Budget 2026 : Roland Lescure acte 14 Md€ d’impôts, 25 Md€ d’économies et vise les plus riches via une taxe exceptionnelle.
Sommaire
En bref
• Roland Lescure confirme une hausse d’impôts de 14 milliards d’euros dans le budget 2026
• 25 milliards d’euros d’économies prévues pour limiter la progression du déficit
• Une taxation exceptionnelle des plus riches rapportera 2,5 milliards d’euros
• Une vingtaine de niches fiscales supprimées ou réduites
• Le déficit visé à 4,7 % du PIB en 2026, pour tendre vers les 3 % en 2029
• Le projet reste ouvert à négociation parlementaire
Le ministre de l’Économie Roland Lescure a confirmé ce 15 octobre, sur les ondes de RTL, les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2026 : un effort budgétaire total estimé à 30 milliards d’euros, réparti entre 14 milliards de hausses d’impôts et 25 milliards d’euros d’économies. Ce double levier vise à ramener le déficit public de 5,4 % à 4,7 % du PIB l’année prochaine.
A lire aussi : Et si cette hausse d’impôts déclenchait une fuite vers l’or physique ? Les épargnants cherchent déjà la sortie.
Face à une dette qui approche les 3 200 milliards d’euros, le gouvernement cherche à stabiliser les comptes publics sans freiner l’activité économique.
« Je serai le garant du cadre budgétaire », a insisté Lescure, tout en rappelant que ce projet constitue « une copie de départ » appelée à évoluer au Parlement.
Parmi les mesures les plus scrutées figure une taxation temporaire ciblant les ménages les plus aisés, avec un rendement attendu de 2,5 milliards d’euros. Ce prélèvement concernera notamment certaines structures patrimoniales comme les holdings, perçues comme des véhicules d’optimisation fiscale.
Le ministre assume ce choix : « Ça fait 20 % de l’effort. Il n’y a pas 20 % de riches en France, mais ils vont contribuer proportionnellement beaucoup ». Une volonté d’équité fiscale, martelée à plusieurs reprises, même si Lescure met en garde contre tout excès de pression fiscale : « Le matraquage fiscal, ça ne marche pas, ça fait fuir les contribuables ».
Le chantier de la rationalisation des niches fiscales est également engagé. Sur les 474 dispositifs recensés, une vingtaine feront l’objet d’une suppression ou d’une réduction progressive. L’objectif est de simplifier le système et d’optimiser le rendement des recettes, tout en maintenant certains outils jugés utiles à l’investissement ou à l’innovation.
Selon notre expert : La pression fiscale sur les plus riches s’intensifie : l’or devient leur ultime refuge face à un État en quête de recettes.
Les économies annoncées s’élèvent à 25 milliards d’euros, hors charge de la dette. Celle-ci devrait, selon les projections gouvernementales, croître de 8 milliards pour dépasser les 60 milliards d’euros en 2026, devenant ainsi le deuxième poste budgétaire, derrière l’Éducation nationale.
Ce volume d’économies nécessitera des ajustements dans plusieurs ministères, même si les contours précis de ces coupes n’ont pas encore été dévoilés. Pour le Haut Conseil des Finances Publiques, qui s’est exprimé la veille, les efforts sont nécessaires, mais les hypothèses économiques restent fragiles.
Le gouvernement entend faire adopter ce budget dans un contexte politique instable. Roland Lescure appelle à la négociation et à la recherche de compromis pour sécuriser les votes au Parlement. Il reprend les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu :
« Le gouvernement proposera, vous débattrez, vous voterez ».
Cette ouverture au dialogue s’accompagne d’une vigilance accrue sur l’impact économique et social des mesures. Le ministre prévient : chaque hausse d’impôt devra s’accompagner d’un allègement ailleurs, pour ne pas pénaliser la consommation ni freiner l’investissement.
« Il faut être conscient que les hausses d’impôts, les hausses de taux d’intérêt, ça a un impact direct sur l’économie, l’emploi et le pouvoir d’achat », insiste-t-il.
Le patron du Medef, Patrick Martin, n’a pas tardé à réagir. Il s’inquiète notamment du dispositif visant les holdings, qu’il qualifie d’« usine à gaz monstrueuse ». Selon lui, des dizaines de milliers d’entreprises pourraient être impactées, dans un contexte déjà tendu par la remontée des taux et la baisse de l’activité dans certains secteurs.
Le cap budgétaire fixé par Bercy est directement lié aux engagements européens de la France : ramener le déficit sous la barre des 3 % du PIB d’ici 2029, afin de stopper la dynamique haussière de la dette. Pour Roland Lescure, cela passe nécessairement par une trajectoire maîtrisée, associant rigueur et adaptation.
La proposition du gouvernement reste fragile, tiraillée entre les attentes de Bruxelles, les contraintes du marché obligataire et les revendications sociales. La phase parlementaire sera décisive pour arbitrer entre contribution équitable et stimulation économique, dans un climat où la question de la fiscalité du capital devient centrale.
Dans ce contexte de remontée des prélèvements obligatoires et de durcissement budgétaire, de plus en plus d’épargnants cherchent à diversifier leur patrimoine hors du circuit bancaire traditionnel. Les arbitrages se multiplient en faveur des valeurs tangibles, notamment via l’acquisition de lingots d’or, de pièces d’or historiques comme les Napoléons ou les Souverains, ou encore de lingots d’argent sans TVA.
Ces supports offrent une exposition directe à des actifs physiques, décorrélés des produits bancaires soumis à la fiscalité classique. L’or et l’argent sont ainsi perçus comme des instruments de protection du capital face à l’érosion monétaire, à l’instabilité réglementaire et à la montée des incertitudes politiques.
À l’heure où l’État renforce son emprise fiscale et remet en question certaines niches, ces actifs physiques s’imposent comme une alternative stratégique pour sécuriser durablement son épargne, en dehors des contraintes du système financier traditionnel.
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