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10 ans de fausse monnaie d’une valeur de 37,5 millions : l’incroyable secret que l’État a réussi à dissimuler

Entre 1951 et 1960, l’État a secrètement émis 37 millions de fausses pièces d’or pour calmer le marché. Une affaire méconnue révélée par les archives.

Par Victor KOSTIK

Article publié le : 20 septembre, 2025

Temps de lecture : 3 minutes

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En bref :

  • Entre 1951 et 1960, l’État a diffusé 37,5 millions de copies illégales de pièces d’or.

  • Ces pièces imitaient les 20 francs « coq » démonétisées, sans décret officiel.

  • L’alliage était différent, la pureté plus faible, et la fiscalité actuelle pénalise encore les détenteurs.

  • Le tout visait à stabiliser le marché de l’or dans un contexte post-guerre sous pression.


Un contournement historique orchestré par l’État

 

La diffusion massive de copies de pièces d’or entre 1951 et 1960, validée au plus haut niveau de l’État, constitue l’un des épisodes les plus discrets et controversés de la politique monétaire française du XXe siècle. Cette opération, désormais documentée par l’expert Yannick Colleu, révèle un usage stratégique et illégal de fausse monnaie sous couverture institutionnelle.

Durant cette décennie, 37,5 millions de pièces de 20 francs type "coq", pourtant démonétisées depuis 1926, ont été refabriquées à l’identique puis remises en circulation. Cette frappe clandestine avait pour objectif de rassurer les marchés et de consolider la parité or-dollar, dans un système monétaire encore sous l’influence des accords de Bretton Woods.

 

A lire aussi : Vous possédez des pièces de 20F coq ? Vérifiez leur millésime, leur brillance et leur masse. Une expertise peut s’avérer indispensable.

 


Contexte économique et stratégie illégale

 

La France de l’après-guerre manque cruellement de réserves en or. L’effort militaire a vidé les coffres, et deux emprunts majeurs en 1952 et 1954 sont contractés sur des bases aurifères, l’un indexé sur l’or, l’autre sur les napoléons.

Face à l’urgence, une solution de contournement est activée : le ministère des Finances relance la frappe des anciennes pièces d’or de 20 francs. Leur design, leur millésime (1907-1914), leur typologie restent inchangés, rendant toute distinction quasiment impossible. Sauf qu’aucun décret n’est publié. Le procédé s’appuie uniquement sur une lettre interne de la Banque de France, masquant l’initiative derrière l’autorité d’un gouverneur précédent.

 


Des objections étouffées et un silence institutionnel

 

À l’époque, des voix s’élèvent discrètement au sein du Conseil général de la Banque de France, sans effet. Ni le rapport annuel de l’Administration des Monnaies et Médailles, ni les archives officielles ne mentionnent cette manœuvre.

Le flou entretenu perdure jusqu’à ce qu’un communiqué officiel, daté du 31 janvier 1952, reconnaisse implicitement l’existence de ces nouvelles pièces. Trop brillantes, trop récentes pour être authentiques, elles éveillent les soupçons des professionnels du marché.

 


Une teneur en or inférieure

 

Si le visuel des pièces est fidèle aux originaux, leur alliage diffère légèrement. La teinte plus rouge serait due à une teneur en or plus basse : 897,3 millièmes contre 900 millièmes officiellement. À l’échelle de 217 tonnes mises en circulation, cela représenterait une économie d’environ 654 kilos d’or fin, selon les calculs de Yannick Colleu. L’information provient d’un document interne de 1956, retrouvé dans les archives de la Banque de France.

La Banque de France, elle, rejette toute accusation de manipulation volontaire. Elle invoque les tolérances de fabrication et l’usure naturelle des pièces pour justifier les écarts de masse et de pureté.

 

Selon notre expert : À l’heure où l’or atteint des sommets, la différence entre une pièce d’origine et une copie peut représenter plusieurs centaines d’euros.

 


Une fiscalité discutable pour les détenteurs

 

Au-delà de la fabrication contestée, ces copies continuent de poser problème en matière de fiscalité. Bien que ces objets n’aient jamais retrouvé leur statut de monnaie légale, l’administration fiscale les assimile encore aujourd’hui à des pièces d’or d’investissement.

Résultat : une taxe de 11,5 % s’applique à la revente, alors qu’un simple jeton serait exonéré jusqu’à 5 000 €. Une situation dénoncée par Colleu, qui souligne l’injustice faite aux particuliers. La justification ? Ces copies étaient à l’époque reconnues par la Banque de France comme valables sur les marchés.

 


Une affaire oubliée, aux conséquences encore actuelles

 

L’affaire n’est pas nouvelle, mais son ampleur et ses implications n’ont que peu circulé dans les sphères publiques. Mentionnée une fois au Parlement en 1976, elle reste absente des manuels d’histoire monétaire.

Aujourd’hui encore, ces pièces continuent de circuler, conservées ou transmises comme pièces d’or d’époque, alors qu’elles sont nées d’une stratégie secrète, hors cadre légal, et techniquement falsifiées.

 


L’or, toujours au cœur des débats

 

Ce scandale historique réactive une question centrale : quelle confiance accorder à un actif lorsque même son origine peut être travestie ? Pour les investisseurs, la traçabilité et la qualité de l’or acheté restent des critères primordiaux d’autant plus dans un climat économique instable.

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