Entre budget drastique et tensions sociales, François Bayrou joue sa survie politique. L'été 2025 s'annonce sous haute tension à Matignon.
Sommaire
En bref :
Deux échéances critiques pour François Bayrou : retraites le 18 juin, budget mi-juillet
Un plan d’austérité à 40 milliards € sans hausses d’impôts… mais sous menace de censure
Le Premier ministre pourrait devenir un "martyr budgétaire" ou un prétendant crédible pour 2027
L’équilibre entre concertation sociale et rigueur financière reste précaire
L’été 2025 ne sera pas de tout repos pour François Bayrou, à la tête d’un gouvernement suspendu entre dialogue social et rigueur budgétaire. Deux étapes majeures jalonnent son agenda : la clôture du conclave sur les retraites ce 18 juin, puis la présentation d’un budget 2026 sévèrement contraint par les finances publiques.
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Malgré l'absence de majorité solide et un président affaibli, le fondateur du MoDem revendique une ligne ferme. À 73 ans, il se prépare à tomber s’il le faut, pour défendre un cap assumé : celui de l'équilibre budgétaire. Dans son entourage, l’idée d’un mandat utile – quitte à être bref – commence à faire son chemin.
Mis en place en janvier pour calmer les tensions à gauche et éviter une motion de censure, le conclave sur les retraites arrive à son terme. L’accord attendu serait minimaliste : pas de recul de l’âge légal, mais une ouverture vers un débat élargi sur le financement du modèle social français.
Les discussions se heurtent à plusieurs lignes de fracture : refus catégorique du Medef sur de nouveaux prélèvements, impatience croissante de la CFDT, et retrait de poids des centrales comme la CGT, FO ou U2P. Dans ce contexte, faire adopter l’accord au Parlement aurait une valeur plus symbolique que politique, mais Bayrou y voit un signal positif.
"Montrer que syndicats et patronat peuvent parler ensemble, c’est fondamental", souffle un proche du Premier ministre.
Le point de rupture pourrait bien survenir mi-juillet. Le projet de loi de finances pour 2026, en cours d’élaboration à Matignon, impose 40 milliards d’euros d’économies, tout en écartant toute hausse d’impôts.
Parmi les pistes étudiées : un gel total des dépenses publiques – surnommé "année blanche", sauf pour la Défense – ainsi que des suppressions de niches fiscales et une TVA sociale. À huis clos, François Bayrou n’élude pas les risques : il aurait confié redouter une censure dans les deux semaines suivant la présentation du texte.
La configuration parlementaire joue en sa faveur jusqu’à l’été : la session s’arrête le 11 juillet, et les oppositions, même critiques, ne semblent pas prêtes à dégainer.
À gauche, Olivier Faure garde une porte entrouverte pour un compromis, dans une logique de responsabilité. À l’extrême droite, Marine Le Pen temporise : une dissolution anticipée la rendrait inéligible. Du côté des Républicains, la critique est constante mais non assortie de menace immédiate.
Selon nos expert : Crise budgétaire, instabilité sociale : et si l’or redevenait la seule valeur sûre ?
Cette ambiguïté donne un peu d’air à Bayrou, mais ne dissipe pas le risque d’isolement. Sa posture actuelle intrigue jusqu’à ses alliés : certains y voient un sacrifice consenti, d’autres une stratégie en vue de 2027.
L’éventualité d’un départ "noble" – après un budget difficile mais assumé – n’est pas écartée. "Il ne peut pas à la fois rester à Matignon et préparer les municipales à Pau", analyse un cadre socialiste. D'autres, en coulisses, évoquent une véritable ambition présidentielle.
En privé, Bayrou cite Mendès France comme modèle : huit mois à la tête du gouvernement… et une postérité historique. Certains au gouvernement estiment même qu’en cas de survie jusqu’au second budget, il serait "plus solide qu’Attal" face aux grandes échéances.
"Bayrou est insubmersible. S’il passe l’été, il ira jusqu’en 2027", résume un fidèle.
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