Contexte tendu au Moyen-Orient

L'instabilité au Moyen-Orient, notamment entre Israël et la Palestine, a des conséquences financières notables pour l'Égypte, nouvellement intégrée au BRICS. Le dollar américain a connu une flambée impressionnante de 50% sur le marché noir des devises égyptien. Ce bouleversement freine davantage l'économie égyptienne déjà fragilisée, renforçant la position du dollar sur les marchés officiels comme parallèles.

Discrepancies monétaires

Alors qu'officiellement, un dollar se change contre 30,90 Livres égyptiennes (EGP) sur le marché des changes traditionnel, sa valeur sur le marché noir oscille entre 45 et 47 EGP. La monnaie égyptienne atteint donc un niveau historiquement bas face au dollar, que ce soit sur les marchés officiels ou parallèles.

Impacts sur l'économie locale

L'Égypte subit de plein fouet cette montée en puissance du dollar. Les produits de base, principalement les exportations, connaissent une hausse spectaculaire des prix. La situation géopolitique, notamment les tensions entre Israël et la Palestine, a une influence directe sur l'Égypte de par sa proximité géographique.

Un économiste, Ahmed Abdel-Thaher, commentait récemment dans un article pour The New Arab : "La guerre entre Israël et Gaza est l'une des principales causes de la chute spectaculaire de la livre égyptienne." Il a également souligné que l'Égypte était l'un des pays les plus touchés par les conflits continus, augmentant ainsi les risques géopolitiques pour la nation.

Pressions sur les membres du BRICS

L'Égypte et l'Iran, deux membres du BRICS, subissent une pression économique considérable en raison de ce contexte. Si la monnaie égyptienne s'est dépréciée face au dollar, l'Iran peine également à relancer son économie en raison des sanctions américaines qui l'accusent de soutenir le terrorisme, entravant ainsi sa capacité à soutenir la Palestine.

Les deux nations cherchent activement des solutions pour redresser leurs économies respectives. Une escalade du conflit entre Israël et la Palestine pourrait avoir des répercussions encore plus graves pour l'économie égyptienne et iranienne.