Les marchés financiers ont réagi avec une volatilité notable à la suite de la diffusion des données sur l'inflation aux États-Unis, un moment clé très attendu par les investisseurs qui ajustent leurs prévisions en matière de politique monétaire. Les anticipations restent orientées vers une baisse des taux d'intérêt dès juin.

Les chiffres de l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) se sont alignés sur les attentes, avec une augmentation annuelle de 2,8%, conformément aux prévisions, tandis que le mois précédent affichait une hausse de 2,9%. Sur une base mensuelle, l'augmentation s'est établie à 0,4%, comme anticipé, contre 0,1% le mois précédent.

D'autres indicateurs économiques ont également été publiés, soulignant notamment que les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage étaient supérieures aux attentes, avec 215 000 contre 209 000 prévues et 202 000 la semaine précédente.

En réponse à ces données, l'euro s'est renforcé par rapport au dollar, tandis que les rendements des bons du Trésor américain ont baissé, signalant une baisse de l'appétit pour le risque parmi les investisseurs. Parallèlement, le cours de l'or a connu une amélioration, reflétant une recherche accrue de sécurité dans un contexte d'incertitude économique.

Ces mouvements sur les marchés mettent en lumière la sensibilité des investisseurs aux indicateurs économiques clés et leur impact sur les décisions de politique monétaire. Alors que les données PCE fournissent une mesure de l'inflation que la Réserve fédérale américaine prend en considération pour ses décisions de taux, les réactions du marché révèlent l'équilibre délicat entre les attentes en matière d'inflation et les stratégies d'investissement dans un environnement économique en évolution.