La fin du shutdown américain rassure les marchés. Reprise, volatilité, IA, Chine : les investisseurs restent prudents.

Sommaire
En bref
Le shutdown américain touche à sa fin, mais les conséquences économiques restent lourdes.
Les marchés saluent la reprise, bien que la situation politique demeure incertaine.
Les investisseurs s’interrogent : simple respiration ou signal d’un retournement ?
L’IA, la dette privée et l’emploi restent des points de vigilance pour 2026.
Le regain du dollar, la stabilisation de sa volatilité et les signaux venus de Chine redessinent les perspectives mondiales.
La levée partielle du shutdown américain, après plusieurs semaines de blocage institutionnel, a permis aux marchés financiers de retrouver un peu de sérénité. Le S&P 500, les futures et le Nasdaq ont réagi positivement dès les premières annonces, traduisant une forme de soulagement. Pourtant, ce n’est qu’un sursis. L’accord trouvé ne garantit une stabilité budgétaire que jusqu’à la fin janvier, laissant présager un retour de la crise dès le début 2026.
Avec environ 800 000 fonctionnaires privés de salaire, des services publics paralysés et une perte estimée à un point de PIB au quatrième trimestre, l’impact économique est déjà concret. Le secteur aérien, particulièrement exposé, reste l’un des plus touchés.
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La semaine dernière, les indices avaient connu une baisse marquée notamment le Nasdaq, en recul de 4 %, entraîné par Nvidia, en perte de vitesse avant la publication de ses résultats. Cette semaine semble amorcer un rebond, considéré par certains analystes comme une simple pause dans une dynamique haussière.
La résilience des marchés s’explique aussi par la réaction très positive à la moindre bonne nouvelle : apaisement commercial avec la Chine, libéralisation des exportations de métaux stratégiques, performances solides au troisième trimestre, et surtout absence de récession malgré la fin du cycle de hausse des taux.
Le véritable point de friction se situe ailleurs : dans la dette privée des grandes entreprises américaines, notamment celles liées à l’intelligence artificielle. Nvidia, Microsoft, OpenAI ou encore d'autres acteurs non cotés ont mobilisé des milliards via des émissions obligataires. Si les promesses de rendement de l’IA venaient à se dégonfler, le choc obligataire pourrait être sévère.
Pour l’instant, le patron de Nvidia s’est voulu rassurant depuis Taïwan, évoquant une forte demande sur les nouvelles puces Blackwell et des prévisions ambitieuses : 54 milliards de dollars de chiffre d’affaires attendus au T3.
Une autre inquiétude émerge sur le front de l’emploi. L’automatisation, le vieillissement démographique et la stagnation de l’immigration aux États-Unis modifient structurellement le marché du travail. La baisse des créations d’emplois pourrait ne pas être un accident conjoncturel, mais un nouvel équilibre économique, où la technologie vient compenser la raréfaction de la main-d’œuvre.
L’adoption rapide de l’IA déjà présente dans 10 % des PME et 30 % des grands groupes pourrait bouleverser le rythme de consommation et le rôle du salarié dans les cycles économiques. À horizon 12 mois, cette dynamique pourrait s’accentuer.
Sur le front des devises, le dollar a entamé une remontée, accompagné d’une baisse notable de sa volatilité. Un indice de référence mesurant cette instabilité a vu ses niveaux divisés par deux récemment, signalant une forme de stabilisation monétaire globale.
Cette évolution, conjuguée à un regain d’intérêt pour les actifs américains y compris la devise, rassure les investisseurs. La performance réelle des portefeuilles européens, exprimés en euros, reste cependant atténuée par l’effet de change.
Autre élément clé de la semaine : le retour de la Chine dans les radars des grands gérants d’actifs. Si Pékin semblait encore récemment inabordable pour les investisseurs internationaux, le ton volontariste des géants technologiques locaux semble inverser la tendance.
Les résultats imminents d’acteurs majeurs comme Alibaba ou Tencent permettront de tester la solidité de ce regain de confiance. En parallèle, les autorités chinoises ont annoncé des investissements massifs dans la transition énergétique et la robotique, deux domaines dans lesquels elles affichent une avance stratégique.
La transparence des données économiques reste toutefois un point de friction pour les marchés. Le doute persiste sur la fiabilité des statistiques, mais les réserves financières de Pékin et sa capacité d’organisation pourraient favoriser un retour progressif des flux internationaux.
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La semaine écoulée pourrait bien n’être qu’un temps de respiration technique, alimenté par des prises de bénéfices après des performances impressionnantes en sortie de cycle. Pour certains gestionnaires, il s’agissait aussi de sécuriser les gains annuels avant la clôture comptable, notamment en l’absence de grandes menaces visibles à court terme.
Les grandes interrogations subsistent : l’IA provoquera-t-elle un choc sur l’emploi ? Le cycle monétaire est-il réellement terminé ? Le shutdown reviendra-t-il en janvier ? Et surtout, les marchés resteront-ils aussi sensibles au moindre signal politique ou économique ?
Dans un contexte mondial toujours instable, les investisseurs avertis continuent de diversifier hors du système bancaire classique. L’or physique, notamment sous forme de lingots certifiés LBMA, reste l’un des actifs les plus recherchés pour protéger son capital contre l’érosion monétaire et les crises politiques.
Les placements alternatifs, comme l’argent, ou encore certains produits structurés adossés à des métaux industriels, peuvent également s’avérer pertinents. Dans cette configuration, la débancarisation prudente et la fiscalité optimisée constituent les deux piliers d’une gestion de patrimoine plus résiliente.
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