Face au rejet général, Bayrou campe sur sa ligne budgétaire avant un vote de confiance qui pourrait faire tomber son gouvernement.
Sommaire
En bref
Le vote de confiance sur la politique budgétaire aura lieu dans cinq jours.
Aucune concession du gouvernement malgré l'opposition quasi-unanime.
Macron appelle à la mobilisation mais reste en retrait sur les choix de François Bayrou.
Des remplaçants potentiels émergent, notamment Eric Lombard.
La fracture politique s’étend jusqu’aux relations avec les socialistes et l’extrême droite.
À cinq jours d’un vote de confiance décisif, François Bayrou reste inflexible. Le Premier ministre refuse d’adapter sa stratégie malgré un front commun d'oppositions y compris les socialistes déterminés à rejeter son cap budgétaire, centré sur la réduction de la dette publique.
Dans les rangs ministériels, la stupeur domine. La décision de solliciter un vote sans préalable de négociation a pris de court une majorité de membres du gouvernement, nourrissant une colère froide en interne. L’appel à "faire acte de pédagogie" lancé par Emmanuel Macron n’a visiblement pas suffi à apaiser les tensions, ni à susciter un réel élan de soutien médiatique.
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Malgré un isolement croissant, François Bayrou a choisi de mener une offensive médiatique, multipliant les prises de parole et les rencontres avec les partis. Sur BFMTV, il a justifié sa méthode, jugeant illogique de négocier avant de solliciter la confiance. Une stratégie défensive qui n’a pas convaincu les partenaires traditionnels ni les oppositions.
Même dans les rangs centristes, l’inquiétude monte. Le vice-président du MoDem Marc Fesneau a prévenu : même en cas de chute, la question de la dette restera au cœur des débats. Le ton est donné : Bayrou ou pas, l’austérité s’annonce incontournable.
Le soutien de l’Élysée semble partiel. Lors d’un déjeuner à l’Élysée, le chef de l’État avait suggéré à son Premier ministre d’ouvrir un dialogue avec les socialistes et les partis modérés, excluant LFI et RN. Une main tendue restée sans suite : le locataire de Matignon a au contraire rejeté les propositions du PS, notamment sur la réduction de l’effort budgétaire à venir, estimé à 44 milliards d’euros.
Alors que les socialistes prévoient de voter contre, François Bayrou n’a fait aucune ouverture, y compris sur le dossier explosif de la suppression de deux jours fériés.
Le nom de Eric Lombard, ministre de l’Économie, circule avec insistance. Dans le Financial Times, il évoque déjà les compromis budgétaires qui devront être trouvés avec la gauche en cas de chute du gouvernement. Cette prise de parole illustre une forme de désengagement progressif d’une partie de l’exécutif.
Du côté de Liot, Laurent Panifous appelle à la recherche d’un "compromis républicain". L'idée d’un nouveau chef de gouvernement "indépendant du président" est lancée. Le rapport de force évolue chaque heure.
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Dans une ultime manœuvre, Bayrou a donné des gages à l’extrême droite, confirmant un projet de réduction de la liste des soins couverts par l’Aide médicale d’État (AME) pour les étrangers en situation irrégulière. Une décision aussitôt dénoncée comme une tentative opportuniste par Jordan Bardella, président du RN, qui maintient sa ligne de défiance.
La manœuvre n’aura donc pas suffi à désamorcer l’hostilité d’une extrême droite en embuscade, ni à dissuader les socialistes de faire chuter le gouvernement. Le compte à rebours est enclenché.
Dans un moment d’honnêteté rare, François Bayrou a reconnu que sa chute était "peut-être réaliste", tout en espérant un sursaut de la part des députés. Il n’exclut pas un retour ultérieur, ni à Pau, ni à la présidentielle, mais n’a donné aucun détail.
Pour l’heure, la crise de confiance s’installe durablement dans les sphères du pouvoir. Le refus obstiné de négocier pourrait bien précipiter la fin de son mandat. La suite se jouera dans les urnes… ou dans les couloirs d’un Matignon bientôt vacant.
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