La taxe Zucman rejetée, l’exécutif propose une fiscalité ciblée sur les holdings pour toucher les grandes fortunes.

Sommaire
En bref
• La taxe Zucman sur les ultra-riches a été rejetée à l'Assemblée
• L’exécutif propose désormais de cibler les holdings patrimoniales
• Le retour de l’ISF est aussi évoqué en toile de fond
• Le débat fiscal sur les grandes fortunes reste très clivant
• La majorité défend l’attractivité économique, la gauche dénonce un blocage idéologique
L’examen du Budget 2026 a mis en lumière les profondes divergences entre les visions économiques de l’Assemblée nationale. La proposition d’une taxation spécifique sur les ultra-riches, incarnée par la taxe Zucman, a été sèchement rejetée le 31 octobre, malgré le soutien des partis de gauche.
Cette initiative visait les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros environ 1 800 foyers fiscaux en France en instaurant un taux minimum de 2 % sur l’ensemble des actifs détenus. Elle devait corriger les effets d’optimisation des grandes fortunes, souvent peu imposées par rapport à leur richesse réelle.
A lire aussi : Les États multiplient les stratégies pour financer leur dette : l’or reste l’ultime valeur refuge.
Le rejet est sans appel : 231 voix contre, 168 pour. Même une version assouplie, fixant le seuil à 10 millions d’euros avec exonération pour les entreprises familiales et innovantes, a été balayée. La majorité présidentielle, Les Républicains et le Rassemblement national ont formé un front commun pour écarter la mesure, arguant d’un risque pour l’attractivité du territoire.
Les débats ont cristallisé les tensions. Laurent Wauquiez a fustigé une logique inflationniste de la fiscalité, accusant certains députés de vouloir créer une taxe de plus « par réflexe idéologique ». À gauche, la frustration est palpable. François Ruffin a dénoncé l’enrichissement des grandes fortunes depuis 2017, qualifiant de « honteux » l’abandon d’un prélèvement symbolique sur les très hauts patrimoines. Mathilde Panot, cheffe de file de la France Insoumise, a même évoqué le dépôt d’une motion de censure.
Face à l’impasse politique, le gouvernement n’a pas tardé à présenter une alternative. Le ministre du Budget, Sébastien Lecornu, a annoncé une nouvelle piste : une taxation spécifique sur les holdings patrimoniales, souvent utilisées pour loger des actifs et limiter la charge fiscale globale des grandes fortunes.
Ces structures, bien que légales, permettent à certains contribuables d’optimiser leur imposition. L’exécutif entend ainsi envoyer un signal, en luttant contre la thésaurisation et en renforçant l’équité fiscale. Le projet reste flou, mais les contours d’une réforme ciblée commencent à se dessiner.
Parallèlement, certains élus remettent sur la table le retour de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), supprimé en 2018. Cette mesure élargirait l’assiette fiscale à l’ensemble du patrimoine, y compris les actifs financiers, dans une logique plus globale que la taxe Zucman.
Rien n’est acté à ce stade, mais ces signaux traduisent une volonté de rééquilibrer la fiscalité du capital, dans un contexte de déficit structurel et de tensions sociales croissantes. Le gouvernement semble toutefois chercher une voie médiane, évitant un retour pur et simple à l’ancienne fiscalité tout en répondant aux pressions politiques.
Selon nos experts : Quand les impôts ciblent les fortunes, l’histoire montre que le métal jaune attire les capitaux inquiets.
Dans un contexte où la fiscalité évolue au gré des rapports de force politiques, les investisseurs soucieux de stabilité renforcent leur intérêt pour les lingots d’or, les pièces d’investissement et autres actifs tangibles. Non soumis à l’IFI, transmissibles hors du circuit bancaire traditionnel et bénéficiant d’un régime fiscal spécifique en cas de revente, ces solutions s’inscrivent dans une logique de sécurisation patrimoniale. À l’heure où les grandes fortunes redeviennent une cible politique, l’or reste une réserve de valeur déconnectée des incertitudes fiscales.
Partager l'article :
Découvrir aussi

ACHAT D’OR EN LIGNE - AGENCE BDOR
L’Agence BDOR, experte en métaux précieux vous informe sur l’actualité de l’or, le cours de l’or, de l’argent ainsi que sur les pièces et lingots d’or d’investissement. Vous souhaitez acheter de l’or, rendez-vous dans notre rubrique d’achat d’or en ligne.
NOUS SOMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
À PROPOS
L’Agence BDOR est une agence privée et indépendante, experte en achat et vente d’or - Gold & Silver. Nous proposons le cours de l’or et le prix de l’or en direct, ainsi que la valeur des lingots d’or et des pièces d’or comme le Napoléon d’or (Louis d’Or), le 50 Pesos ou encore le Souverain. Nos experts en numismatique sont là pour vous aider à valoriser votre pièce d’or ou d’argent. Bénéficiez des meilleures offres de rachat d’or et d’argent pour vos bijoux ou vieil or afin d’obtenir la meilleure cotation de l’or et ceci au meilleur moment.
ACHAT VENTE OR
- Fiscalité Or
- Lutte contre le blanchiment d'argent et financement du terrorisme (LCB-FT)
- Fraude et sécurité bancaire
- Comment acheter de l'Or ?
- Pourquoi acheter de l'Or ?
- Reconnaître de l'Or
- Achat Or et Argent Strasbourg
- Achat Or et Argent Colmar
MON COMPTE
- Acheter or en ligne
- Guide d’achat d’or
- Livraison
- Conditions générales des ventes
- Créer mon compte
INFORMATIONS
- Cours de l’Or
- Cours de l’Argent
- Avis Clients
- Espace Presse
- FAQ
- Lexique Métaux Précieux
- Transmettre de l'Or
- BDOR France
- Guide Or
- Carrière
- Conditions générales d'utilisation
- Mentions légales
- Plan du site
AGENCE BDOR 67000 STRASBOURG 2 Rue du Travail (Place des Halles) - AGENCE BDOR 68000 COLMAR 24 Avenue de la République (en face du manège)