Fuir les ETF à la mode, miser sur les mid cap, l’or, la Chine : les convictions tranchées de Vincent Strauss pour investir intelligemment en 2026.

Sommaire
En bref
Les petites capitalisations surperforment : +30 % en 2025 contre +7 % pour le CAC 40
L'or explose de 50 %, en parallèle d’un sommet historique sur les marchés actions
La gestion passive devient risquée, selon Vincent Strauss : trop de capitaux sur les mêmes actifs
La Chine, le Japon et l'Asie du Sud-Est offrent des opportunités majeures, encore ignorées
Les valeurs minières et industrielles sont jugées plus saines que la tech survalorisée
L'Europe et la France inquiètent par leur dette, leur fiscalité et leur déclin démographique
Liquidité et bon sens : les maîtres-mots d’une allocation lucide en 2026
Sources : Finary 2 novembre 2025
À la veille de 2026, l’ensemble des marchés d’actifs affiche des sommets vertigineux : actions, immobilier, Bitcoin et or battent tous des records. Pourtant, pour Vincent Strauss, ancien patron de COMGEST, cette convergence n’est pas un signe de bonne santé globale, mais bien le révélateur d’un phénomène plus profond : la dévalorisation systématique des monnaies.
Il alerte : « On imprime tant de dollars que le million devient la nouvelle unité de base. »
Une vision qu’il qualifie de « reflation » plutôt qu’inflation classique, à rebours des discours officiels.
A lire aussi : Le cours de l’or flambe alors que les monnaies fiduciaires s’effondrent : Vincent Strauss tire la sonnette d’alarme.
L'une des convictions fortes exprimées en 2024 par Tros portait sur les small caps, ces petites capitalisations boursières totalement délaissées par les flux. Les faits lui donnent raison : +30 % de performance en 2025, contre seulement +7 % pour le CAC 40.
Le désamour pour ces valeurs est lié à l'effondrement de la recherche et de l’analyse spécialisée, notamment en Europe. Les opportunités s’y nichent pourtant : au Japon, certaines sociétés ne sont suivies que par un ou deux analystes, contre des dizaines pour les géants américains.
La gestion passive domine aujourd’hui les flux mondiaux, rendant les grands indices hypersensibles à toute sortie de capitaux. Selon Vincent Strauss, cela crée une illusion de stabilité :
« Les investisseurs croient avoir des portes de sortie, mais ces portes sont verrouillées. »
Les ETF qui alimentent massivement les mégacaps comme Nvidia ou Tesla amplifient mécaniquement la survalorisation. Le jour où les sorties s’accélèreront, personne ne pourra vendre sans déclencher une chute brutale.
Alors que le métal jaune progresse de 50 % sur l’année, l’or physique comme les valeurs minières retrouvent un intérêt stratégique, après avoir été méprisés durant plus d’une décennie.
Les mines d’or, longtemps sinistrées, offrent selon Strauss un effet de levier inégalé :
« Leur coût tout compris reste autour de 1 450 $ par once. Avec un or au-dessus de 4 000 $, les marges explosent. »
Le secteur ne pèse pourtant plus que 1 % des indices contre 11 % en 2011-2012.
À contre-courant du consensus occidental, Tros maintient sa conviction sur la Chine. Le pays a été boudé, ses indices sous-pondérés par les grands fonds. Pourtant, sa croissance structurelle et son influence industrielle restent intactes. Idem pour le Vietnam, l’Indonésie, l’Asie du Sud-Est : des zones à forte croissance, mais toujours absentes des grands portefeuilles.
Le yen reste l'une des devises les plus sous-évaluées au monde, tandis que les entreprises japonaises présentent des fondamentaux solides. Le marché, peu couvert, attire de nouveaux fonds activistes, enclins à provoquer des revalorisations.
Si les États-Unis affichent des performances éclatantes, leur endettement stratosphérique et leur création monétaire incontrôlée inquiètent. L’IA absorbe des investissements massifs (plus de 500 milliards de dollars), mais ses retours économiques restent incertains. La valorisation de Nvidia (25 fois le chiffre d’affaires) ou Tesla (450 $ l’action) est qualifiée de « folie douce ».
Démographie vieillissante, productivité atone, dettes massives : le vieux continent traverse une crise de modèle, aggravée par une bureaucratie paralysante. La France, en particulier, est vue comme le maillon faible de l’euro, avec une fiscalité jugée dissuasive pour les investisseurs privés.
Vincent Strauss insiste : la clé d’un portefeuille sain en 2026 sera la liquidité. De nombreux produits comme la dette privée ou certaines SCPI sont perçus comme des pièges : peu rémunérateurs, illiquides, opaques.
« Mieux vaut rater une mode que se retrouver bloqué », prévient-il,
prenant l’image d’une discothèque où les issues de secours sont fermées.
Face à une fiscalité asphyxiante et une rentabilité nette en berne, l’immobilier français ne fait plus rêver. Le message est clair : entre taxes foncières galopantes et rentabilité rognée, les investisseurs patrimoniaux doivent réfléchir à une diversification hors des frontières.
Tros prône une gestion à contre-courant : investir là où les autres ne regardent plus. Il cite l’Amérique latine, les matières premières oubliées, les producteurs de cuivre, d’uranium, d’énergie ou de turbines. Et surtout, il plaide pour un retour à l’analyse fondamentale, loin des modes et des narratifs dominants.
Dans un monde secoué par l’excès de dette, la perte de confiance monétaire et les tensions géopolitiques, l’or physique s’impose de nouveau comme un actif de référence. Contrairement aux produits synthétiques, ETF ou contrats à levier, l’achat de pièces ou de lingots offre une exposition tangible, liquide, et hors système bancaire.
Les investisseurs avisés envisagent dès maintenant une diversification vers des actifs réels, non fiscalisés à la revente, faciles à transmettre, et valorisés à l’échelle mondiale, comme l’or et l’argent. C’est l’un des rares remparts encore fiables contre une instabilité qui s’accélère.
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