Impôts 2026 : Roland Lescure annonce 14 Md€ de hausses et 200 000 foyers imposables en plus dès l’an prochain.

Sommaire
En bref
• Roland Lescure confirme 14 Md€ de hausses d’impôts dans le Budget 2026
• 200 000 foyers deviendront imposables à cause du gel du barème de l’impôt sur le revenu
• Les hauts revenus et les holdings seront particulièrement ciblés
• Bercy prévoit 6,5 Md€ de recettes issues des nouvelles mesures sur les riches
• Une révision des niches fiscales est enclenchée
• Objectif affiché : ramener le déficit public sous les 3 % du PIB d’ici 2029
Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a officialisé ce mercredi un plan de hausses d’impôts à hauteur de 14 milliards d’euros dans le cadre du Projet de loi de finances 2026. Cette stratégie, présentée comme un levier incontournable pour redresser les finances publiques, s’accompagne d’un programme de 25 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de l’État.
A lire aussi : Après cette annonce fiscale choc, les investisseurs fortunés se tournent massivement vers l’or physique pour s’extraire du système.
Interrogé sur RTL, le locataire de Bercy a confirmé que l’exécutif poursuivait une trajectoire de réduction du déficit public, avec l’ambition de repasser sous la barre des 3 % du PIB d’ici 2029, contre 4,7 % attendus pour 2026. La manœuvre repose sur un double ressort : compression budgétaire et accroissement ciblé des recettes fiscales.
Au cœur du dispositif fiscal figure une mesure hautement sensible : le gel du barème de l’impôt sur le revenu. Présentée par le Premier ministre Sébastien Lecornu, cette disposition met fin à l’indexation annuelle du barème sur l’inflation, un mécanisme censé préserver les ménages d’une hausse d’impôt en cas de progression salariale.
L’application de ce gel devrait entraîner l’imposition de 200 000 nouveaux foyers dès 2026, pour un gain estimé à 1,9 milliard d’euros pour les caisses publiques. D’autres contribuables, déjà imposables, verront également leur facture fiscale augmenter.
Cette mesure est présentée par le gouvernement comme un équilibre budgétaire, en miroir de la non-revalorisation des prestations sociales prévue au même moment. L’absence d’ajustement infligera un effet de seuil mécanique, rentable pour les finances publiques mais potentiellement explosif sur le plan social.
Le texte budgétaire prolonge par ailleurs la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR), un prélèvement temporaire instauré en complément de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR). Ce dispositif impose un taux plancher de 20 % sur les revenus dépassant 250 000 euros pour une personne seule, 500 000 euros pour un couple.
Cette prolongation, couplée à la mise en place d’une nouvelle taxe sur les holdings patrimoniales, vise à restreindre l’optimisation fiscale via certains montages juridiques. À elle seule, cette offensive contre les plus aisés devrait rapporter 6,5 milliards d’euros.
Autre chantier annoncé : la révision d’une vingtaine de niches fiscales sur les 474 dispositifs recensés à ce jour. Roland Lescure a précisé que certaines d’entre elles disparaîtront progressivement, sans pour autant détailler lesquelles sont ciblées en priorité.
Cette orientation vise à affirmer une posture de discipline budgétaire, tout en répondant à la pression croissante des partenaires européens sur le respect du Pacte de stabilité. Mais elle risque d’alimenter une tension fiscale durable, dans un climat déjà marqué par l’érosion du pouvoir d’achat et une défiance envers la redistribution.
Selon notre expert : Face à l’envolée de la fiscalité et aux turbulences économiques, le cours de l’or en euros redevient l’indicateur clé à surveiller.
Le signal envoyé par Bercy est clair : le redressement budgétaire passera par une participation plus large des contribuables. En touchant les classes moyennes via le gel du barème, et les contribuables fortunés via des dispositifs renforcés, le gouvernement cherche à afficher une forme d’équité fiscale.
Reste à savoir si cette stratégie tiendra face aux pressions sociales et aux probables contentieux politiques à l’approche de l’échéance électorale de 2027. Le risque de voir l’épargne des ménages réorientée hors des circuits bancaires traditionnels pourrait s’accroître, dans un contexte où l’or s’impose déjà comme valeur refuge.
Partager l'article :
Découvrir aussi

ACHAT D’OR EN LIGNE - AGENCE BDOR
L’Agence BDOR, experte en métaux précieux vous informe sur l’actualité de l’or, le cours de l’or, de l’argent ainsi que sur les pièces et lingots d’or d’investissement. Vous souhaitez acheter de l’or, rendez-vous dans notre rubrique d’achat d’or en ligne.
NOUS SOMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
À PROPOS
L’Agence BDOR est une agence privée et indépendante, experte en achat et vente d’or - Gold & Silver. Nous proposons le cours de l’or et le prix de l’or en direct, ainsi que la valeur des lingots d’or et des pièces d’or comme le Napoléon d’or (Louis d’Or), le 50 Pesos ou encore le Souverain. Nos experts en numismatique sont là pour vous aider à valoriser votre pièce d’or ou d’argent. Bénéficiez des meilleures offres de rachat d’or et d’argent pour vos bijoux ou vieil or afin d’obtenir la meilleure cotation de l’or et ceci au meilleur moment.
ACHAT VENTE OR
- Fiscalité Or
- Lutte contre le blanchiment d'argent et financement du terrorisme (LCB-FT)
- Fraude et sécurité bancaire
- Comment acheter de l'Or ?
- Pourquoi acheter de l'Or ?
- Reconnaître de l'Or
- Achat Or et Argent Strasbourg
- Achat Or et Argent Colmar
MON COMPTE
- Acheter or en ligne
- Guide d’achat d’or
- Livraison
- Conditions générales des ventes
- Créer mon compte
INFORMATIONS
- Cours de l’Or
- Cours de l’Argent
- Avis Clients
- Espace Presse
- FAQ
- Lexique Métaux Précieux
- Transmettre de l'Or
- BDOR France
- Guide Or
- Carrière
- Conditions générales d'utilisation
- Mentions légales
- Plan du site
AGENCE BDOR 67000 STRASBOURG 2 Rue du Travail (Place des Halles) - AGENCE BDOR 68000 COLMAR 24 Avenue de la République (en face du manège)