Trump prépare l’après-Powell : deux profils se détachent pour diriger la Fed dès 2026

En bref

• Donald Trump évoque ouvertement sa succession pour la présidence de la Réserve fédérale à partir de mai 2026.

• Kevin Warsh, ancien gouverneur de la Fed, et Kevin Hassett, directeur du National Economic Council, émergent comme favoris.

• Trump affirme vouloir un président de la Fed aligné sur une politique de taux plus bas.

• Un échange prolongé à la Maison-Blanche a permis à Trump de tester la loyauté monétaire de Kevin Warsh.

• Le président américain estime que le futur patron de la Fed devra échanger directement avec lui sur les décisions de taux.

Une succession déjà dans les esprits à Washington

À plus d’un an et demi de la fin du mandat de Jerome Powell, Donald Trump place déjà ses pions pour la direction de la Réserve fédérale. Lors d’un entretien accordé au Wall Street Journal, le président américain a confirmé réfléchir activement au profil de son futur président de la Fed à partir de mai 2026. Deux noms dominent les discussions internes : Kevin Warsh et Kevin Hassett.

L’ancien gouverneur de la Fed et l’actuel directeur du National Economic Council incarnent, aux yeux de Trump, une orientation monétaire plus conciliante vis-à-vis de la croissance, avec une attention particulière portée au niveau des taux directeurs.

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Kevin Warsh et Kevin Hassett en tête de liste

Interrogé sur la hiérarchie de ses choix, Donald Trump a levé toute ambiguïté. Kevin Warsh figure clairement parmi les premiers choix. Le président a résumé la situation avec une formule directe, évoquant « les deux Kevins » comme des profils solides et crédibles, tout en laissant entendre que d’autres candidats restent envisagés.

Kevin Warsh bénéficie d’un passé institutionnel fort à la Fed, tandis que Kevin Hassett s’appuie sur une proximité politique et économique plus marquée avec l’exécutif actuel. Ce duo reflète une volonté assumée de reprendre la main sur la doctrine monétaire américaine.

Un entretien sous tension à la Maison-Blanche

La candidature de Kevin Warsh ne repose pas uniquement sur son parcours. Selon les informations rapportées, il a été reçu pendant près de 45 minutes à la Maison-Blanche lors d’un entretien approfondi avec Donald Trump. L’échange aurait porté sur un point central : la capacité de Warsh à soutenir une orientation de taux d’intérêt plus bas.

Cette discussion illustre une exigence claire du président américain. La loyauté sur la politique monétaire apparaît comme un critère déterminant dans le processus de sélection.

La question sensible de l’indépendance de la Fed

Donald Trump n’a pas caché sa vision du rôle du futur président de la Réserve fédérale. Selon lui, le responsable de la Fed devrait échanger avec la Maison-Blanche sur le niveau approprié des taux d’intérêt. Cette position tranche avec la tradition d’indépendance revendiquée par l’institution monétaire américaine.

Une telle approche pourrait raviver les tensions entre politique monétaire et pouvoir exécutif, dans un contexte où les marchés scrutent chaque signal lié à l’orientation future des taux américains.

Des implications directes pour les marchés financiers

La perspective d’un changement à la tête de la Fed, combinée à une volonté affichée de peser sur les décisions de taux, alimente déjà les anticipations des investisseurs. Les marchés obligataires, les devises et les actifs réels réagissent fortement à toute remise en question de l’indépendance monétaire américaine.

Dans ce climat, la trajectoire des taux directeurs reste un paramètre central pour l’allocation d’actifs mondiale.

Selon notre expert : Les décisions à venir sur les taux américains pourraient propulser l’or vers une nouvelle phase de tension historique.

Débancarisation et protection du patrimoine face aux choix monétaires

Les débats autour de la politique monétaire américaine rappellent l’intérêt croissant pour les investissements alternatifs hors du système bancaire classique. Lingots d’or, lingots d’argent ou pièces d’or physiques constituent des solutions recherchées par les épargnants souhaitant réduire leur exposition aux décisions des banques centrales.

Ces actifs tangibles offrent une réserve de valeur indépendante des orientations de taux, des cycles monétaires et des arbitrages politiques. Dans une optique de sécurisation patrimoniale et de diversification, ils s’inscrivent comme un rempart face à l’incertitude financière mondiale.