Hausse de la flat tax à 33 % : Livret A, assurance-vie, Bourse... qui sera touché ? Analyse des impacts pour les épargnants français en 2025.
Sommaire
En bref
Flat tax à 33 % : un relèvement lancé par Barnier, inscrit par Bayrou, désormais sur la table de Lecornu.
Les livrets réglementés restent exclus, mais assurance-vie, PEL, comptes-titres sont ciblés.
Une réforme successorale sur l’assurance-vie est à l’étude.
L’exécutif envisage aussi un super-ISF et une taxe minimale sur les hauts revenus.
Face à cette tendance, l’attrait pour les placements hors banques, dont l’or physique, se renforce.
Initiée sous Michel Barnier, consolidée par François Bayrou, la perspective d’une hausse de la flat tax semble se confirmer avec l’arrivée à Matignon de Sébastien Lecornu. L’alourdissement de la fiscalité sur les revenus du capital devient un axe structurant du budget 2026.
Dans le document transmis au Conseil d’État avant le vote de confiance, le gouvernement Bayrou envisage un relèvement du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % à 33 %. L’objectif est clair : mobiliser l’épargne privée pour combler le déficit public.
A lire aussi : Face à l’État prédateur, l’or retrouve son statut de valeur refuge incontournable.
La flat tax s’applique aux revenus du capital : dividendes, intérêts, plus-values mobilières, gains d’assurance-vie. Son taux actuel de 30 % se décompose en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Le projet de réforme pourrait cibler l’une ou l’autre composante — ou les deux.
Seraient concernés :
Les comptes-titres avec dividendes imposables,
Les assurances-vie en cas de retrait avant 8 ans ou au-delà des abattements,
Les PEL et CEL ouverts après 2018, déjà fiscalisés.
En revanche, les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP) échapperaient à cette réforme. Leur rémunération nette, fixée à 3 % jusqu’en février 2025, reste hors champ de la flat tax. Ce statut privilégié en fait un refuge temporaire, même si une baisse de taux est attendue à moyen terme, avec la désinflation.
Outre la hausse du PFU, le gouvernement étudie un durcissement de la fiscalité successorale liée à l’assurance-vie. Aujourd’hui, les primes versées avant 70 ans bénéficient d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire, en dehors du barème classique des droits de mutation. La piste d’un alignement partiel sur la fiscalité successorale standard est évoquée.
En parallèle, les prélèvements sociaux pourraient être relevés, ce qui impacteraient tous les contrats, quel que soit leur âge.
Les plans d’épargne en actions (PEA) conservent un avantage après 5 ans : exonération d’impôt sur le revenu, mais soumis aux prélèvements sociaux. Une hausse de ces derniers réduirait mécaniquement leur intérêt.
Les PEL ouverts entre 2012 et 2018 restent exonérés d’impôt, mais pas de cotisations sociales. Ceux ouverts après 2018 seraient pleinement touchés. Sur un compte-titres ordinaire, l’ensemble des dividendes et plus-values subirait la hausse du PFU.
Selon notre expert : Pièces et lingots : pourquoi l’or attire à nouveau les épargnants désabusés par les hausses d’impôts.
Le gouvernement envisage aussi une taxation minimale de 20 % pour les foyers dépassant 250 000 € (ou 500 000 € pour un couple). Cette mesure viserait à limiter les stratégies d’optimisation fiscale, en complément de la CDHR, initialement prévue jusqu’à 2026.
Un super-impôt sur la fortune est également dans les cartons : 0,5 % du patrimoine net au-delà de 2 M€, hors biens professionnels.
La convergence des mesures laisse peu de doute : l’épargne financière devient une source durable de financement de l’État. Même si Sébastien Lecornu affiche une volonté de « rupture de méthode », les lignes budgétaires du PLF 2026 confirment une continuité fiscale assumée avec Barnier et Bayrou.
Dans ce contexte, la débancarisation partielle d’une partie des patrimoines privés s’accélère. Face à une fiscalité de plus en plus lourde, de nombreux épargnants redirigent leurs liquidités vers des actifs non déclarés ou faiblement fiscalisés, comme les métaux précieux physiques.
L’achat de lingots d’or, de pièces d’or d’investissement (type Napoléon 20 F) ou encore de lingots d’argent séduit par leur neutralité fiscale à l’achat et leur liquidité universelle. Hors du système bancaire classique, ces actifs offrent une protection contre les mesures confiscatoires, y compris en cas de durcissement fiscal sur les transmissions.
Partager l'article :
Découvrir aussi
ACHAT D’OR EN LIGNE - AGENCE BDOR
L’Agence BDOR, experte en métaux précieux vous informe sur l’actualité de l’or, le cours de l’or, de l’argent ainsi que sur les pièces et lingots d’or d’investissement. Vous souhaitez acheter de l’or, rendez-vous dans notre rubrique d’achat d’or en ligne.
NOUS SOMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
À PROPOS
L’Agence BDOR est une agence privée et indépendante, experte en achat et vente d’or - Gold & Silver. Nous proposons le cours de l’or et le prix de l’or en direct, ainsi que la valeur des lingots d’or et des pièces d’or comme le Napoléon d’or (Louis d’Or), le 50 Pesos ou encore le Souverain. Nos experts en numismatique sont là pour vous aider à valoriser votre pièce d’or ou d’argent. Bénéficiez des meilleures offres de rachat d’or et d’argent pour vos bijoux ou vieil or afin d’obtenir la meilleure cotation de l’or et ceci au meilleur moment.
ACHAT VENTE OR
- Fiscalité Or
- Lutte contre le blanchiment d'argent et financement du terrorisme (LCB-FT)
- Fraude et sécurité bancaire
- Comment acheter de l'Or ?
- Pourquoi acheter de l'Or ?
- Reconnaître de l'Or
- Achat Or et Argent Strasbourg
- Achat Or et Argent Colmar
MON COMPTE
- Acheter or en ligne
- Guide d’achat d’or
- Livraison
- Conditions générales des ventes
- Créer mon compte
INFORMATIONS
- Cours de l’Or
- Cours de l’Argent
- Avis Clients
- Espace Presse
- FAQ
- Lexique Métaux Précieux
- Transmettre de l'Or
- BDOR France
- Guide Or
- Carrière
- Conditions générales d'utilisation
- Mentions légales
- Plan du site
AGENCE BDOR 67000 STRASBOURG 2 Rue du Travail (Place des Halles) - AGENCE BDOR 68000 COLMAR 24 Avenue de la République (en face du manège)