec cette annonce, tout en réaffirmant sa volonté de maintenir un dialogue actif avec Washington.
Le Premier ministre Mark Carney confirme que des contre-mesures proportionnées sont à l’étude, en s’appuyant sur les garanties de l’accord USMCA (le traité de libre-échange nord-américain signé en 2020). L’objectif affiché d’Ottawa : défendre les producteurs nationaux, sans pour autant déclencher une spirale conflictuelle incontrôlée.
À Bruxelles, les premières déclarations font preuve de retenue. La Commission européenne dit suivre la situation de près, tout en rappelant son attachement à un commerce réglementé et équilibré.
La France, de son côté, évoque les risques indirects pour les entreprises locales impliquées dans des circuits d’approvisionnement nord-américains. Les secteurs automobile et agroalimentaire figurent parmi les plus exposés à des perturbations.
Selon notre expert : Guerre économique en vue ? L’or s’impose plus que jamais comme valeur refuge dans un contexte mondial sous tension.
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier 2025, le ton s’est durci dans les négociations commerciales. Le président américain a déjà brandi la menace de droits de douane supplémentaires envers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud, au nom d’un rééquilibrage mondial des échanges.
Si l’administration insiste sur le respect des règles de l’OMC, elle affirme également se réserver le droit de décisions unilatérales dès lors que la sécurité nationale est invoquée.
La surtaxe canadienne marque un nouveau chapitre dans le programme économique de Trump, fortement axé sur la défense des intérêts stratégiques du pays. À mesure que la date d’application approche, les regards se tournent vers les prochaines ripostes potentielles.
Dans ce climat sous tension, la stabilité du commerce mondial est remise en question. Et avec elle, les actifs considérés comme refuges, comme l’or, pourraient retrouver le devant de la scène si les incertitudes géopolitiques se multiplient.
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