Hausse de la flat tax en 2025 : dividendes, immo, PEA, les revenus du capital vont être davantage taxés pour financer la Sécu.

Sommaire
En bref
La flat tax grimpera de 30 % à 31,4 % dès 2025 via une hausse de la CSG.
Tous les revenus du capital sont concernés : dividendes, plus-values, PEA, immobilier, intérêts bancaires.
Une surtaxe temporaire portera certains prélèvements à 21,8 % en 2025-2026.
Le gouvernement espère 2,7 milliards € de recettes pour combler le déficit de la Sécurité sociale.
La réforme crée un effet rétroactif sur les revenus de fin d’année.
Des stratégies d’évitement et d’arbitrage sont déjà à l’étude par les contribuables et leurs conseillers.
Le 27 octobre 2025, en pleine commission des Affaires sociales, un amendement majeur a été adopté sans soulever de remous médiatiques. Pourtant, ce texte modifie en profondeur l’équilibre fiscal de l’épargne en France : la flat tax, instaurée en 2018 à hauteur de 30 %, devrait passer à 31,4 % dès janvier prochain.
A lire aussi : Les épargnants se ruent vers l’or face à l’assaut fiscal annoncé par Bercy.
Cette hausse ne repose pas sur une réforme en profondeur, mais sur une augmentation de 1,4 point de la CSG, qui passerait de 9,2 % à 10,6 %. Une modification apparemment mineure, mais dont l’effet est bien réel pour tous les épargnants.
Plutôt que d’accroître la pression sur les revenus du travail ou les charges patronales, l’exécutif choisit de mobiliser les détenteurs de capital pour répondre à l’urgence budgétaire de la Sécurité sociale. Le Premier ministre Sébastien Lecornu assume cette orientation, fruit d’un compromis politique : le gel de la réforme des retraites s’échange contre une taxation accrue des placements.
La logique est claire : les revenus passifs deviennent le levier d’ajustement d’un budget social sous tension.
Jusqu’à présent, la flat tax combinait 12,8 % d’impôt sur le revenu à 17,2 % de prélèvements sociaux, soit un total de 30 %. Avec la nouvelle CSG, la pression grimpera à 18,6 %, modifiant ce repère symbolique.
Un exemple concret : sur un dividende de 1 000 euros, l’impôt prélevé passera de 300 à 314 euros. Le différentiel semble faible, mais il s’applique à l’ensemble des revenus mobiliers et fonciers : dividendes, intérêts, plus-values immobilières, obligations, PEA, contrats d’assurance-vie, etc.
Certains produits subiront un prélèvement encore plus élevé. Une surtaxe de 4,6 % est prévue pour 2025 et 2026 sur plusieurs supports, dont les fonds en euros. Dans ces cas, le taux global pourra atteindre 21,8 %, alourdissant notablement la charge fiscale sur les produits réputés sécurisés.
La modification n’a rien d’anecdotique. Elle vise à renflouer un déficit social jugé critique par Bercy. Le gouvernement avait brièvement envisagé un gel de la CSG non indexé sur l’inflation, mais cette mesure a été jugée trop pénalisante pour les revenus modestes. Résultat : cibler le capital est devenu la solution privilégiée.
L’État espère ainsi 2,7 milliards d’euros de recettes supplémentaires, tout en préservant les rémunérations du travail.
Les détenteurs d’actifs immobiliers ne sont pas épargnés. Sur une plus-value de 500 000 euros, l’augmentation des prélèvements sociaux alourdira la facture de 4 500 euros. Les revenus fonciers voient eux aussi leur imposition renforcée. Seuls les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP) restent hors de portée de cette réforme, gagnant ainsi en attractivité relative avec un rendement net de 3 %.
Le texte s’appliquerait dès le 1er janvier 2025. Ce calendrier fiscal crée un flottement juridique pour les revenus encaissés en fin d’année : dividendes de décembre, intérêts ou arbitrages patrimoniaux pourraient être imposés selon une loi non encore votée. Ce décalage, validé par le Conseil constitutionnel, pourrait inciter les épargnants à anticiper leurs opérations dès novembre.
Selon notre expert : Hausse des prélèvements, dette incontrôlée : l’or reste l’ultime rempart patrimonial.
La flat tax n’est pas la seule à évoluer. L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) se transforme peu à peu en impôt sur la fortune improductive, ciblant les biens non loués, les objets précieux, certaines cryptomonnaies ou encore certains fonds euros.
Parallèlement, une contribution sur les hauts revenus impose un taux minimal effectif de 20 % au-delà de 250 000 euros, réduisant les marges de défiscalisation classique. Et si la taxe sur les holdings patrimoniales prévue pour 2026 a été effacée du texte par accident parlementaire, son retour reste possible à tout moment.
Face à cette montée de la pression fiscale, les contribuables réagissent. Certains envisagent de basculer vers l’imposition au barème progressif si leur TMI est inférieure à 31,4 %. D’autres cherchent à concrétiser leurs plus-values avant l’entrée en vigueur du nouveau taux. Cette dynamique pourrait amplifier la volatilité sur les marchés en fin d’année.
Les livrets non fiscalisés retrouvent la faveur du grand public. Les conseillers en gestion de patrimoine ajustent déjà les allocations. Pour les foyers les plus fortunés, des stratégies de délocalisation fiscale sont réactivées. Le climat d’incertitude politique et économique, couplé à une instabilité législative chronique, ne fait qu’alimenter ces choix.
Dans un contexte fiscal incertain, l’or d’investissement reste une valeur refuge, exonérée de TVA à l’achat, qu’il s’agisse de lingots certifiés ou de pièces d’or frappées après 1800 (titres ≥ 900 ‰).
Deux régimes s’appliquent à la revente :
la TMP, à 11,5 % sur le prix total, sans justificatif requis ;
ou la TPV, à 36,2 % sur la plus-value réelle, avec un abattement de 5 % par an dès la 3ᵉ année, jusqu’à exonération après 22 ans, sur présentation d’une facture.
Cette fiscalité maîtrisée, fait de l’or un levier stratégique de débancarisation et d’optimisation patrimoniale.
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