La hausse de la CSG sur les revenus du capital et la fiscalité accrue sur l’épargne confirment un virage fiscal assumé.

Sommaire
En bref
L’Assemblée nationale a voté la partie "recettes" du budget de la Sécurité sociale.
Une hausse de la CSG de 1,4 point sur les revenus du capital est actée.
Les revenus fonciers, plus-values immobilières et assurance-vie sont touchés.
Des mesures controversées comme la taxation des apprentis ou des tickets restaurant ont été rejetées.
L’effort fiscal continue d’augmenter sans réforme structurelle des dépenses publiques.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a franchi une étape décisive avec l’adoption de sa partie "recettes" à l’Assemblée nationale. Si certaines pistes de taxation jugées excessives ont été abandonnées in extremis, un alourdissement significatif pèse sur les revenus du capital.
Parmi les principales mesures validées figure une hausse de 1,4 point de la CSG sur les revenus du patrimoine, qui passe de 9,2 % à 10,6 %. Cette modification vise à générer 2,6 milliards d’euros de recettes supplémentaires, dans un contexte de déficit structurel de la Sécurité sociale estimé à 23 milliards d’euros en 2025.
A lire aussi : L’or devient un refuge alors que l’État traque jusqu’au moindre centime des épargnants français.
La hausse de la CSG concernera les plus-values mobilières et immobilières, mais également les revenus fonciers, déjà fortement fiscalisés. L’alourdissement affecte aussi l’assurance-vie, les plans d’épargne logement, ainsi que l’épargne salariale, y compris les primes de participation et d’intéressement.
Ce durcissement de la fiscalité patrimoniale intervient alors que le gouvernement maintient la pression sur l’impôt sur la fortune improductive, un dispositif élargi qui intègre désormais des éléments non productifs comme certains comptes d’épargne. De nombreux contribuables modestes se retrouvent ainsi mécaniquement au-dessus des seuils d’imposition, du fait de l’inclusion de leur épargne liquide.
Certaines propositions ont été écartées par les députés, souvent jugées injustes ou contre-productives. La taxation des apprentis, considérée comme une aberration sociale, a été abandonnée. Le gouvernement souhaitait initialement imposer ces jeunes travailleurs au nom de la "justice fiscale", une mesure qui aurait provoqué un tollé.
Autre recul : la tentative de taxation des tickets restaurant et la hausse de la cotisation patronale sur les complémentaires santé, chacune censée rapporter près d’un milliard d’euros. Ces initiatives ont été abandonnées sous la pression parlementaire.
Le rejet de certaines hausses ne masque pas une dynamique plus large : celle d’un système où chaque comportement jugé "déviant" ou "coûteux" devient prétexte à une taxe. Qu’il s’agisse de boissons énergisantes, d’aliments sucrés ou d’assurances santé complémentaires, l’État privilégie la fiscalité comportementale à l’interdiction pure.
Ce "modèle indulgent" repose sur un principe simple : ce qui est mauvais ne sera pas interdit… mais surtaxé. Fumer, trop manger ou s’enrichir n’est plus interdit, c’est facturé.
Au-delà des hausses de prélèvements, c’est la gestion des dépenses publiques qui est une nouvelle fois écartée du débat. Le fondateur du site Insolie, Charles Sannat, dénonce une "évaporation fiscale" estimée à 1712 milliards d’euros par an, sans réel retour en services publics.
Des témoignages évoquent des manques criants dans les hôpitaux, une gendarmerie sous-équipée, ou encore des urgences débordées, malgré des niveaux de dépenses records. La question du pilotage des dépenses de l'État reste systématiquement éludée, au profit d'une taxation de plus en plus ciblée sur les épargnants et les classes moyennes.
Selon notre expert : À mesure que la fiscalité s’intensifie, le métal jaune s’impose comme le dernier bastion de liberté patrimoniale.
L'augmentation de la fiscalité sur les revenus du capital renforce une tendance lourde : la valeur refuge se déplace. Face à la pression fiscale croissante et à l’instabilité réglementaire, de plus en plus d’investisseurs s’orientent vers des placements tangibles et portables, comme l’or physique, l’argent métal, ou des actifs déconnectés du système bancaire.
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