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Épargne : Sébastien Lecornu veut taxer à nouveau l’assurance-vie et les livrets

Le taux de la flat tax grimpe à 31,4 % dès 2025. Dividendes, PEA, immobilier, assurance-vie : l’épargne est directement mise à contribution.

Par Cécile DOERFLINGER

Article publié le : 16 novembre, 2025

Temps de lecture : 2 minutes

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Épargne : Sébastien Lecornu veut taxer à nouveau l’assurance-vie et les livrets

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En bref

  • La flat tax passe de 30 % à 31,4 % en 2025 via une hausse de la CSG.

  • Tous les revenus du capital sont touchés, sauf les livrets réglementés.

  • Une surtaxe temporaire porte même certains taux à plus de 21 %.

  • Objectif budgétaire : 2,7 milliards d’euros pour combler le déficit de la Sécurité sociale.

  • Des stratégies d’optimisation fiscale et des arbitrages patrimoniaux sont déjà en cours.

  • L’instabilité politique pourrait amplifier les ajustements dans les prochaines semaines.


Une hausse discrète, mais lourde de conséquences pour l’épargne

 

Un amendement adopté en silence fin octobre 2025 bouleverse l’équilibre fiscal instauré depuis 2018. En relevant de 1,4 point la CSG sur les revenus du capital, le gouvernement augmente le taux global de la flat tax à 31,4 %, contre 30 % auparavant. Derrière cette modification technique, c’est une nouvelle orientation budgétaire qui se dessine, avec les détenteurs de capital comme cible principale.

 

A lire aussi : L’or continue son envolée tandis que les gouvernements puisent dans l’épargne privée pour boucher les déficits publics.

 

L’épargne mise à contribution pour financer les comptes sociaux

Face au déficit croissant de la Sécurité sociale, estimé à plusieurs milliards d’euros, l’exécutif a opté pour une solution politiquement plus acceptable : faire porter l’effort sur les revenus du patrimoine, plutôt que sur les salaires. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a justifié cette approche en affirmant vouloir « assumer » les recettes sociales, écartant toute hausse de charges sur les actifs ou les entreprises.

Dans ce contexte, la flat tax, jusqu’ici symbole de stabilité fiscale pour les épargnants, devient l’outil d’ajustement d’une majorité parlementaire fragile.

 


Un nouveau taux de 31,4 % : l’effet de seuil est dépassé

 

Le calcul est désormais différent : 12,8 % d’impôt sur le revenu + 18,6 % de prélèvements sociaux (contre 17,2 % auparavant). L’impact est immédiat : sur un dividende de 1 000 €, le prélèvement passe de 300 € à 314 €. Cette variation, apparemment marginale, modifie pourtant un repère fiscal ancré depuis plusieurs années.

L’augmentation s’applique à l’ensemble des produits soumis à la flat tax :

  • dividendes,

  • plus-values mobilières,

  • intérêts bancaires,

  • produits d’assurance-vie,

  • obligations,

  • revenus fonciers, avec une hausse identique des prélèvements sociaux.

Certaines lignes d’investissement, notamment les gains de PEA ou les fonds en euros, subissent même une surtaxe exceptionnelle de 4,6 % en 2025 et 2026, portant le total à 21,8 % sur certains supports.

 


Une réforme silencieuse mais rétroactive

 

La mesure s’appliquera dès le 1er janvier 2025, y compris aux revenus encaissés en fin d’année 2024. Ce calendrier, juridiquement validé, entraîne un effet rétroactif de fait. Les arbitrages patrimoniaux pourraient s’accélérer dès novembre, certains investisseurs préférant anticiper pour échapper à la nouvelle fiscalité.

Le texte adopté en commission n’est pas encore définitif. Les débats à l’Assemblée nationale puis au Sénat pourraient accentuer la tendance, plusieurs amendements proposant des taux allant jusqu’à 33 %, voire 36 %.

 


Un capital fragilisé dans un climat politique incertain

 

Cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large de redéfinition de la fiscalité du capital. En parallèle de la hausse de la flat tax :

  • L’IFI évolue vers une taxe sur la « fortune improductive », incluant certains actifs non loués, objets précieux et cryptomonnaies.

  • La contribution différentielle impose depuis 2025 un taux minimum d’imposition de 20 % pour les hauts revenus supérieurs à 250 000 €.

  • La taxe sur les holdings patrimoniales, prévue dans le budget 2026, a été abandonnée… suite à un vote confus.

Cette instabilité, sur fond de remaniements successifs à Matignon et de blocages parlementaires, rend les décisions budgétaires difficilement prévisibles.

 

Selon notre expert : Tandis que les porteurs d’or dorment sur un matelas fiscal inchangé, les épargnants traditionnels voient leur rentabilité fondre.

 


Les épargnants réagissent déjà

 

Face à cette nouvelle donne, plusieurs comportements émergent :

  • Certains contribuables optent pour une imposition au barème progressif si leur tranche marginale est inférieure à 31,4 %.

  • D'autres réalisent leurs plus-values avant la fin de l’année, profitant encore des anciennes règles.

  • Les livrets défiscalisés (Livret A, LDDS, LEP) voient leur attractivité renforcée, devenant des valeurs-refuges.

  • Des réallocations d’actifs sont amorcées vers des structures moins exposées, parfois hors de France.

Le ministère des Finances anticipe un regain de volatilité sur les marchés patrimoniaux à la fin de l’année, et une intensification du travail de surveillance de la DGFiP.

 


Une stratégie d’équilibre à 2,7 milliards d’euros

 

La mesure, loin d’être symbolique, pourrait générer jusqu’à 2,7 milliards d’euros en 2025. Un montant jugé essentiel pour éviter une réforme plus brutale des retraites ou des coupes dans les prestations sociales. Dans une équation budgétaire de plus en plus étroite, le capital devient une variable d’ajustement.

Mais ce choix pose une question de fond : après sept ans de stabilité, le cycle fiscal favorable à l’épargne est-il terminé ?

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